« La banque a bien été la cible de cyberattaques. Les mesures mises en place ont toutefois permis d'isoler ces attaques et les virus n'ont pas été diffusés à travers les systèmes ou le réseau de la banque. Ces attaques n'ont donc causé aucun dommage aux données et aucune information n'a été perdue. De même, les systèmes n'ont pas été corrompus. Le système de la banque continue de fonctionner de manière sécurisée », précise la RBA.
La banque ne donne, par contre, aucune indication quant à la source présumée de l'attaque. Si certaines rumeurs font état d'une origine chinoise, la question reste en suspens. Malgré tout, les informations détenues par cette cible peuvent présenter un intérêt pour qui souhaite surveiller la santé économique de l'organisme.
Le mois dernier, le cabinet d'experts en sécurité Mandiant expliquait que plusieurs attaques menées à l'encontre de services américains étaient le fait d'une organisation appartenant à l'Armée de libération du Peuple, l'armée régulière chinoise. En traquant plusieurs signaux et certaines signatures de cyberattaques, le rapport américain avait abouti à la conclusion qu'une cellule de hackers aurait donc agi depuis 2006 afin de dérober des données de plusieurs sociétés américaines.