Les utilisateurs de Kraken ont déposé 1 milliard de dollars de crypto-monnaies en staking sur la plateforme.
Le Polkadot est la principale crypto-monnaie mise en jeu, suivie de l’Ether (ETH) dans le cadre d’Ethereum 2.0.
Plus de 1 milliard de dollars en staking
Plus de 1 milliard de dollars de crypto-monnaies ont été mis en jeu par les clients de l’exchange Kraken sur son service de « staking », ou « mise en jeu » en français.
Les utilisateurs ont mis en jeu plus de 300 000 ETH, soit environ 320 millions de dollars. La plateforme américaine permet à ses utilisateurs de placer de l'ETH en staking de façon automatique.
Mais les utilisateurs ont surtout mis en jeu le DOT, le token natif de Polkadot, créé par l’ancien cofondateur d’Ethereum, Galvin Wood. Ce sont plus de 58 millions de DOT qui sont stakés sur la plateforme pour une valeur totale de 580 millions de dollars. Le Polkadot est actuellement la 7e plus grande crypto-monnaie du marché.
Les clients mettent également en jeu 45 millions de XTZ, le token de Tezos. À noter que cette blockchain est d’origine française, même si sa fondation est désormais enregistrée en Suisse.
Coup d’envoi réussi pour Ethereum 2.0 !
Qu’est-ce que le staking ?
Le « staking » consiste à bloquer ses crypto-monnaies pour recevoir des récompenses sous forme d’intérêts annualisés pour sa participation à la validation des transactions sur une blockchain utilisant le consensus dit de « Proof-of-Stake (PoS) ».
Exemple, si le taux d’intérêt annualisé est de 10 % et que vous mettez en jeu 100 DOT, alors vous pouvez gagner 10 DOT supplémentaires à la fin de l’année.
Les utilisateurs qui sécurisent le réseau n’ont plus besoin de consacrer de l’électricité et de la puissance de calcul. Ainsi, les détenteurs de tokens sont incités à mettre en jeu leurs fonds pour gagner des intérêts en retour.
Kraken a commencé à fournir le service de staking d’Ethereum 2.0 début décembre. Ethereum 2.0 est une mise à jour de la blockchain Ethereum qui modifie fondamentalement le protocole. Cette migration consiste à changer de mécanisme de validation de Proof-of-Work (PoW) vers le Proof-of-Stake (PoS).
Source : CoinDesk