Bien qu'il soit aujourd'hui difficile de connaître les auteurs de l'attaque, le Fonds monétaire international (FMI) a informé ses employés au sujet d'une tentative de piratage. Le but de la manœuvre aurait été l'installation d'un programme mouchard sur l'un des postes de l'organisation.
Bien qu'aucune annonce officielle n'ait été faite, le New-York Times indique que le FMI aurait bien subi une attaque informatique. David Hawley, porte-parole de l'institution a seulement tenu à préciser qu'une « enquête était actuellement menée au sujet de cet incident mais que le fonds était totalement opérationnel ». Par contre, aucun responsable ne s'est risqué à évoquer l'origine de l'attaque. De même, aucun pays (y compris membre du FMI) n'a été particulièrement mis en cause.
Pour l'instant, les enquêteurs disposent donc de peu d'informations. L'attaque aurait eu lieu le 14 mai dernier (avant l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn) et aurait visé un poste du FMI afin d'installer un logiciel permettant de surveiller les activités de l'organisation. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'installation d'un tel programme permettrait à certains pays voire à un groupe d'Etats de disposer d'une présence numérique à l'intérieur du FMI.
Toujours est-il que plusieurs équipes spécialisées tentent actuellement d'obtenir de plus amples informations sur cette affaire afin de savoir si des données, principalement économiques et financières, ont pu être extraites du réseau interne au FMI.