Concrètement, le hacker était parvenu à pénétrer plusieurs serveurs de Facebook. Dans premier temps, le hacker s'était attelé à s'introduire sur le « puzzle server » du réseau ( un serveur spécial dédié aux développeurs pour tester leurs capacités). Par la suite, Mangham avait notamment concentré ses attaques sur le serveur utilisé pour la gestion de la messagerie interne de Facebook (Mailman).
Pour sa défense, cet anglais a tenu à préciser qu'aucune donnée personnelle n'a été compromise. Toujours est-il que pour éviter que le jeune homme ne puisse à nouveau répéter ses actes, la justice a décidé de le priver de ses appareils électroniques. Selon The Telegraph, Mangham s'est donc vu interdire tout accès à un ordinateur ou même un smartphone jusqu'à ce que son procès soit terminé...
De son côté, la justice va devoir décider dans les jours à venir si elle souhaite ou non infliger une sanction à ce hacker. Elle pourrait prendre en compte la politique de sécurité du réseau social qui a ouvert la possibilité de rapporter une éventuelle faille de sécurité auprès des responsables du site. Pour sa part, Facebook a confirmé qu'aucune donnée n'avait été volée lors de ces intrusions, toutefois, la firme n'a pas non plus indiqué si une éventuelle notification de sécurité lui avait été envoyée par Glenn Steven Mangham.