Selon le groupement AntiSec, le FBI aurait constitué une base de données comprenant pas moins de 12 millions d'identifiants uniques appartenant à des utilisateurs Apple. Ils précisent également qu'ils sont parvenus à obtenir cette masse d'informations en mars 2012 après avoir utilisé une vulnérabilité présente dans un ordinateur portable (un Dell Vostro) d'un agent du FBI.
Afin de prouver leur bonne foi, AntiSec a publié sur pastebin un fichier texte contenant un million d'UDID. L'authenticité de ces fichiers n'est pas encore certaine mais le groupement estime que la présence de ces fichiers sur le poste d'un agent du FBI est le signe que l'agence détient des informations sur certains utilisateurs, sans que l'on en connaisse la raison.
Toujours est-il que l'un des fichiers obtenus portait le nom de NCFTA_iOS_devices_intel.csv. AntiSec considère qu'il pourrait s'agir là de l'acronyme NCFTA pour National Cyber-Forensics and Training Alliance, une organisation regroupant des experts chargés de combattre le cybercrime, les malwares ou encore la fraude sur Internet.