Ces pratiques auraient permis à ce réseau de générer environ « un million d'euros par an », précise l'organisme dans un communiqué. Europol ajoute que 11 arrestations ont permis notamment de mettre la main sur la clé de voûte de ce réseau, à savoir un développeur russe de 27 ans accusé d'avoir mis au point ce logiciel malveillant.
Pour rappel, un ransomware ou rançongiciel est un programme qui, une fois installé sur un poste, tente d'induire en erreur son propriétaire. Le malware explique alors que ledit poste est infecté et demande à l'utilisateur d'installer un nouveau programme payant afin de le nettoyer. Un procédé dangereux pour la victime puisque si elle décide d'y répondre, elle devra communiquer ses données bancaires alors qu'elle ne sera pas pour autant débarrassée du virus.
De son côté, la police espagnole, ayant activement participé à « l'opération Ransom » précise que six citoyens russes, deux ukrainiens et deux géorgiens ont également été arrêtés. Leur matériel informatique a été confisqué et les forces de l'ordre ajoutent avoir saisi des fausses cartes de crédit.
Le réseau de pirates utilisait en effet des systèmes virtuels de paiement, de la monnaie virtuelle et faisait transiter ses gains via des différents portails de jeux en ligne ou des passerelles de paiement électronique pour blanchir son argent. L'argent était ensuite acheminé vers la Russie.