Le bâtiment abandonné abritait un centre de données hébergeant des sites facilitant le trafic de drogue ou la falsification de documents. Sept personnes ont été arrêtées par les forces de police allemandes.
Un ancien bunker de l'OTAN reconverti en haut-lieu de la cybercriminalité
C'est une histoire digne d'un film d'espionnage que nous rapporte l'Associated Press. Selon les informations de la célèbre agence de presse, un ancien bunker situé à Traben-Trarbachen en Allemagne et ayant appartenu à l'OTAN cachait en son sein des serveurs informatiques utilisés pour l'hébergement de sites vendant des stupéfiants.Les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation de sept personnes sur les 13 visées par l'enquête de la justice allemande, toutes liées à ce trafic mais également « complices de centaines de milliers d'infractions liées à la drogue, à la contrefaçon de monnaie, à la falsification de documents et à la distribution de pornographie infantile ». Les sept individus ont été incarcérés en raison des craintes des autorités d'une fuite à l'étranger.
Les auteurs présumés auraient participé à plusieurs attaques informatiques d'ampleur
Les serveurs présents dans ce bunker étaient ceux faisant fonctionner le site Cannabis Road ainsi que le Wall Street Market, considéré comme « l'un des plus grands marchés criminels en ligne au monde pour les drogues, les outils de piratage et les produits financiers volés » jusqu'à son démantèlement plus tôt dans l'année.Les personnes à l'origine de cette installation s'en seraient également servi pour attaquer les serveurs de Deutsche Telekom à la fin de l'année 2016. L'opération aurait touché plus d'un million de routeurs proposés par l'opérateur allemand à ses clients internet.
Source : Tom's Hardware