Pourtant, selon Bluetouff, on ne doit pas parler de cyber-guerrier mais d'une « évolution naturelle de l'internaute. Il existe plusieurs stades d'évolution. Tout d'abord l'internaute commence avec un statut passif puis il va se mettre à commenter, à avoir un espace d'expression via les blogs. Il va ainsi défendre son propre écosystème ».
Il poursuit, « il n'y a pas plus de hackers qu'auparavant mais ont peut parler d'incompréhension mutuelle entre ceux qui pratiquent Internet et ceux qui souhaitent le réguler ». Parole est donc logiquement donnée à Eric Walter...
Le secrétaire général de l'Hadopi commente « je ne crois pas au bunker numérique, nous avons donc fait le choix de ne pas sécuriser les installations de la haute autorité. C'est aussi pour éviter toute escalade qui consisterait à dire aux hackers : venez voir chez nous ».
Face à ces deux positions, question a été posée de savoir si un des effets de l'Hadopi sera d'augmenter la connaissance des français en matière de sécurité. Sur ce point, Eric Walter est clair : « Migration massive vers des services VPN, hausse du streaming. Je n'y crois pas, je n'en sais rien mais ce ne sont pas des raisons pour ne pas agir ».
En définitive, chacun s'accorde sur une chose, tous militent pour une meilleure compréhension de la sécurité informatique. Seuls les moyens semblent être différents...