Ces tokens sont fournis par les organismes bancaires afin d'identifier un utilisateur en ligne. En s'accaparant ces « jetons », les hackers peuvent les intégrer à leurs navigateurs (IE, Firefox) et ainsi se mettre à la place d'un internaute légitime. Il leur est alors permis d'effectuer des transactions bancaires sans risquer d'être surpris par une quelconque mesure de sécurité.
On doit l'analyse de ce malware à la compagnie Trusteer qui commente en détail les spécificités du Trojan sur son blog. On y apprend notamment qu'OddJob peut laisser ouverte une session même si un utilisateur pense s'être déconnecté. Concrètement, un escroc remplace littéralement un utilisateur sans que celui-ci ne s'en aperçoive.
Enfin, dernière particularité, le Trojan n'est pas sauvegardé sur un disque et échappe donc plus facilement à la détection par un antivirus...