DDoS

La Bourse de Nouvelle-Zélande a été victime d’une triple cyberattaque DDoS menée au cours des trois derniers jours. Les hackers demandent par ailleurs une rançon sous forme de bitcoins pour stopper leur initiative.

Un groupe de pirates informatiques spécialisé dans les attaques DDoS sévit depuis plusieurs jours sur la Toile : la Bourse néo-zélandaise, aussi connue sous le nom de New Zealand Exchange (NZX), fait notamment partie des victimes aux côtés de services de paiements en ligne comme MoneyGram, YesBank India, Worldpay, PayPal, Braintree et Venmo.

La Bourse mise à mal

D’après un rapport d’Akamai cité par ZDNet, les attaquants à l’origine de ces piratages appartiendraient tous à un même et unique groupe. C'est surtout la virulence des hacks observés qui poserait de véritables problèmes aux équipes informatiques de NZX, victimes de trois vagues DDoS en l’espace de trois jours. Pour rappel, une attaque par déni de service vise à rendre un serveur indisponible grâce à un grand nombre de requêtes.

NZX

Conséquences : la Bourse a été contrainte d'interrompre ses activités pour la troisième journée consécutive. Et pour un retour à la normale, les hackers exigent une imposante rançon sous forme de bitcoins dont le montant n’a pas été communiqué. Ce genre de piratage à un nom : DDoS-for-Bitcoin, observé pour la première fois en 2016, indique le média américain susmentionné.

Un groupe particulièrement dangereux

Une véritable tendance DDoS-for-Bitcoin s’est dessinée au cours des dernières années. Toutefois, le groupe actuel serait l’un des plus dangereux en la matière, assure ZDNet, en raison notamment de la complexité de leurs cyberattaques. En espérant désormais que la Bourse néo-zélandaise parvienne à contrecarrer ce phénomène et reprendre ses activités comme il se doit.

Source : ZDNet