Comparatif : 5 compacts à moins de 200 euros

Anne Baudry
Publié le 17 mars 2008 à 16h16

Quel compact à moins de 200 euros choisir ?

Ces derniers mois ont vu les prix des compacts numériques baisser lentement mais surement au point que les modèles situés sous la barre des 200 euros sont aujourd'hui monnaie courante. A présent que les petits budgets bénéficient eux aussi de l'embarras du choix, voyons ce que leur proposent les constructeurs en termes de fonctionnalités, design et qualité d'image.

Janvier fut un mois prolixe pour ce qui est des annonces photo : de nombreux reflex et un nombre encore plus conséquent de compacts ont été dévoilés. A présent que ces modèles commencent à être disponibles, nous nous sommes intéressés à une poignée d'entre eux : les Canon PowerShot A580, Casio Exilim EX-S10, Kodak EasyShare Z1285, Panasonic Lumix DMC-LZ8 et Sony Cyber-shot DSC-W120.

 Canon PowerShot A580Casio Exilim EX-S10
 
CapteurCCD 1/2,5" de 8 MPCCD 1/2,3' de 10,1 MP
Objectif 4 x eq. 35-140 mm f/2,6-5,53 x eq. 36-108 mm f/2,8-5,3
Ecran / viseur2,5" de 115 000 pixels / Oui2,7'' de 230 160 pixels / Non
Alimentation2 piles alcalines AABatterie Lithium Ion
CarteSD, SDHC, MMC, MMCplus, HC MMCplusSDHC, SD, MultiMediaCard, MultiMediaCard plus
VitesseDe 15 à 1/2 000 secondeDe 4 à 1/2 000 seconde
SensibilitéDe 80 à 1 600 IsoDe 50 à 1 600 Iso
Dimensions94,3 x 64,7 x 40,8 mm / 175 grammes94,2 x 54,6 x 15 mm / 113 grammes
Prix conseilléà partir de à partir de


 Kodak EasyShare Z1285Panasonic Lumix DMC-LZ8Sony CyberShot DSC-W120
 
CapteurCCD 1/1,72 de 12,2 MPCCD 1/2,5'' de 8 MPCCD 1/2,5" de 7 MP
Objectif 5 x eq. 35?175 mm f/2,8-5,13 x eq. 32 - 160 mm f/3,3-5,94 x eq. 32 - 128 mm f/2,8-5,8
Ecran / viseur2,5" de 115 000 pixels / Non2,5'' / Non2,5'' pour 115 000 pixels / Oui
Alimentation2 piles alcalines AA2 piles alcalines AABatterie Lithium Ion
CarteSDHC/SDSD/SDHC/MMCMemory Stick Duo
VitesseDe 8 à 1/2 000 secondeDe 60 à 1/2 000 secondeDe 1 à 1/1 600 seconde
SensibilitéDe 100 à 3 200 IsoDe 100 à 1 600 IsoDe 100 à 3 200 Iso
Dimensions89,5 × 64,5 × 31,6 mm / 161 grammes 96,5 x 61 x 33 mm / 141 grammes88,9 x 58,4 x 22,9 mm / 123 grammes
Prix conseilléà partir de à partir de à partir de

Canon PowerShot A580

Le PowerShot A580 est un appareil dont la construction est faite pour rassurer et dont les dimensions généreuses assurent une bonne tenue en mains. Sur le papier, le PowerShot A580 offre ensuite des spécifications très raisonnables : capteur 8 millions de pixels, écran 2,5 pouces dont la résolution est un peu en retrait et sensibilité sagement plafonnée à 1 600 Iso. Les caractéristiques qui retiennent le plus l'attention sont donc un boîtier large, un viseur optique (le genre d'accessoire qui devient rare) et un zoom un peu supérieur à la moyenne.

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Prise en mains

Une fois sorti de son emballage, l'A580 confirme l'impression de confort de prise en mains que nous évoquions en introduction du fait d'une poignée assez profonde et de touches larges (on pense particulièrement au déclencheur) et bien dessinées. Cette première impression favorable se nuance ensuite lorsque l'on s'intéresse à la molette de sélection des modes, très rigide et qui s'avère particulièrement bruyante à l'usage.

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Comme dans le cas du Panasonic LZ8, les quatre touches du pad abritent un réglage en plus de servir à la navigation dans les menus, ce qui présente l'avantage de permettre un accès rapide aux fonctions qu'il est important d'avoir sous la main : macro, retardateur, mode rafale, flash et enfin sensibilité. On note ensuite qu'il est possible de paramétrer à sa guise la touche Impression / Partage de façon à lui attribuer un réglage particulier : sélection des visages, correction d'exposition, balance des blancs, balance des blancs perso, etc.

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De nombreux réglages profitent d'un accès direct. Il est de plus possible de paramétrer la touche Impression / Partage en vue de lui attribuer une fonction d'usage courant


Tout rassurant qu'il est de par ses dimensions généreuses, l'A580 n'est pour autant pas un appareil qui témoigne d'une grande robustesse. La coque est ainsi en plastique et non en métal comme celle du Sony DSC-W20 ; elle est par ailleurs dépourvue de ce cerclage métallique qui garantit la solidarité des deux moitiés qui la composent. Les piles AA et la carte Secure Digital sont regroupées dans un seul et même logement à la base de l'appareil. Au regard des dimensions de l'A580, on s'étonnera juste qu'il n'intègre pas une alimentation à base de quatre piles plutôt que de deux, ce qui aurait été très profitable à l'utilisateur en terme d'autonomie.

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Nous aurions aimé trouvé un logement capable d'accueillir quatre piles plutôt que deux


Du côté des modes

Qu'en est-il des modes de prise de vue proposés par le A580 ?

Mode automatique
Contrairement à plusieurs de ses concurrents qui ont opté pour un mode automatique dit « intelligent » (paysage, portrait...) capable de commuter automatiquement dans le mode scène le plus approprié, l'A580 continue à opter pour un classique mode Automatique qui se signale par sa simplicité et sa polyvalence (vous pourrez l'utiliser en permanence, à l'exception toutefois des prises de vue de nuit ou en intérieur pour lesquelles d'autres modes donneront de meilleurs résultats). Nous attirerons toutefois l'attention sur un de ses défauts (à nos yeux), à savoir qu'à chaque fois qu'on le sélectionne, le flash revient en position forcée.

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Le flash s'enclenche à chaque activation du mode automatique. Si vous jugez que son emploi n'est pas nécessaire, n'hésitez pas à la désactiver


Modes manuel
Malgré cet intitulé qui pourrait laisser penser que l'A580 est un appareil avancé, le passage en revue des réglages auxquels ce mode donne accès nous permet de très vite revenir sur cette première impression. Quelle que soit la catégorie de l'appareil (ultra-compact, compact avancé...), Canon inclut toujours un mode manuel qui peut être considéré sommairement comme le plus complet. Dans le cas qui nous intéresse, ce mode manuel permet de libérer l'accès à des réglages de type correction d'exposition, balance des blancs, mode de couleur et mesure d'exposition. Rien donc qui justifie que ce mode soit cantonné aux utilisateurs avertis.

Le mode manuel permet également de configurer finement la sensibilité sur une échelle allant de 80 à 1 600 Iso tandis que le mode automatique se contente pour sa part de donner accès aux réglages Auto et Haute sensibilité. Grâce au mode manuel donc, il sera possible de maitriser la montée en bruit (ces pixels colorés parasites) qui accompagne toujours la montée en sensibilité.

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Un aperçu des réglages du mode manuel. Ce mode vous permet notamment d'ajuster finement la sensibilité


Les modes scène
Les modes scène les plus courants se trouvent sur la molette de sélection des modes pour un accès plus rapide : il s'agit des modes portrait, paysage, nuit, enfants et animaux et enfin intérieur. D'autres, plus spécifiques, sont regroupés derrière la position SCN : nocturne, coucher de soleil, feuillages, neige, plage, feu d'artifice et enfin aquarium.

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Les modes scènes les plus courants sont positionnés sur la molette pour un accès rapide. Les autres plus spécifiques sont à aller chercher dans les menus


Tout cela est bien beau mais où est passé le mode panorama si cher à Canon pendant un temps ? A présent, ceux qui veulent effectuer ce type de prise de vue devront le faire sans aide à l'écran et sans le logiciel si performant auparavant fourni.

Performances générales

Tout comme la molette de sélection des modes évoquée plus haut, le zoom est loin d'être d'un fonctionnement discret, la motorisation se faisant clairement entendre à chaque modification de la plage focale. Le zoom est par ailleurs difficile à doser, et ce d'autant plus que l'A580 ne fait apparaître aucun indicateur de progression. C'est seulement lorsque l'on est rendu au bout de la plage focale et que l'on s'apprête à activer le zoom numérique (beaucoup moins qualitatif) que l'indication s'affiche, telle une mise en garde. Quant à l'écran, on retiendra qu'il s'avère assez réactif. On notera toutefois qu'il accuse un léger manque de précision imputable à une résolution en retrait.

Qu'en est-il ensuite du A580 lorsque l'on aborde la photographie en basse lumière ? On note pour commencer que, contrairement à l'A590 IS annoncé dans le même temps, l'A580 est dépourvu de stabilisateur optique pourtant des plus précieux pour les minimiser les flous liés aux tremblements du photographe. A défaut, il faudra donc se tourner vers le mode Haute sensibilité (qui comme son nom l'indique pousse la sensibilité de façon à accroitre la vitesse d'obturation) ou vers un trépied qui permettra d'obtenir toute la stabilité souhaitée.

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Prise de vue (1/3 de seconde à 80 Iso) à main levée puis en mode Haute sensibilité...

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... et enfin sur pied


Il offre ensuite les moyens de modifier le mode de mise au point en optant pour l'un ou l'autre des réglages autofocus suivants : centre, AiAF (sélection automatique d'une ou plusieurs cellules de mise au point) et détection des visages. C'est cette dernière qui est active par défaut, ce qui n'exclut nullement de l'utiliser pour de la photographie de paysage ou d'objet. Là où ce mode de mise au point montre tout son intérêt, c'est lors de la photographie de personnes : il détecte automatiquement la présence de sujet dans l'image et conserve la mise au point sur eux même lorsqu'ils se déplacent.

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La détection des visages est la seule concession faite par l'A580 aux automatismes intelligents


Conclusion

Contrairement à la plupart de ses concurrents, l'A580 ne donne pas dans la mode des automatismes intelligents. Tout au plus propose-t-il des fonctions de détection des visages et de Haute sensibilité, cette dernière portant toutefois un nom qui n'est pas des plus évocateurs et que seuls les utilisateurs avertis ou qui auront pris la peine de lire le manuel iront activer. Canon continue donc à faire la différence entre simplicité et automatismes intelligents ce qui est somme toute une approche louable et qu'apprécieront les utilisateurs qui ne se sentent pas la patience d'entrer dans les subtilités de la détection des sourires et autres modes Iso intelligents. Outre sa simplicité, l'A580 propose un accès rapide aux principaux réglages grâce à de nombreuses commandes externes : il sera notamment possible de modifier directement la sensibilité et de configurer le boîtier pour lui attribuer un réglage supplémentaire de notre choix. Beaucoup d'utilisateurs avertis n'en demanderont pas plus.

Les points faibles de l'A580 sont ensuite l'absence de stabilisateur qui sera préjudiciable dans le cas de photographies à main levée en basse lumière. Même si ce compact propose une parade qui prend la forme d'un mode Haute sensibilité, les résultats sont trop peu qualitatifs pour que l'on puisse y recourir en toute tranquillité. Autre point faible, la qualité de construction, en retrait par rapport à celle des autres modèles et ce qui est d'autant plus dommage que l'A580 délivre à première vue une impression de robustesse. Reste à dire un mot de la qualité d'image. On notera à ce sujet que l'A580 n'est pas celui qui produit les images les plus piquées, sans compter qu'il n'est pas épargné par les aberrations chromatiques, ces franges de couleur qui ornent la périphérie des objets soumis à un fort contraste. C'est un appareil qu'il faudra réserver autant que possible à la photographie en plein jour sous peine de voir la qualité d'image sérieusement chuter.

Canon PowerShot A580

4

Les plus

  • Nombreuses commandes externes
  • Une touche paramétrable
  • Viseur optique
  • Mode macro assez rapproché

Les moins

  • Non stabilisé / Faible résolution de l'écran
  • Molette bruyante et trop rigide
  • Construction et qualité d'image en retrait

0

Ergonomie8

Fonctions6

Qualité d'image6



Galerie

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Casio Exilim EX-S10

Avec l'EX-S10, Casio montre une fois de plus qu'il s'y entend en matière de compacts ultra-fins. Les dimensions de l'EX-S10 ont en effet de quoi surprendre même les utilisateurs les plus familiers avec les ultra-compacts. Le EX-S10 répond par ailleurs bien aux autres crédos de Casio que sont le design et la résolution élevée (Casio a été avec l'EX-Z1000 à l'origine d'un des derniers « records de résolution »).

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94,2 x 54,6 x 15 mm pour 113 grammes


Prise en mains

Malgré ses petites dimensions, l'EX-S10 offre un meilleur confort de prise en mains qu'on ne pourra l'imaginer. Le déclencheur tombe bien sous l'index tandis que l'appareil est fermement tenu entre le majeur et le pouce. C'est n'est que pour modifier les réglages ou passer en mode lecture que l'on devra tenir l'appareil à deux mains.

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Une partie de l'écran de trois pouces sert à accueillir les menus de commande dont le détail se déploie ensuite sur le reste de l'écran. Cette disposition présente l'avantage d'offrir un accès plus rapide aux réglages et ce, sans occulter une partie de la zone de cadrage : ce que vous voyez à l'écran correspond bien à ce que vous capturez.

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La large diagonale de l'écran de l'EX-S10 est mise à profit pour afficher les menus de commandes directement sur l'interface de prise de vue


Les commandes externes sont réduites à la portion congrue, le seul « luxe » tenant à la présence d'une touche dédiée au mode vidéo, sachant toutefois que l'EX-S10 offre une fonction de personnalisation des touches gauche / droite de l'appareil de façon à donner un accès plus rapide à certains réglages.

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L'EX-S10 vous permet de configurer les touches gauche / droite de façon à donner un accès plus rapide à certains réglages


Au sujet de ces commandes, on peut également noter qu'elles manquent un peu de relief et que la plupart obligent à une manipulation pour quitter l'interface à laquelle elles donnent accès, une demie pression sur le déclencheur ne suffisant ici pas à revenir en mode prise de vue.

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L'Exilim EX-S10 comparé aux Sony CyberShot DSC-W120 et Kodak EasyShare Z1285


Les fonctions « gadget » mélangées aux réglages avancés finissent par donner l'impression d'un joyeux désordre dans lequel on ne sait plus faire la différence entre ce qui est accessoire et ce qui est pointu.

Du côté des modes

Les modes de prise de vue de l'EX-S10 se résument à un mode automatique et à une longue liste de modes scène (37 en l'occurrence, appelés BestShot chez Casio), parmi lesquels on compte : portrait, paysage, autoportrait, enfant, sport, fleur, vert naturel...

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37 modes scène vous sont proposés pour améliorer les réglages de l'appareil


Voici en image l'un des modes les plus originaux (tableau blanc), conçu pour remettre d'aplomb un document et éliminer la partie de la scène inutile.

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Le mode tableau blanc permet de supprimer les déformations liées à la perspective et de recadrer autour de l'objet de façon à supprimer les éléments du contexte qui sont inutiles


Performances générales

L'objectif émet le bruit caractéristique des zooms à motorisation et souffre du même manque de progressivité et de précision que la plupart d'entre eux. La plage focale équivalente à un 36-108 mm se parcourt au moyen de cinq poussées successives sur la commande de zoom, ce qui est peu.

L'écran se fait ensuite remarquer par une teinte jaunâtre qui vient modifier le coloris de tous les éléments de la scène. Il n'est pour autant pas dépourvu de qualités, loin de là : il est plus large que la moyenne et surtout capable de se rafraichir (c'est-à-dire de s'adapter à un brusque changement de luminosité) très rapidement. On remarque ensuite qu'il conserve une assez bonne lisibilité même en conditions de forte luminosité, ce qui est suffisamment rare pour mériter d'être signalé.

Qu'en est-il de la photographie en basse lumière ? Pour faciliter la prise de vue à main levée, l'EX-S10 ne propose pas de véritable système de stabilisation (c'est-à-dire optique ou mécanique). Il faut se contenter d'activer le mode « Haute sensibilité » ou, si l'environnement le permet, poser l'appareil sur un support (muret...).

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Prise de vue (1/3 de seconde à 50 Iso) à main levée...

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... puis en mode « Haute sensibilité » et enfin sur pied


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Qu'en est-il des réglages d'acquisition rapide ? Voici les options dont on bénéficie :
  • Continu rapide : enregistre des photos jusqu'à ce que la mémoire soit pleine.
  • Obturation en continu à vitesse rapide : enregistre des photos jusqu'à ce que la mémoire soit pleine, à une vitesse plus élevée mais à une résolution moindre (1 600 x 1 200 pixels).
  • Obturation en continu avec flash : enregistre jusqu'à trois photos avec flash
L'exposition et la mise au point obtenues pour la première photo sont conservées pour les suivantes.

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Vous pouvez enregistrer à une cadence élevée à condition d'accepter de baisser en résolution


Pour aller plus loin

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Du côté des automatismes de prise de vue, on note la disponibilité d'une fonction de détection des sourires qui subordonne le déclenchement à la présence de visages souriants dans le cadre. Même si cette fonction est de celles qui laissent sceptique lorsqu'on la considère sur le papier (« Mais que vont-ils inventer ? »), elle s'avère plutôt convaincante dans la pratique. Pour la mettre en œuvre, il suffit d'attendre que l'appareil ait identifié des visages dans l'image (ce qu'il matérialise en plaçant un cadre blanc autour) et de presser le déclencheur pour verrouiller la mise au point (aucun déclenchement ne s'en suivra). Une barre de progression (signalée par une flèche dans notre photo) s'affiche ensuite pour atteindre son maximum lorsqu'un sourire est nettement présent : le déclenchement se fait alors automatiquement, sans que vous n'ayez à presser une nouvelle fois le déclencheur. Il y aura bien entendu des ratés, et surtout des délais qui sembleront trop conséquents : « Mais pourquoi ne déclenche t'il pas alors que je souris ? ». Vous pouvez au besoin y remédier en jouant sur le paramètre de sensibilité au déclenchement (trois niveaux de réglages), sachant que le fait d'augmenter cette sensibilité peut conduire à un déclenchement prématuré. Bref, activer cette fonction peut revenir à se donner beaucoup de mal par rapport au grand classique qu'est le « Cheeeeeeese », sans compter que le processus nuit au naturel et qu'il peut provoquer des bougés intempestifs.

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Les différentes étapes de la détection du sourire. La fin des photos où l'un grimace et l'autre sourit ?


Ce système de reconnaissance et de déclenchement automatique s'applique également au flou (déclenchement lorsque l'appareil et le sujet sont immobiles) et aux panoramiques (photographie lorsque le flou du sujet est éliminé), avec les mêmes aléas (déclenchement qui se fait trop vite ou qui se fait trop attendre).

Quant à la détection des visages (fonction dont sont équipés à présent la grande majorité des compacts), elle supporte ici de nombreux raffinements en la présence de fonctions de priorité à la vitesse, à la quantité ou encore à la famille, ce dernier mode permettant de mémoriser certains visages (celui de papa, de maman...) de façon à effectuer une mise au point prioritaire sur eux.

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A force de vouloir innover du côté des fonctions, ne va-t-on pas trop loin ? La mémorisation des visages permettra t'elle d'enregistrer un gain en terme de qualité d'image ? Il est largement permis d'en douter.


Du côté des réglages avancés, on note enfin la disponibilité d'une mesure du blanc manuelle (plus trois pré-réglages pour un éclairage électrique).

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Dans les situations de prise de vue d'extérieur, vous pourrez effectuer une mesure manuelle ou opter pour l'un des nombreux pré-réglages


Conclusion

Avec l'EX-S10, Casio réussit à proposer un appareil dont les spécifications tiennent le haut du pavé : large écran de 2,7 pouces, résolution élevée et dimensions on ne peut plus compactes. Sachant que cet appareil est lui aussi proposé à un tarif très raisonnable, faut-il pour autant céder à ses sirènes ? Pas si sûr. Comme Panasonic, Casio fait partie de ces constructeurs qui savent glisser de nombreux réglages astucieux là où on ne les attendait pas forcément. Mais parfois aurions-nous envie de dire, trop c'est trop. Même si le déclenchement au sourire est une fonction dont il est amusant de découvrir le fonctionnement, une fois passé le plaisir de la découverte, il n'est pas sûr que l'on s'en serve couramment tant elle est susceptible de compliquer des prises de vue qui devraient être normalement spontanées. Que penser ensuite de la subtilité d'un mode priorité famille ? Qu'il fait partie de ces dispositifs qui réjouiront les bidouilleurs, mais n'aura aucun impact sur la qualité d'image. Nous ne conclurons toutefois pas en disant que l'EX-S10 regorge de fonctions inutiles, loin de là. Malgré son nombre réduit de commandes, il parvient à offrir un accès rapide aux principaux réglages, et c'est cet «&nbps;exploit » que nous voulons retenir.

On notera ensuite que l'EX-S10 profite d'une assez bonne autonomie, mais l'appréciation de la charge restante sera compliquée par le manque de fiabilité de l'indicateur de batterie qui change très fréquemment d'état (mi-charge, fin de charge, puis à nouveau mi-charge...). Au niveau de la prise de vue, on notera que l'EX-S10 est desservi par un mode macro distant. Pour le reste, il ne démérite pas en terme de qualité d'image : le niveau de détail est bon et laissé sur sa sensibilité minimale, il n'a pas à rougir du niveau des images délivrées, loin de là. Cela conduit d'autant plus à regretter l'absence de stabilisateur qui aurait facilité la prise de vue à main levée en conditions de faible luminosité ce qui peut être vu comme le talon d'Achille de ce compact pour au demeurant très séduisant.

Casio Exilim EX-S10

6

Les plus

  • Extrêmement fin / Construction soignée
  • Deux touches configurables
  • Facilité d'accès aux réglages

Les moins

  • Ecran qui tire vers le jaune
  • Cadence d'acquisition d'image faible
  • Mode macro distant / Non stabilisé
  • Zoom peu GA et de faible amplitude
  • Des fonctions inutiles ?

0

Ergonomie6

Fonctions7

Qualité d'image7



Galerie

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Kodak EasyShare Z1285

Même s'il met progressivement l'accent sur les imprimantes multifonctions jet d'encre (voir cette brève), Kodak n'en oublie pas pour autant les appareils photos, comme en témoignent les nombreuses nouveautés de ce début d'année parmi lesquelles on trouve deux compacts à écran tactile (les V1273 et V1073), quatre compacts simples à moins de 200 euros (les M763, M863, M1033 et M893 IS) et enfin trois compacts débrayables à zoom puissant parmi lesquels le Z1285 auquel nous nous intéressons aujourd'hui. Que penser de cet appareil placé sous le signe de la haute définition ?

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89,5 × 64,5 × 31,6 mm pour 161 grammes


Prise en mains

Le Z1285 est relativement épais pour un appareil de type compact (31,6 mm d'épaisseur contre 15 mm pour le surprenant Casio EX-S10), cette caractéristique pouvant en partie s'expliquer par une alimentation à base de piles AA. Si la carte et les piles bénéficient d'un logement séparé, on déplorera que ces dernières ne soient pas retenues par un quelconque cran de sécurité : si vous ouvrez le logement sans précautions, les piles tomberont.

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La prise en mains est facilitée par une légère poignée à l'avant et un pavé antidérapant pour le pouce qui tous deux auraient mérité d'être plus accentués pour être vraiment source de confort. Les touches, réparties entre le dessus et l'arrière de l'appareil, sont un peu molles et surtout assorties d'une signalétique en anglais. On note enfin la roue crantée qui accueille les modes et qui présente des angles un peu trop aigus

Du côté des modes

Qu'en est-il des modes proposés par le Z1285 ?

Mode automatique
Le mode automatique, qui est toujours caractérisé par une grande polyvalence (il conviendra à toutes les scènes d'extérieur), affiche ici encore plus clairement que d'habitude la couleur en se doublant d'une fonction de « sélection intelligente » du mode le plus approprié. Lors de la demie-pression effectuée sur le déclencheur, l'appareil analyse la scène et applique les réglages les mieux adaptés.

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Le mode automatique se commute en mode macro dès lors que l'appareil détecte la présence d'un sujet rapproché


Modes manuel et programme
Les modes manuel et programme sont regroupés sur une seule et même position de la molette. Ce sont les plus avancés proposés par le Z1285. Le mode manuel permet de modifier non seulement l'ouverture et la vitesse mais aussi la sensibilité et le mode de mise au point (automatique / manuel / macro / infini).

Au défaut de molette, les modifications se font directement depuis l'écran au moyen du pad :
  • gauche / droite pour sélectionner le réglage que l'on souhaite modifier (ouverture, vitesse...) ;
  • haut / bas pour modifier une valeur (100 Iso, 200 Iso...).
Un avertissement est dispensé en cas de valeurs peu adaptées à la scène (un indicateur d'exposition clignote alors pour signaler un décalage d'exposition). Dans le cas d'un avertissement « en plus », vous pourrez intervenir en réduisant l'arrivée de lumière, c'est-à-dire en réduisant le temps de pose, en fermant le diaphragme et / ou en réduisant la sensibilité. Dans le cas d'un avertissement témoignant d'une sous-exposition, vous ferez également l'une ou l'autre de ces manipulations, mais à l'inverse (ouverture du diaphragme...). Basé sur le même principe de fonctionnement, le mode programme permet quant à lui à l'utilisateur d'introduire une correction d'exposition sans avoir à modifier les valeurs d'ouverture et de vitesse.

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Le mode manuel permet d'intervenir sur les réglages d'ouverture, de vitesse, de sensibilité et de mode de mise au point. Il délivre un avertissement en cas de sur ou sous-exposition manifeste


Les modes scène
A côté des habituels modes scènes (Portrait, sport, paysage, texte, feu d'artifice...), le Z1285 propose un intéressant mode panorama intégré qui permet d'assembler trois vues consécutives directement depuis l'appareil. Chaque photo disposant d'une résolution de 4,8 millions de pixels, le cliché final (produit par assemblage des trois) mesure donc 14,4 millions de pixels. La prise de vue se fait de la droite vers la gauche ou inversement, l'appareil affichant après chaque prise de vue l'extrémité de l'image (on aurait aimé que cette zone soit plus large) qui vient d'être enregistrée de façon à faciliter les raccords. Très convaincant, ce mode montrera ses limites en cas de photographie de sujets rapprochés qui seront alors marqués par de fortes déformations.

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Le Z1285 permet d'assembler trois images directement depuis l'appareil


Toujours au sujet des modes scène, on peut regretter que le mode macro, pourtant si souvent sollicité et souvent judicieusement présent sur le pad, ne fasse ici pas l'objet d'une commande directe. Pour photographier un objet rapproché, il faudra soit passer en mode scène et sélectionner le mode Macro parmi les 20 proposés ou bien se mettre en mode manuel et modifier le réglage autofocus. Deux manœuvres qui demandent de (trop) nombreuses manipulations.

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Le mode macro ne bénéficie malheureusement pas d'un accès direct depuis l'appareil


Performances générales

L'écran est de taille classique (2,5 pouces), ces dimensions ayant toutefois de plus en plus tendance à être mises en concurrence avec les LCD de 3 pouces... bien partis donc pour devenir le prochain standard, tant sur les compacts que sur les reflex. En fonctionnement, on note que le rafraichissement suite à un brusque changement de luminosité se fait en deux temps (donc sous un léger délai), cette adaptation s'accompagnant alors d'un léger cliquetis. Des rayures verticales d'une teinte violacée se remarquent également lorsque l'appareil vise une scène présentant de forts contrastes. Elles n'apparaitront pas sur la photo mais sont néanmoins gênantes pour l'utilisateur.

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Ce type de phénomène risque de se produire lorsque vous visez une scène très contrastée


Les zooms 5 x (contre 3 x pour la majorité des compacts) ont longtemps été considérés comme une caractéristique un peu haut de gamme. C'est néanmoins quelque-chose de plus en plus fréquent au point que les modèles entrée / milieu de gamme (comme le Z1285 dont nous parlons) en sont à présent couramment pourvus. Celui du Z1285 équivaut à un 35-175 mm dont la position grand-angle est donc trop peu accentuée pour permettre de disposer d'un recul confortable. Une fois réglé au maximum de sa position téléobjectif, le zoom apparait comme très proéminent. On note également qu'il s'accompagne d'un bruit de motorisation bien perceptible et qu'il pourrait être plus finement dosé (on passe de 35 à 175 mm en six pressions successives - seulement - sur la commande de zoom).

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Le zoom du Z1285 est assez proéminent lorsqu'il est au maximum de la position téléobjectif


Qu'en est-il ensuite de la photographie en basse lumière ? Il faut noter que, contrairement au Z1085 IS annoncé dans le même temps, le Z1285 fait l'impasse sur le stabilisateur optique pour se contenter d'un système numérique. Il propose à côté de cela une fonction « Haute sensibilité » qui permet de monter jusqu'à 3 200 Iso. Que peut-on attendre de ces deux solutions ? La réponse en images.

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Prise de vue (1/4 seconde à 100 Iso) à main levée puis en mode « High Iso »...

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... puis avec stabilisateur et enfin sur pied


Pour aller plus loin

Que retenir ensuite au sujet du Z1285 ? La présence d'une fonction d'aide assez bien pensée et rapide à mettre en œuvre puisqu'il suffit, quel que soit l'endroit des menus où l'on se trouve, de presser la touche « I » pour voir s'afficher quelques lignes d'explications.

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Les réglages présents dans les menus profitent d'une aide intégrée


Le Z1285 dispose de deux modes d'acquisition rapide, l'un qui prend jusqu'à trois photos consécutives et l'autre qui enregistre jusqu'à 30 photos lorsque le bouton d'obturateur est enfoncé, sachant toutefois que seules les trois dernières photos sont enregistrées. Pensez donc à décrocher le doigt du déclencheur lorsque vous pensez tenir le bon cliché, sans quoi il s'auto-effacera...

Autre fonction intéressante, celle de taille de l'image qui donne accès à des ratios autres que le 4:3 habituel, à savoir 3:2 (en 10,7 et 2,2 MP) et 16:9 (en 9 et 2,1 MP). Dans le menu balance des blancs, on note également la présence d'une fonction de débouchage des ombres assez originale, mais qui ne peut faire oublier l'absence de balance manuelle.

Reste à signaler le mode vidéo « HD » (1 280 x 720 pixels) et avec zoom optique sur lequel nous revenons plus en détail sur cette page.

Conclusion

Le Z1285 ne doit son caractère avancé qu'à la présence du mode manuel qui permet d'effectuer une exposition personnalisée. Pour le reste, c'est un appareil relativement simple d'utilisation et que l'on apprécie particulièrement pour ses nombreuses fonctions « grand public » réellement bien pensées : c'est ainsi le cas du mode panorama très intéressant pour assembler trois images directement depuis l'appareil, du mode automatique intelligent (l'appareil commute automatiquement en mode macro, paysage... en fonction des caractéristiques de la scène) et enfin de son mode vidéo HD. Vraiment remarquable pour un compact, ce mode vidéo présente des spécifications qui n'ont pas à rougir de la comparaison avec certains caméscopes : l'enregistrement se fait en 1 280 x 720 pixels et le zoom optique 5 x reste disponible, qui dit mieux.

Là où le Z1285 pèche, c'est au niveau de la qualité d'image dont le niveau de détail est en retrait malgré une résolution record de... 12,2 millions de pixels. Cette résolution élevée présente un autre inconvénient, celui d'augmenter le délai d'enregistrement des images : même si le Z1285 dispose d'un mode d'acquisition rapide, il est en revanche dépourvu de mode d'enregistrement en continu. Il reste à revenir sur un mode macro trop distant et quelques petits « dysfonctionnements » qui impactent l'utilisation quotidienne, tel le flash qui se remet en position forcée à chaque fois que l'on revient en mode Automatique et les paramètres de date et heure qui sont réinitialisés à chaque changement de piles. Au final, le Z1285 apparait comme un modèle original, doté de suffisamment de qualités pour faire oublier ses faiblesses.

Kodak EasyShare Z1285

6

Les plus

  • Histogramme live
  • Mode panorama intégré
  • Mode automatique intelligent
  • Mode vidéo HD avec zoom optique actif

Les moins

  • Qualité de construction en retrait
  • Ni modes priorité, ni stabilisateur
  • Délai d'enregistrement des photos
  • Mode macro trop distant

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Ergonomie8

Fonctions8

Qualité d'image7



Galerie

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Panasonic Lumix DMC-LZ8

Avec le DMC-LZ8, Panasonic a signé un compact assez avancé doté d'un zoom optique relativement puissant (5 x) et qui pourrait presque être qualifié de grand-angle du fait du recul dont il permet de bénéficier en espaces confinés. Ce compact (tout comme le DMC-LZ10 annoncé dans le même temps) se distingue également par la présence des modes manuel et priorité ouverture et vitesse, ce qui intéressera les utilisateurs avancés habitués à contrôler tous les paramètres d'exposition. Ces atouts suffiront-ils pour faire d'eux une alternative aux compacts de la série TZ (voir cette brève) qui offrent un zoom plus puissant (10 x) et vraiment grand-angle mais qui s'obstinent à faire l'impasse sur les modes avancés ?

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Prise en mains

Contrairement au Casio Exilim EX-Z10, le Lumix DMC-LZ8 n'a rien d'un ultra-compact. Il s'agit d'un appareil qui ne cherche pas spécialement à être fin ou à attirer l'attention par un accent mis sur le design. L'arrière est occupé par neuf commandes qui favorisent un accès direct aux réglages. Les quatre touches du pad ne servent ainsi pas uniquement à la navigation mais également à activer le retardateur, passer en mode macro, appliquer une correction d'exposition ou encore modifier le fonctionnement du flash.

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Le LZ8 offre un accès rapide à de nombreux réglages


Cette volonté de faciliter l'accès aux réglages dont Panasonic témoigne régulièrement se ressent d'autant plus depuis que le constructeur a intégré une commande « Q. Menu » qui se présente comme un raccourci vers les paramètres les plus utilisés. Sans quitter l'interface de prise de vue, on peut à présent modifier la sensibilité, le mode autofocus, etc. Cette accessibilité est d'autant plus précieuse dans le cas d'un réglage comme celui de balance des blancs qu'elle permet d'apprécier directement à l'écran l'impact du changement de réglage.

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Concernant la construction de l'appareil proprement dite, on note la présence d'une poignée assez bien dessinée et dotée d'une bande caoutchoutée qui permet une meilleure adhérence. A l'arrière, le pouce vient se caler contre une petite butée bien venue. La carte Secure Digital et les piles AA bénéficient chacune d'un logement séparé maintenu par un cache dont la construction donne une bonne impression de robustesse.

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Du côté des modes

Qu'en est-il des modes de prise de vue proposés par le LZ8 ?

Mode automatique intelligent
Ce mode dont on trouve un équivalent sur le Kodak Z1285 est une idée que l'on ne peut que saluer, tant il est confortable de ne plus du tout avoir à se poser la question du mode le plus adapté. En optant pour le mode automatique intelligent, on permet à l'appareil de basculer automatiquement dans le mode le plus adapté à la scène (macro lorsque l'on vise un sujet rapproché, paysage lorsque l'on vise un sujet lointain...).

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Tout avancé qu'il est, le LZ8 n'oublie pas de donner aux débutants la possibilité de varier les prises de vue sans avoir à modifier les réglages (la commutation se fait ici automatiquement du mode macro au mode portrait)


Modes manuel et priorité
Pour modifier les valeurs d'ouverture et / ou de vitesse qui s'affichent en bas de l'écran, il suffit de presser la commande Exposure. L'appareil indique ensuite clairement à quelles touches se rapporter pour effectuer les changements souhaités. Le grand avantage du fonctionnement choisi par Panasonic est qu'il n'est pas nécessaire de verrouiller un paramètre pour pouvoir modifier le suivant.

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La modification des valeurs d'ouverture et de vitesse se fait rapidement et facilement au moyen des quatre touches du pad : modification de l'ouverture au moyen des touches gauche / droite...

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... puis modification de la vitesse au moyen des touches haut / bas


Les modes scène
Certains de ces modes (les plus courants) bénéficient d'un accès direct depuis la molette de sélection. On note à nouveau une subtilité comme les aime tant Panasonic, à savoir une déclinaison de chacun de ces modes principaux de façon à permettre de mieux qualifier la scène et de disposer ainsi des réglages les plus pertinents (ex. : Sports normal / Sports extérieur / Sports intérieur / Sports créatif).

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Les principaux modes scène profitent d'une déclinaison qui permet de mieux qualifier la scène et de disposer ainsi des réglages les plus pertinents


Les autres sont à aller chercher dans le détail de la position SCN qui donne ainsi accès à des modes aussi variés que Place, Ciel étoilé, Feu d'artifice, Neige, Bébé, Photo aérienne, etc. Sachez qu'ils existent, même s'il est vraisemblable que vous y aurez relativement peu recours.

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Les modes regroupés derrière la position scène sont ceux dont vous aurez le moins souvent l'utilité


Performances générales

L'écran se rafraichit progressivement (quoique sans précipitation), sans à-coup. De dimensions très classiques (2,5 pouces), ce LCD est l'un des plus convaincants à l'usage : il est en effet précis, bien contrasté et lumineux. Sa luminosité peut être modifiée rapidement au moyen de la commande Q. Menu évoquée plus haut : le LZ8 propose ainsi un réglage qui facilite la prise de vue au-dessus de la tête, simplement en modifiant les paramètres de l'écran de façon à lui assurer une meilleure lisibilité sous cet angle (ce que nos essais nous permettent de confirmer).

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Il est très facile de modifier la luminosité de l'écran de façon à bénéficier d'une meilleure lisibilité


Il n'y a ensuite rien à redire au sujet du zoom, loin de là. Pour un zoom de type électrique, il est quasi inaudible, très finement dosé et parfaitement progressif. On note ensuite la présence d'une astuce proposée à l'attention de ceux qui souhaitent avancer très rapidement sur la plage focale, à savoir une touche E. Zoom qui amène rapidement de 32 à 160 mm ou, lorsque vous êtes déjà en bout de zoom, de 160 mm à 256 mm (zoom x 8) à la faveur de la fonction Extended optical zoom qui permet d'augmenter la puissance du zoom en effectuant un recadrage logiciel autour du centre de l'image. Même si cela se fait à la faveur d'une perte de résolution (3 millions de pixels contre 8,3 en fonctionnement normal), cette astuce permet au besoin d'aller chercher un détail à une distance importante sans pour autant perdre en qualité d'image (l'Extended optical zoom n'a rien à voir avec un zoom numérique).

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A la faveur d'une perte de résolution (3 millions de pixels contre 8 en fonctionnement normal), vous pourrez augmenter la puissance du zoom


Au sujet du zoom toujours, on note que la barre de progression sur la plage focale est doublée d'une intéressante indication concernant la plage de netteté. Si l'appareil échoue à faire la mise au point, reportez-vous à cette indication : c'est peut-être que vous cherchez à photographier un sujet trop proche de vous.

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Le LZ8 rappelle quelle est la plage de mise au point


Qu'en est-il ensuite de la prise de vue en conditions de faible luminosité ? Le LZ8 met à disposition de l'utilisateur un stabilisateur décliné deux modes :
  • mode 1 : ce mode stabilise la prise de vue en permanence et permet ainsi de voir l'image stabilisée à l'écran ;
  • mode 2 : ce mode ne stabilise l'image qu'au moment du déclenchement ; il est réputé plus efficace.
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Prise de vue (1/8 de seconde à 100 Iso) sans stabilisateur puis avec stabilisateur sur « prise de vue »...

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... puis avec stabilisateur en mode « rafale » et enfin sur pied

Note :
  • Le LZ8 met à notre disposition un réglage permet de configurer une vitesse minimale en-deçà de laquelle la vitesse ne descendra pas. Sachant que les flous de bougé augmentent proportionnellement à mesure que la vitesse décroit, il s'agit d'une vraie précaution contre le flou.
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Il est possible de configurer une vitesse minimale en-deçà de laquelle l'appareil ne descendra pas


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Le mode Iso Intelligent
Toujours au sujet de la sensibilité, le LZ8 met à notre disposition un mode « Iso intelligent » conçu pour faciliter la capture de sujet en mouvement. Dès que l'appareil identifie la présence d'un sujet en mouvement dans son champ, il ajuste automatiquement les réglages de vitesse et de sensibilité de façon à figer ce déplacement. Dans le cas contraire, l'appareil restera à une sensibilité minimale de façon à préserver la qualité d'image. Dans ce même but d'avoir des photos aussi propres (c'est-à-dire exemptes de bruit numérique) que possible, le LZ8 vous permet de fixer une limite à la plage sur laquelle il lui est permis de varier : soit 400 Iso (la meilleure qualité d'image mais un gain en vitesse qui peut être insuffisant en conditions de très faible luminosité), soit 800 (une vitesse plus rapide mais une dilution des détails) soit enfin 1 600 Iso (la possibilité de photographier confortablement à main levée, mais une perte nette en qualité d'image). Malgré les limites de la montée en sensibilité que nous venons d'évoquer, ce réglage peut vous permettre d'être polyvalents lorsque vous photographiez des scènes variées (photo de groupe, photo d'ambiance, photo rapprochée...), et ce, sans avoir à modifier trop souvent les réglages de vitesse et de sensibilité.

Pour aller plus loin

En termes de réglages avancés, le LZ8 offre toutes les options courantes en terme de mesure de la lumière (multizones, centrale pondérée et spot). En ce qui concerne la mise au point, les options sont cette fois beaucoup plus nombreuses au point que l'on ne saura souvent pas laquelle choisir ou dans quelles circonstances opter pour l'une plus que pour l'autre. Voici un bref rappel des avantages des unes et des autres :
  • Détection des visages : le focus se fait automatiquement autour des visages que l'appareil identifie dans l'image. Le gain tient en une meilleure exposition et une meilleure netteté des personnes.
  • Autofocus sur 9 points : ce mode permet de prendre en compte jusqu'à 9 éléments dans le calcul de la netteté, et ce quel que soit leur position dans l'image.
  • Autofocus sur 3 points : ce mode permet de prendre en compte jusqu'à 3 éléments (situés au centre, à droite et à gauche) dans le calcul de la netteté contre 9 précédemment. Ce mode permet d'obtenir un gain sur le délai de mise au point.
  • Autofocus sur 1 point rapide : ce mode permet d'obtenir une mise au point rapide sur le sujet situé au centre de l'image. C'est le réglage par défaut.
  • Autofocus sur 1 point : même chose que précédemment sans l'accent mis sur la rapidité.
  • Spot : ce mode permet d'obtenir la netteté sur une partie très précise de l'image. Il est particulièrement intéressant en cas de prise de vue rapprochée, même s'il présente l'inconvénient de ne pouvoir être décentré.
La pertinence de ces modes (on pense particulièrement à ceux portant le qualificatif de rapide) reste donc à prouver, le gain en vitesse n'ayant rien d'évident : quoi qu'il en soit du mode choisi, un délai subsiste avant d'obtenir la netteté.

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Mode autofocus sur 9 points...

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... et mode de mesure spot


En ce qui concerne l'acquisition rapide d'image, le LZ8 permet d'opter entre deux réglages :
  • jusqu'à 3 images par seconde (enregistrement limité à 5 images consécutives) ;
  • jusqu'à 2 images par seconde (enregistrement limité à la capacité de la carte).
Le DMC-LZ8 permet d'effectuer une balance des blancs manuelle afin de disposer d'un rendu colorimétrique adapté aux éclairages ambiants. Il propose dans le même temps un réglage de la dominante qui prend la forme d'une barre de correction allant du rouge au bleu. Il est ainsi possible par ce moyen d'affiner le rendu coloré, de façon plus intuitive mais sans doute aussi moins précise qu'en effectuant la mesure manuelle évoquée plus haut.

Conclusion

Il est souvent difficile de pointer du doigt des défauts sur les appareils Panasonic et le LZ8 ne faillit pas à la règle. Bien construit, astucieux, complet au niveau des modes et réglages, ce compact donne vraiment une excellente impression générale.

Là où le LZ8 accuse du retard c'est - à la façon des autres compacts de la marque -, au niveau de la qualité d'image et plus spécialement de la gestion du bruit numérique. Dès les sensibilités les plus faibles, les images bénéficient d'un lissage qui gomme les fins détails et fournit rendu aquarellé. Lorsque l'on monte en Iso ensuite, le LZ8 est l'un des appareils les plus sujets aux variations chromatiques parasites, preuve que Panasonic dispose encore d'une grosse marge de progrès sur ce point sur lequel il est très attendu. Complet et plaisant à utiliser, le LZ8 est un appareil vraiment convaincant dont les images sont agréables à condition de ne pas y regarder de trop près.

Panasonic Lumix DMC-LZ8

8

Les plus

  • Modes priorité et manuel
  • Ecran lumineux et précis
  • Bien construit / Mode macro rapproché
  • Distribution des réglages astucieuse

Les moins

  • Images au rendu aquarelle
  • Gestion du bruit numérique

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Ergonomie9

Fonctions9

Qualité d'image7


Galerie

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Sony CyberShot DSC-W120

Le Sony CyberShot DSC-W120 a tout de ces ultra-compacts stylés comme Sony sait si bien les faire. Ce modèle se signale par sa qualité de construction et ses spécifications raisonnables : écran de 2,5 pouces, zoom 4 x et capteur de 7,2 millions de pixels. A l'heure où certaines spécifications s'envolent vers des sommets pas toujours heureux, le DSC-W120 a-t'il tout du bon choix ?

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88,9 x 58,4 x 22,9 mm pour 123 grammes


Prise en mains

Ni particulièrement fin, ni particulièrement épais, le DSC-W120 est un compact équilibré et à première vue assez classique. Les commandes - assez nombreuses -, sont regroupées à l'arrière de l'appareil. On trouve ainsi une molette de sélection des modes assez conviviale qui fait la part belle aux icônes, un pad dont les quatre touches sont configurées pour accueillir une fonction, deux commandes « Menu » et « Home » pour l'accès aux réglages et deux autres enfin dédiées aux fonctions de visualisation.

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Le DSC-W120 est fourni avec un câble multi-usage qui permet notamment de le relier directement à un téléviseur. Ce câble sera également bien utile en l'absence de lecteur de cartes externes (ou en cas de lecteur dépourvu d'emplacement pour les Memory Stick) pour décharger les photos. La carte est regroupée avec la batterie dans un même logement situé à la base de l'appareil.

Le W120 n'apporte pas de soin particulier au confort de prise en main : on ne remarque en effet ni poignée, ni pavé antidérapant. Ce compact a tout de même une apparence soignée, notamment au niveau de la façade qui dispose d'un beau revêtement en aluminium brossé. Pour conclure au sujet de l'apparence du W120, on signalera que le zoom est bien proportionné aux dimensions de l'appareil

Du côté des modes

Les modes sont accessibles depuis une molette marquée de nombreuses icônes.

Modes automatique et programme
Ces deux modes, qui se suivent sur la molette, prennent tous les deux en charge la majorité des réglages en lieu et place de l'utilisateur. Le mode Programme laisse toutefois une plus grande latitude à celui qui souhaite modifier quelques paramètres (balance des blancs, sensibilité, mode couleur, correction d'exposition...) et c'est bien ce qui constitue sa différence et sa supériorité par rapport au mode automatique.

Sur le DSC-W120, le mode automatique se double d'un mode « Easy » pensé pour rassurer les utilisateurs que la vue d'une commande de réglage, quelle qu'elle soit, effraie. Dans ce mode, les menus ne comportent plus que deux occurrences : Taille de l'image et flash.

Modes scène
Les modes qui suivent sont un mélange de modes scène classiques (crépuscule, plage, neige, feu d'artifice, portrait crépuscule et paysage) et de fonctions originales telles que « Flou artistique » et « Détection des sourires ».

La détection des sourires fait partie de ces fonctions qui montent, qui montent... comme en témoigne également sa présence sur le Casio Exilim EX-S10. Pour l'activer, il suffit d'enfoncer une première fois complètement le déclencheur. La détection des sourires passera alors en même attente pour se déclencher ensuite lorsque l'indicateur de niveau de sourire est atteint. Par rapport à son homologue Casio, cette fonction souffre d'un défaut qui tient au fait que l'on ne peut pas forcer le déclenchement lorsque celui-ci se fait attendre. La seule façon de s'en sortir est alors d'augmenter la sensibilité et de la passer sur la valeur « Modéré » ou « Elevé ». Certains trouveront que toutes ces manœuvres reviennent à se donner beaucoup de mal pour pas grand-chose, et ils n'auront pas forcément tort. Voilà une fonction à réserver à ceux qui ont l'esprit ludique.

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La détection des sourires selon Sony


Performances générales

Lors de scènes très contrastées, l'écran du DSC-W120 se comporte un peu comme celui du Kodak Easyshare Z1285, en ceci qu'il émet un léger cliquetis à chaque brusque variation de luminosité, qu'il demande un petit délai pour se rafraichir et enfin qu'il manifeste le même défaut (apparition de rayures verticales d'une teinte violacée) lorsque l'appareil vise une scène présentant de forts contrastes. Malgré ces faiblesses, l'écran est assez confortable, à la fois lumineux et précis. Le W120 bénéficie par ailleurs d'un viseur optique qui peut s'avérer utile en conditions de forte luminosité. Ce viseur présente toutefois lui aussi des limites en ceci qu'il est sujet à un problème de cadrage bien connu, l'image capturée étant amputée par rapport à l'image « vue » dans le viseur au moment du déclenchement. Quant au zoom, il émet un bruit de motorisation qui est, une fois n'est pas coutume, à peine perceptible. Il est par ailleurs assez finement dosé et fluide.

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L'écran verra se former des rayures verticales lors de scènes présentant de forts contrastes. Ce défaut ne l'empêche pas d'être à la fois assez lumineux et précis


Qu'en est-il ensuite de la photographie en basse lumière ? Pour photographier dans ce type de situation, vous pouvez faire appel au mode « Sensibilité élevée », conçu pour adopter automatiquement les plus hautes valeurs ISO, ce qui vous permet de faire l'impasse sur le flash. Le W120 permet également d'activer le stabilisateur (appelé ici SteadyShot ) qui dispose de deux modes, « prise de vue » et « rafale » :
  • prise de vue : le stabilisateur est activé lorsqu'on enfonce le déclencheur à mi-course ;
  • rafale : le stabilisateur est activé en permanence.
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Prise de vue (1/3 de seconde à 100 Iso) à main levée puis avec stabilisateur sur « prise de vue»...

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... puis avec stabilisateur en mode « rafale » et enfin sur pied


Conclusion

Fin mais sans excès, et bien construit malgré l'absence de poignée et de pavé antidéparant, le DSC-W120 a tout d'un appareil bien équilibré. A part la sensibilité qu'il est excessif de vouloir pousser jusqu'à 3 200 Iso comme ce compact le permet, les autres spécifications sont raisonnables et bien pensées. Ainsi, malgré une gestion des forts contrastes qui laisse à désirer, l'écran du DSC-W120 se signale par une bonne luminosité et un bon niveau de détail, sans compter qu'il peut compter sur l'aide du viseur optique lorsque la lumière ambiance devient excessive. Ensuite, de tous les appareils regroupés dans ce comparatif, c'est celui qui présente la meilleure qualité d'image au point que dans son cas on pourra presque parler de piqué. Cela rend d'autant plus regrettable la présence d'aberrations chromatiques particulièrement prononcées sur ce modèle.

On retiendra ensuite au sujet de cet appareil qu'il est l'un des rares avec le Panasonic Lumix LZ6 à bénéficier d'un authentique système de stabilisation, dispositif on ne peut plus souhaitable sur ce genre d'appareils sur lesquels la montée en sensibilité ne se fait jamais sans douleur. Le DSC-W120 est enfin un appareil qui se signale par sa simplicité, et malgré quelques concessions faites aux fonctions tendance telles que la détection des sourires. Qu'à cela ne tienne, ceux qui apprécient les fonctions ludiques sauront l'utiliser tandis que les autres pourront compter sur le traditionnel « Souriez ! » pour obtenir des clichés pleins de gaieté.

Sony Cyber-shot DSC-W120

8

Les plus

  • Viseur optique
  • Mode macro rapproché
  • Stabilisateur optique
  • Qualité des images

Les moins

  • Ecran : problème lors de forts contrastes
  • Fortes aberrations chromatiques
  • Confort de prise en main

0

Ergonomie7

Fonctions8

Qualité d'image8


Galerie

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Le face à face en images

De quoi est capable chaque appareil lorsqu'il s'agit de photographier un sujet rapproché ou distant, de rapporter un cliché après le coucher du soleil, ou encore d'enregistrer une petite séquence vidéo ? La réponse en images.

Paysage

Cette prise de vue en grand-angle permet d'apprécier le niveau de détail de chacun des appareils. Les modèles qui sortent du lot sont les Panasonic Lumix LZ8 et Sony Cyber-shot DSC-W120, ce dernier étant capable de restituer des images vraiment propres, contrastées et précises. Les appareils en retrait sont à l'inverse les Canon PowerShot A580 et Kodak EasyShare Z1285 : le contour des joints y est moins précis et les formes moins segmentées. On ne peut toutefois pas s'attendre au même niveau de détail selon que l'on considère un détail situé au centre, dans la périphérie de l'image ou encore dans l'arrière-plan. C'est ce dont témoigne bien un appareil tel que le Sony Cyber-shot DSC-W120. Ces photos nous informent enfin sur la capacité des appareils à bien gérer les forts contrastes sans produire d'aberrations chromatiques, ces franges de couleur qui viennent parfois se loger en périphérie des objets. Les plus sensibles à ce phénomène sont les Casio Exilim EX-S10 et Sony Cyber-shot DSC-W120, tandis qu'à l'inverse le Panasonic Lumix DMC-LZ8 présente des images qui en sont presque exemptes.

Canon PowerShot A580 Casio Exilim EX-S10
Détail central, 80 Iso Détail central, 50 Iso
Détail périphérique Détail périphérique


Kodak EasyShare Z1285Panasonic Lumix DMC-LZ8 Sony CyberShot DSC-W120
Détail central, 100 Iso Détail central, 100 IsoDétail central, 100 Iso
Détail périphérique Détail périphérique Détail périphérique
   


Nuit

Cette photo de nuit permet d'apprécier à nouveau le niveau de détail des clichés délivrés par chacun de ces appareils : malgré l'allongement du temps de pose ou la montée en sensibilité, les images restent-elles propres ? On remarque pour commencer que la stratégie du Canon PowerShot A580 de monter en sensibilité n'est pas la plus heureuse : de tous les modèles regroupés ici, c'est celui qui présente l'image la plus bruitée. Ceux qui présentent ensuite les résultats les plus convaincants sont à nouveau les Panasonic Lumix DMC-LZ8 et Sony CyberShot DSC-W120 : les fins détails (feuillages, poignées de portières...) restent bien discernables. Restent ensuite les clichés des Casio Exilim EX-S10 et Kodak EasyShare Z1285 qui restent propres tout en témoignant d'un léger déficit de détails.

Canon PowerShot A580 Casio Exilim EX-S10
250 Iso - f/2,6 - 1/8 sec 50 Iso - f/2,8 - 1/2 sec
Détail Détail


Kodak EasyShare Z1285Panasonic Lumix DMC-LZ8 Sony CyberShot DSC-W120
64 Iso - f/2,8 - 1 sec 125 Iso - f/3,3 - 1 sec 100 Iso - f/2,8 - 1/2 sec
Détail Détail Détail
   


En mode macro

Lorsque l'on tente de photographier en s'approchant au plus près du sujet, on remarque du premier coup d'œil que tous les appareils ne sont pas logés à la même enseigne. Le mode macro du Kodak EasyShare Z1285 est ainsi si lointain qu'il mérite à peine ce qualificatif. Seul le Sony CyberShot DSC-W120 (et dans une moindre mesure le Panasonic Lumix DMC-LZ8 dont le cliché est ici manquant) peut vraiment prétendre faire de la photographie rapprochée. Et encore, nous sommes loin avec ces deux appareils des rapprochements jusqu'à un cm dont sont capables certains modèles, notamment chez Ricoh et Canon.

Canon PowerShot A580 Casio Exilim EX-S10


Kodak EasyShare Z1285Sony CyberShot DSC-W120

On monte en sensibilité !

La montée en sensibilité est une des épreuves les plus délicates pour un appareil. En effet, monter en sensibilité (c'est à dire opter des valeurs du type 400 Iso, 800 Iso et plus) s'accompagne inévitablement de l'apparition du « bruit numérique », c'est-à-dire de pixels colorés parasites disséminés dans l'image. Ce bruit, qui devient plus conséquent à mesure que l'on adopte des valeurs élevées, prend une apparence différente selon les appareils. Très coloré chez certains, très fin chez d'autres... les appareils sont inégaux devant le phénomène. Certains seront pénalisés pour gérer le bruit par des pixels trop nombreux sur un petit capteur, tandis que d'autres se sortiront bien de l'exercice de montée en sensibilité du fait de la qualité du traitement du signal qu'ils reçoivent. Pourquoi photographier comme nous l'avons fait, valeur après valeur, une même image ? Tout simplement pour savoir celle qui sera à ne pas dépasser (400 Iso le plus souvent), pour conserver une bonne qualité d'image.

Une question viendra à l'esprit de beaucoup : pourquoi monter ainsi en sensibilité si c'est pour rapporter des clichés dont les plus fins détails sont perdus au milieu de pixels de couleur ? Tout simplement parce que sensibilité et vitesse d'obturation sont liées et que monter en sensibilité permet de diminuer de façon inversement proportionnelle le temps de pose. Essayez. Si votre appareil annonce un temps de pose de 1 seconde à 100 Iso, adoptez la valeur de 200 Iso et ce temps de pose passera à 0,5 seconde. Passez ensuite à 400 Iso et il ne sera plus que de 0,25 seconde, vous permettant ainsi de photographier à peu près sereinement à main levée, sans redouter de bouger pendant la capture et donc de rapporter une photo floue. Magique ! Monter en Iso permet ainsi de photographier en intérieur ou dès que la lumière manque tout en bénéficiant d'un délai d'obturation raisonnable, et donc de laisser le flash là où il est. Toutefois, avant de goûter au plaisir de la photo sans flash et en haute sensibilité, il convient de savoir qu'elle est la sensibilité limite à ne pas dépasser (oubliez les 800 Iso si les photos sont par trop bruitées). Ce type de photo est en effet toujours un compromis avec la qualité d'image, et celles que nous proposons ici sont là pour vous aider à caractériser le bruit de l'appareil et à identifier cette limite.

Canon PowerShot A580 Casio Exilim EX-S10
80 Iso 50 Iso
100 Iso 100 Iso
200 Iso 200 Iso
400 Iso 400 Iso
800 Iso 800 Iso
1 600 Iso1 600 Iso


Qu'en est-il de la capacité des Canon PowerShot A580 et Casio Exilim EX-S10 à monter en sensibilité ? On note pour commencer que le bruit numérique reste dans les deux cas très peu coloré. La valeur de 800 Iso peut dans les deux cas être considérée comme limite dans la mesure où toute l'image est alors affectée. Pour autant, le PowerShot A580 s'en sort mieux du fait d'un grain qui reste relativement fin et donc moins destructif.

Kodak EasyShare Z1285Panasonic Lumix DMC-LZ8 Sony CyberShot DSC-W120
100 Iso 100 Iso 100 Iso
200 Iso 200 Iso 200 Iso
400 Iso 400 Iso 400 Iso
800 Iso 800 Iso 800 Iso
1 600 Iso1 600 Iso1 600 Iso
  
  3 200 Iso


Le traitement mis en œuvre par le Kodak EasyShare Z1285 est loin d'être mauvais, l'image gagnant en grain à mesure que l'on monte en sensibilité sans pour autant que les couleurs soient modifiées. Il en va tout autrement du Panasonic Lumix LZ8 dont les images présentent des taches colorées. Reste enfin le cas du Sony CyberShot DSC-W120 dont les valeurs les plus élevées (3 200, 1 600 voire 800 Iso) sont vraiment à déconseillées du fait d'une perte importante au niveau des détails et des teintes.
  • Note : Pour cette série de prises de vue, c'est un détail de la boîte du logiciel Nero 8 qui est à l'honneur.

Le face à face en images : on tourne !

Même si ce n'est pas là leur utilité première, les appareils photo numérique sont souvent sollicités pour tourner de petites séquences bien utiles lors de situations où une vidéo peut en dire plus long qu'une ou plusieurs images. Les courtes séquences que nous vous proposons sont destinées à vous aider à vous faire une idée des performances de l'appareil dans ce mode.

Canon PowerShot A580
L'enregistrement se fait soit en 640 x 480, soit en 160 x 120, cette dernière résolution permettant d'obtenir un fichier plus compact à même d'être envoyé par mail. On note que l'enregistrement peut se faire dans l'un ou l'autre des nombreux modes couleur de l'A580 (neutre, sépia, noir et blanc...)

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En mode lecture, les séquences peuvent être visionnées au ralenti ou image par image.


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Téléchargez cette vidéo :


Casio Exilim EX-S10
Pour ce qui est de la vidéo, l'EX-S10 fait appel au codec H.264, c'est-à-dire le format vidéo adopté notamment par YouTube et Apple pour son iPod. L'enregistrement se fait soit à la classique résolution de 640 x 480 pixels (ratio 4:3), soit en 848 x 480 qui correspond au format panoramique 16:9. Ceux qui souhaitent ensuite bénéficier d'une résolution encore supérieure peuvent se tourner, toujours chez Casio, vers l'étonnant EX-F1, un bridge capable d'enregistrer 60 images par seconde à pleine résolution. On note ensuite qu'il est possible de prendre des photos pendant l'enregistrement de la séquence, mais que seul le zoom numérique est actif.

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Téléchargez cette vidéo :


L'EX-S10 se signale par la présence d'un déclencheur dédié au mode vidéo qui oblige à revoir ses habitudes. Bien souvent, en effet, pour mettre fin à une séquence, on se sera tenté de presser le déclencheur, ce qui n'aura d'autre résultat que d'enregistrer un cliché et de rater la fin de la séquence le temps que l'on s'aperçoive de notre erreur.

Kodak EasyShare Z1285
Le mode vidéo du Z1285 a vraiment de quoi retenir l'attention et ce pour plusieurs raisons :
  • la possibilité d'enregistrer en 1 280 x 720, soit une résolution haute définition que même la plupart des caméscopes ne proposent pas à l'heure actuelle ;
  • la possibilité de bénéficier d'un autofocus en continu.
On note enfin la disponibilité en option d'une station de connexion pour TV HD.

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Téléchargez cette vidéo :


Panasonic Lumix DMC-LZ8
L'enregistrement se fait ici en 640 x 480, 320 x 240 à 30 ou 10 images par seconde. Il est également possible d'enregistrer des séquences au format 16:9 (848 x 480 à 30 i/s). Les fichiers obtenus sont de type QuickTime Motion JPEG.

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Téléchargez cette vidéo :


Sony CyberShot DSC-W120
L'enregistrement se fait ici en 640 x 480 à.30 ou 16 images par seconde, ou en 320 x 240 à 8,3 images par seconde.

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Téléchargez cette vidéo :

Conclusion

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Opter pour un compact à moins de 200 euros revient-il à faire trop de concessions ? Pas si sûr. Il est toutefois impossible de donner une réponse unanime tant l'on constate, dans notre panel de modèles, de disparités en termes de fonctions, de qualité d'image et de construction. Rien d'inquiétant toutefois dans la mesure où celà tient comme toujours au fait qu'il faut savoir privilégier certaines caractéristiques au detriment d'autres, et ce qu'il s'agisse d'un appareil à 200 ou 400 euros.

Seuls certains appareils (les Kodak EasyShare Z1285 et Panasonic Lumix DMC-LZ8) disposent ainsi d'un mode manuel tandis que les autres privilégient les modes scène et automatiques. Certains autres portent une véritable attention au design (Casio Exilim EX-S10 et Sony Cyber-shot DSC-W120) tandis que d'autres privilégient le confort d'utilisation au détriment de la robustesse (Canon PowerShot A580). Certains se dotent ensuite de toutes les fonctions à la mode (Casio Exilim EX-S10 et Panasonic Lumix DMC-LZ8) tandis que d'autres préfèrent s'en tenir aux fonctions qui ont fait leurs preuves, etc.

Le fait que tous ces appareils mettent l'accent sur des points différents permet à chacun d'opter pour le modèle le plus en phase avec ses priorités, ce qui est somme toute l'exercice qui attend chacun de nous au moment de l'achat. La dernière chose à pointer en conclusion est le fait qu'aucun appareil ne démérite pour ce qui est de la rapidité de mise au point (point faible des appareils d'il y a trois ans et plus) et que la plus grosse marge de progrès reste la gestion du bruit numérique.

L'un de ces compacts vous intéresse ? Retrouvez-le dans le :
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Comparer les prix du Canon PowerShot A580
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Comparer les prix du Casio Exilim EX-S10
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Comparer les prix du Kodak EasyShare Z1285
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Comparer les prix du Panasonic Lumix DMC-LZ8
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Comparer les prix du Sony Cyber-shot DSC-W120

Anne Baudry
Par Anne Baudry

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