Cette pratique devrait donc favoriser l'entente entre hackers et Facebook même si, à l'heure actuelle, aucune poursuite n'est effectuée à l'encontre de ceux qui mettent le doigt sur une faille. Les équipes de développement bénéficient alors d'un délai raisonnable pour la combler.
Par contre, aucune information n'a été donnée quant au montant des primes qui seront versées en cas de découverte d'une vulnérabilité. Facebook n'a pas non plus précisé s'il procéderait à une catégorisation des failles (moyenne, importante, critique).
Toujours est-il que l'initiative de Facebook n'est pas nouvelle. En 2004, le navigateur Firefox avait mis en place un système de récompense. De même, en février dernier, Google proposait une rétribution allant de 500 dollars pour une faille « modeste » à... 1337 dollars pour celles qui revêtent un caractère critique. 1337, soit leet, donc élite en langage Leet Speak.