Les téléphones tactiles phares de la rentrée

Paul-Emile Graff
Publié le 04 septembre 2009 à 15h00

Introduction

L'intégration de fonctions téléphoniques sur les PDA ainsi que la naissance de l'iPhone d'Apple ont fortement dopé le marché des mobiles tactiles. Désormais, la majorité des grands constructeurs proposent un panel d'appareils intégralement contrôlables à l'aide de l'index (les stylets ancestraux semblent être en voie de disparition). Ce qui il y a peu faisait figure de niche s'est progressivement transformé en marché de masse dans lequel le consommateur peine parfois à trouver ses marques. Pour faire le point, nous vous proposons de réaliser un tour d'horizon des mobiles phares qui composent l'offre de la rentrée ! Attention, votre futur compagnon électronique se cache peut-être dans les pages qui vont suivre !


À l'heure actuelle, la part de marché des tactiles reste inférieure à celle des téléphones mobiles classiques (environ 25 % des ventes à l'heure ou nous écrivons ces lignes). Toutefois, les interfaces sensitives tendent à remplacer progressivement les téléphones à pavés numériques. En effet, on constate que la part de marché des mobiles conventionnels est en repli. Si vous avez décidé de franchir le cap, ou si vous souhaitez remplacer votre vieux tactile, nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec les meilleurs modèles du moment. À première vue, on pourrait penser qu'un unique appareil est en mesure de tirer son épingle du jeu. La réalité est tout autre : n'oubliez pas que le choix final d'un Smartphone n'est pas immuable, il dépend toujours du profil de l'utilisateur final !

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Sommaire :
  • Introduction
  • Test de l'iPhone 3G S
  • Test du BlackBerry Storm
  • Test du Nokia n97
  • Test de l'Xperia X1
  • Test de l'HTC Diamond 2
  • Test du HTC Touch HD
  • Test du HTC Hero
  • Test du Samsung Galaxy
  • Test du Samsung Player Star
  • Tableau récapitulatif des caractéristiques techniques
  • Conclusion

    Test de l'iPhone 3G S

    Présentation des particularités du mobile en vidéo



    Prise en mains et présentation du système d'exploitation

    On ne présente plus l'iPhone d'Apple. Certains utilisateurs jurent uniquement par ce mobile, d'autres s'insurgent contre ses défauts. On n'aime ou on n'aime pas, mais dans tous les cas, le Smartphone de la firme de Cupertino ne laisse pas indifférent. Mettons les querelles qui opposent les utilisateurs pro ou anti iPhone de côté quelques instants. Il ne s'agit pas de prendre parti, mais plutôt d'émettre un jugement impartial. Il faut bien admettre qu'à l'heure actuelle, l'iPhone OS 3.0 est probablement l'un des systèmes mobiles les plus simples à prendre en mains. À cela s'ajoute un navigateur Web intégré hors pair ! Depuis ses premières versions, Safari Mobile s'est imposé comme étant LE meilleur butineur de poche ! L'arrivée d'Android (système nomade de Google) a donné naissance à un challenger de taille (Chrome lite), mais le navigateur d'Apple parvient tout de même à conserver l'avantage.

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    Interface parfaitement fluide, navigateur Web exceptionnel, ergonomie générale excellente. Pas de doutes, l'iPhone confirme son statut de Roll des Smartphones.


    Équilibrons cette fois la balance en abordant les quelques points négatifs. Avant de commencer à comparer l'iPhone à la concurrence, il ne faut pas oublier de prendre le facteur prix en considération. Même si actuellement, l'iPhone 3G se positionne sur une fourchette tarifaire acceptable, le nouveau modèle (iPhone 3G S) joue dans la coure des grands. Libre d'abonnement, ce Smartphone est l'un des plus onéreux du marché. On pourra également parler du manque d'ouverture de la firme à la pomme et de quelques lacunes plus ou moins gênantes. Par exemple, la pile Bluetooth est bridée (voir partie musicale), il est impossible d'utiliser la mémoire interne sur un ordinateur sans passer par le sacro-saint iTunes, la batterie n'est pas amovible, l'appareil photo est limité (pas de flash, pas de zoom) et aucun objectif visiophonique n'a été implanté en façade.

    Malgré cela, les qualités indéniables du système (simplicité, convivialité, fluidité) font vite oublier ces petits défauts aux utilisateurs convaincus. Alors, Smartphone de rêve ou gadget pour geek ? Pour apporter de l'eau au moulin, voyons ce que l'iPhone 3G S nous réserve !


    Téléphonie, agenda et répertoire

    L'interface regroupant les possibilités d'appels est à l'image du reste de système d'exploitation : sa prise en mains est immédiate. En tapotant la touche virtuelle « Téléphone », on accède à un écran subdivisé en cinq rubriques (onglets implantés sur la partie basse). La première regroupe les contacts favoris, la seconde liste l'historique des appels entrants et sortants, la quatrième ouvre le carnet d'adresses et enfin, les deux suivantes permettent d'accéder à un pavé numérique tactile ainsi qu'aux messages vocaux. Cette organisation logique donne la possibilité de passer un appel en toute facilité. On apprécie également l'excellente fluidité du gestionnaire de contacts tactile. L'ensemble se manie avec une précision redoutable.

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    Difficile de faire plus pratique : les menus téléphoniques de l'iPhone frisent la perfection.


    Pour ce qui est de la qualité d'écoute cette fois, comme avec la majorité des modèles éprouvés dans ce test, nous n'avons pas rencontré de difficultés particulières. Le volume est suffisant, on ne déplore aucune coupure en zone de couverture et notre interlocuteur a pu constater que le micro répondait parfaitement aux attentes. On apprécie également la désactivation automatique de l'écran (basée sur le capteur de proximité) lorsque l'appareil est posé verticalement contre l'oreille. Cette délicate attention évitera les mauvaises manipulations du bout de l'oreille.

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    Le calendrier (synchronisable) ne déroge pas à la règle : il est extrêmement simple à utiliser.



    Le multimédia (audio et vidéo)



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    L'iPhone aime la musique, et la musique lui rend bien. Logiquement, il bénéficie de l'expérience d'Apple dans le domaine des baladeurs avec les générations successives de l'iPod. Concernant la partie musicale, on apprécie particulièrement l'affichage des pochettes basé sur Coverflow (effet 3D), le limiteur de volume, l'option Genius (proposition de morceaux dont le style est similaire) ainsi que bien sûr, le rendu sonore. De plus, en fonction des morceaux, il est possible de choisir plusieurs profils de préréglages (Rock, Pop, Dance, etc.). Différents autres petits détails sympathiques témoignent de l'esprit de perfection qui semble avoir animé les développeurs de l'iPhone OS. Par exemple, lorsqu'on débranche le casque audio, la musique se coupe automatiquement. Autre bonne idée : quand l'appareil est verrouillé, il est tout de même possible d'atteindre les contrôles du lecteur multimédia en réalisant une double pression sur la touche « Home ».

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    Le lecteur audio (iPod) est un modèle de convivialité. L'expérience d'Apple dans ce domaine n'est plus à prouver.


    Du côté de la partie vidéo, les prouesses ne sont pas forcément au rendez-vous, mais l'atout « écran » sauve largement la face. Commençons par les défauts : les codecs vidéo pris en charge ne sont pas exhaustifs et malheureusement, le célèbre format Divx est illisible. Au final, l'appareil est limité au format .MP4. On aurait pu espérer qu'iTunes permette de corriger le tir en proposant un module de conversion vidéo digne de ce nom, mais en réalité, il n'en est rien. Résultat des courses, la plupart du temps, il sera préférable de retraiter ses fichiers vidéo en passant par un logiciel tiers comme MediaCoder ou (pour plus d'informations, n'hésitez pas à consulter notre article sur les convertisseurs vidéo pour iPhone et iPod touch).

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    Il faudra souvent passer par une phase de conversion préliminaire pour transformer son iPhone en cinéma de poche.


    Au final, le même si le lecteur n'est pas un modèle de compatibilité, il faut tout de même avouer qu'il parvient à s'acquitter de sa tâche avec brio. En effet, les fichiers .MP4 sont lus avec une fluidité impeccable. D'autre part, la partie vidéo de l'iPhone 3G S est rehaussée par l'excellent écran panoramique haute résolution (480x320) de 3.5 pouces.


    La photo

    L'iPhone 3G S est « uniquement » équipé d'un objectif photo de 3 mégapixels avec autofocus. Comparée à certains concurrents, cette valeur pourrait paraitre dérisoire. Pourtant, il est important de comprendre que la résolution d'un objectif est loin d'être l'unique paramètre déterminant. À titre d'exemple, la qualité des clichés qui étaient réalisés avec l'APN 2 mégapixels de l'iPhone 3G surclassaient la plupart des photos prises avec un mobile concurrent de résolution équivalente.

    Lorsqu'on passe par une phase de pratique (voir clichés ci-dessous), on s'aperçoit qu'un dépit de sa faible résolution, l'appareil numérique qui équipe l'iPhone 3G S parvient à réaliser des clichés d'excellente facture. De plus, concernant l'autofocus, les ingénieurs d'Apple ont eu la bonne idée de permettre de choisir la zone de mise au point en touchant simplement l'écran avec son index.


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    Malgré sa faible résolution, l'iPhone parvient à réaliser des clichés de bonne facture.


    Pour finir sur la partie photo, il est important de rappeler une nouveauté par rapport à l'iPhone 3G. Désormais, il est possible de capturer des séquences vidéo ! Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette fonctionnalité est loin de faire office de simple gadget. En effet, les vidéos capturées par l'iPhone 3G S sont belles et fluides. Certes, les fichiers ainsi générés n'auront par la prétention de rivaliser avec ce que l'on pourrait obtenir avec un caméscope d'entrée de gamme. Ceci étant dit, le niveau de détail est tout de même suffisant pour immortaliser les bons instants du quotidien. Autre point fort, il est possible de réaliser des petits montages basiques directement depuis le Smartphone lui-même (modification du point d'entrée et point de sortie).

    Finalement, on regrettera peut-être simplement l'absence d'un flash de type LED (par exemple). En environnement idéal (journée ensoleillée, par exemple), l'iPhone 3G S s'en sort plutôt bien, mais il ne faudra pas compter s'éloigner de ce cas de figure sous peine de voir la qualité se dégrader de façon significative.


    GPS et géolocalisation

    Tout comme l'iPhone 3G, l'iPhone 3G S est équipé d'une puce GPS interne. Il sera donc possible d'utiliser l'un des deux logiciels de Navigation qui ont été publiés sur l'AppStore il y a peu (Navigon ou TomTom). Bien sûr, dans les deux cas, il faudra à nouveau passer à la caisse. En effet, il faut compter environ 70 euros pour acquérir une cartographie France. Quand aux versions Europe, elles sont souvent facturées la « modique » somme de 100 euros. D'origine, l'appareil n'intègre pas de solution de navigation routière complète. L'iPhone est fourni avec Google Maps mais pour l'instant, ce programme n'intègre pas d'option de guidage vocal ou visuel.

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    Une boussole fait son apparition sur le 3G S / À droite : Google Maps


    Finalement, l'iPhone 3G S apporte-t-il un petit plus par rapport à son petit frère en matière de navigation ? La réponse est positive. Tout d'abord, comme la dernière lettre de son nom l'indique, l'iPhone 3G « S » (pour « speed ») bénéficie d'un processeur plus rapide. À cela s'ajoute une mémoire vive qui a été multipliée par deux (256 Mo contre 128 avec le modèle Edge et 3G). Les logiciels de navigations (Web et GPS) sont souvent lourds, ce petit coup de pouce leur permettra de mieux s'exprimer. D'autre part, un nouveau composant est venu se greffer en complément de la puce GPS. Nous faisons allusion à la boussole numérique ! Il ne s'agit pas d'une révolution, mais cette puce permet d'ajuster automatiquement une carte (Google Maps, au hasard) pour faire correspondre son orientation avec celle des pôles terrestres.

    La navigation Web

    Inutile de tergiverser : à l'heure actuelle, le navigateur qui équipe l'iPhone (Safari Mobile) est l'un des meilleurs programmes du genre, si ce n'est LE meilleur. Dès ses débuts, l'application a soufflé un vent de fraicheur en proposant un confort de navigation très proche de celui d'un navigateur « desktop ». D'autre part, Apple a été le premier constructeur à proposer une orientation automatique de l'écran basée sur l'accéléromètre intégré.

    Depuis la sortie du firmware estampillé 3.0 (guide disponible sur Mobinaute , lien externe), un certain nombre options bienvenues on fait leur apparition. Désormais, le programme est capable de retenir les informations de login (pseudo et mot de passe). Côté multimédia, le Streaming http est maintenant pris en charge. Pour l'instant, ce mode de diffusion multimédia est utilisé de façon confidentielle, mais à l'avenir, il devrait se généraliser.

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    Safari Mobile est tout bonnement exceptionnel.


    Enfin, sans surprises, la partie Web profite également des excellentes performances techniques de l'appareil. La quantité conséquente de mémoire vive ainsi que le processeur véloce contribuent à accélérer les chargements de page de façon significative. Sur l'iPhone 3G S, les sites lourds s'ouvrent avec une vitesse fulgurante ! Pour vous donner une idée, nous avons réalisé les mesures suivantes :

    SmartphoneType de connexionSite ouvert Temps
    iPhone 3Gs Wi-FiClubic.com5 secondes
    iPhone 3GsWi-FiMobinaute.com6 secondes
    iPhone 3GWi-FiMobinaute.com15 secondes
    iPhone 3GWi-FiClubic.com23 secondes


    Aussi incroyable que cela puisse paraitre, l'iPhone 3G S est presque en mesure de rivaliser avec les grands navigateurs « desktop »...

    Au final

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    L'iPhone 3G S est un appareil séduisant à plus d'un titre, même si quelques défauts plus ou moins gênants subsistent. Par exemple, on regrette vraiment qu'il soit toujours impossible de changer la batterie. Du côté des interfaces sans fil cette fois, on ne peut que regretter que la couche Bluetooth soit aussi limitée (pas de transferts de fichiers, pas d'AVRCP, etc.). Autre reproche de taille : non seulement il est impossible d'ajouter une carte mémoire mais en plus, on regrette qu'Apple n'ait pas intégré un mode « mémoire de masse » pour transformer le mobile en disque flash USB lorsque le besoin se fait sentir.

    Bref, nul n'est parfait et l'iPhone 3G S ne déroge pas à cette règle ancestrale. Un appareil (mobile ou autre) est fait d'une succession de points positifs et négatifs. La question finale est de savoir si les bons côtés prévalent sur le mauvais. La réponse à cette question dépendra des utilisateurs, mais pour notre part, il ne fait aucun doute que nous tenons là l'un des tout meilleurs Smartphones disponibles sur le marché. Plusieurs points expliquent notre engouement. Tout d'abord, on ne peut que s'incliner devant la facilité d'utilisation du système d'exploitation. Au sein de l'iPhone OS, tout semble avoir été pensé pour que l'ergonomie soit optimale, à commencer par le bouton « Home » qui raccompagne instantanément les brebis égarées sur la page d'accueil. Autre atout de taille, le moteur d'indexation (Spotlight) qui a fait son apparition depuis la version 3.0 du frimware permet de trouver instantanément un programme, une fiche contact, ou un événement du calendrier en saisissant simplement une chaine de caractères. Pour le reste, la prise en main enfantine de l'iPhone permet de maitriser un appareil pourtant complexe en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. En bref, le système est un modèle d'accessibilité qui conviendra à toutes les tranches d'âge, et pas seulement aux experts du genre.

    De plus, le mobile d'Apple est simple, mais pas simpliste. D'origine, l'appareil est équipé d'une suite logicielle qui fait rougir la majorité des systèmes mobiles concurrents qui disposent pourtant d'une antériorité supérieure. Nous pensons par exemple à l'excellent client mail qui a spécialement été étudié pour pouvoir être utilisé avec les principaux services de courriel actuel (Yahoo, Hotmail, Gmail, Exchange, etc.). Pour consulter les vidéos d'YouTube cette fois, il est inutile d'ajouter un quelconque programme : sorti de la boite, l'iPhone est déjà équipé du lecteur officiel. La liste est loin de s'arrêter à ces deux applications. On pourrait ajouter l'enregistreur vocal, le bloc note, Spotlight, le module de capture d'écran, Google Maps, etc. Non seulement Apple livre un système clef en main, mais en plus, il sera possible de faire son choix parmi une foule de programmes en passant par la case AppStore.

    Finalement, même si les avancées ne sont pas fulgurantes depuis l'iPhone 3G, le Smartphone conserve son statut de référence dans le domaine des mobiles multimédia haut de gamme.



    iPhone 3G S

    8

    Les plus

    • Convivialité et fluidité du système
    • Taille de l'écran / AppStore
    • Reconnaissance vocale
    • Navigateur Web impressionnant

    Les moins

    • APN sans flash / Pas de mode mémoire USB
    • Pas de visio / Pas de radio FM
    • Batterie non amovible / Prix / Pas d'AVRCP

    0

    Fonctionnalités9

    Ergonomie10

    Autonomie8

    Accessoires5





    Galerie photo (cliquez pour agrandir)

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    Le design épuré avant-gardiste ne passe pas inaperçu.


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    Prise jack audio standard / Le Smartphone d'Apple à une taille de guêpe.


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    Touche de menu et APN trois mégapixels.

    Test du BlackBerry Storm

    Présentation des particularités du mobile en vidéo



    Prise en mains et présentation du système d'exploitation

    Le BlackBerry Storm est le premier mobile de la marque à intégrer un écran tactile. Ce Smartphone rame donc à contre-courant dans la mesure où jusqu'ici, le constructeur canadien s'était distingué en commercialisant exclusivement des appareils dotés de claviers physiques (caractéristique qui est prisée par les accrocs au mail itinérant).

    Cette marque de fabrique « RIM » absente sur le Storm explique probablement pourquoi le célèbre constructeur a choisi d'opter pour un dispositif tactile particulier. En effet, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le Storm ne fait pas totalement l'impasse sur la sensation de toucher qui est procuré par un pavé de touches conventionnel. Le Storm surprend en proposant un écran tactile... cliquable ! Pour activer une touche virtuelle, il ne suffit pas de poser son doigt sur l'écran, il faut également exercer une pression sur ce dernier pour enclencher une touche. Autant l'avouer de suite, cette interface n'est pas vraiment intuitive. Après une certaine période d'utilisation, on parvient à dompter le dispositif (ou pas), mais au premier contact, on ne peut s'empêcher d'être dubitatif.

    Concernant le système proprement dit, même si l'ergonomie reste honnête, on regrettera que différents bugs plus ou moins gênants persistent. Certes, avec la dernière mise à jour, les dysfonctionnements les plus gênants ont été gommés. Ceci étant dit, comme nous pourrons le voir dans ce test, plusieurs points d'ombre subsistent.

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    L'interface sobre est claire et personnalisable.


    Téléphonie, agenda et répertoire

    Concernant la qualité des conversations téléphoniques, les futurs acquéreurs n'auront pas de soucis à se faire. La qualité d'écoute est bonne et l'interlocuteur n'aura pas à déplorer de problèmes particuliers. En revanche, les choses se gâtent lorsqu'on constate que le mobile ne verrouille pas l'écran lorsqu'on le porte à son oreille. Ce minimum est fourni avec la quasi-totalité des appareils concurrents, il est vraiment dommage que le Storm fasse exception à la règle. Cet oubli semble être dû à l'absence de capteur de proximité. Pour corriger ce défaut, il faudra se rendre sur l'App Word (kiosque de téléchargement d'applications de BlackBerry) pour télécharger un utilitaire (souvent payant) capable de verrouiller automatiquement le mobile après décrochage de l'appel. En toute franchise, on en attend plus d'un appareil haut de gamme... Heureusement, en dehors de ce petit inconvénient, le reste de la couche téléphonie parvient tout de même à donner satisfaction.

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    La couche téléphonie donne satisfaction, mais on en attendait plus. À gauche : Stormlock, un utilitaire de verrouillage.


    Le clavier virtuel cliquable est composé de touches aux mensurations généreuses. Les utilisateurs aux gros doigts pourront donc composer un numéro sans avoir à redouter de frapper la touche d'à côté. Au-dessus de ces touches, des raccourcis proposent d'accéder à un historique détaillé des appels (entrants, sortants, manqués), ou au traditionnel carnet d'adresses. Même si on regrette l'absence de notion de contacts favoris, on peut tout de même dire que dans l'ensemble, le carnet d'adresses remplit bien sa fonction.


    Il est possible de retrouver un contact instantanément en utilisant un filtre de recherche, les données sont synchronisables avec Outlook et les fiches comportent de très nombreux champs. Il est simplement dommage que les PIM soient aussi austères sur le plan visuel. Les caractères d'imprimerie noir sur fond blanc donnent l'impression d'avoir affaire au bloc note de Windows. L'agenda ne fait pas exception à la règle, on a simplement droit à une grille en noir sur fond blanc parsemée de champs gris. Heureusement, cela n'empêche pas le Storm d'être parfaitement fonctionnel.

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    Le gestionnaire d'informations personnelles est austère, mais il remplit parfaitement ses fonctions.


    Le multimédia (audio et vidéo)

    Concernant la partie audio cette fois, les puristes apprécieront la présence d'une prise Jack audio standard. Pour ce qui est de la partie logicielle, les bons indicateurs se confirment. Tout d'abord, en ce qui concerne le réglage des courbes de tonalité, RIM n'a pas fait dans la demi-mesure : pas moins de douze profils sont proposés par défaut. Il est par exemple possible d'opter pour un mode bass, dance, jazz, rock, R'n'B, etc. Difficile de faire plus complet. Vient ensuite la couche Bluetooth : comme tout Smartphone qui se respecte, le Storm est parfaitement compatible avec les normes A2DP et AVRCP, ce qui permettra d'utiliser n'importe quel casque stéréo sans fil compatible. Pour clore le chapitre, à l'image de ce que propose la concurrence, les possibilités de tri sont exhaustives (par artiste, album, titre, etc.) et les listes de lecture sont parfaitement gérées.

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    Partie musicale : le BlackBerry signe presque un sans fautes


    Les amateurs du septième art désireux de transformer le Storm en un véritable petit cinéma de poche seront probablement gênés par le format de l'écran. Certes, la définition est correcte (480 par 360), mais le form factor du Storm s'approche plus d'un ratio 4/3 que 16/9ème. De ce fait, les films réencodés (qui n'ont pas été coupés) seront à coup sûr écrasés par les bandes noires disgracieuses dont on se passerait volontiers. À l'inverse, les vidéos dont le ratio natif s'approche du Storm sont extrêmement bien rendues. En effet, l'écran du Storm est tout bonnement excellent. Le bon contraste et les couleurs chaudes assurent un rendu visuel parfait. Pour finir sur une note nettement moins réjouissante, lors de la lecture d'une vidéo, il faut parfois cliquer sur la partie basse de l'écran à plusieurs reprises pour faire apparaitre les contrôles. Difficile de savoir si ce problème impacte uniquement notre modèle de test, mais si ce n'est pas le cas, le bug est presque rédhibitoire. D'autre part, concernant le nombre de formats pris en charge, on pourra regretter que l'appareil se limite au format MP4 (MPEG4 H.263, MPEG4 Part 2).

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    Pas de problèmes pour le 4/3. En revanche, l'écran n'est pas forcément approprié pour les films dont le format s'approche du 16/9.


    La photo

    Le BlackBerry Storm est équipé d'un appareil numérique de 3.2 mégapixels avec autofocus. En complément, RIM a eu la bonne idée d'intégrer un petit flash LED. Il ne faudra toutefois pas s'attendre à des miracles : la lumière émise est relativement faible, il faudra donc éviter de s'éloigner trop de sa cible dans les environnements obscurs. Concernant la qualité globale des fichiers photo obtenus avec le Strom, on se situe à un niveau très inférieur à la concurrence. Les clichés manquent cruellement de couleurs et comme si cela ne suffisait pas, un effet de flou résident sonne le glas des détails. Le Strom pourra dépanner dans le cadre de la réalisation de photos mémo, mais il ne faudra pas lui en demander davantage. Le résultat final risque fort de ne pas satisfaire les utilisateurs qui souhaitent immortaliser les bons moments de la vie quotidienne.


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    L'APN du Storm n'est vraiment pas exceptionnel.


    Du côté des petites options annexes cette fois, même si RIM a fait dans la sobriété, on retrouve tout de même un certain nombre de fonctions bienvenues. Par exemple, il est possible d'activer un stabilisateur, d'agir sur la balance des blancs, de choisir un profil de couleurs et surtout, d'utiliser la puce GPS interne pour géocoder ses photos. Pour ce qui est des effets fantaisie cette fois, RIM s'est contenté d'intégrer quelques effets visuels (sépia, noir et blanc, etc.), mais s'agissant d'un Smartphone professionnel, on ne s'attendait pas vraiment à en avoir davantage.

    Au final, la partie photo laisse un gout mitigé. Le Storm prouve à nouveau que la résolution d'un objectif ne fait pas tout. Il suffit de comparer les photos obtenues avec l'APN de résolution équivalente (3,2 mégapixels) du Player Star pour se rendre compte du fossé qui peut séparer les deux mobiles dans ce domaine.


    GPS et géolocalisation

    D'origine, la puce GPS qui équipe le BlackBerry Storm pourra être exploitée en utilisant une application de cartographie sobrement appelée « Cartes ». Il ne faudra toutefois pas compter remplacer un « vrai » programme d'assistance à la navigation GPS. Tout d'abord, Cartes ne propose pas d'instructions vocales et/ou visuelles. Ensuite, Cartes pourra uniquement être utilisé en mode « online ». En clair, pour pouvoir en profiter, vous devrez impérativement être équipé d'un abonnement Web mobile conséquent, et vous trouver en zone de couverture (ce qui est encore loin d'être une règle systématique en rase campagne). Finalement, Cartes pourra uniquement dépanner en mode piéton.


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    Cartes : le programme de géo localisation proposé en standard par RIM


    Vous l'aurez compris, l'application livrée en standard est relativement limitée. Pour pouvoir utiliser pleinement sa puce GPS, plusieurs options pourront être envisagées. Tout d'abord, certains opérateurs proposent des solutions de navigation basées sur un système d'abonnement. C'est par exemple le cas d'SFR qui propose son propre programme (Find And Go) pour 5,30 euros par mois. Les économes pourront quant à eux opter par exemple pour Nav4all , une application gratuite et relativement complète fonctionnant uniquement en mode online.

    En revanche, les personnes qui souhaitent disposer d'un programme dont les cartes sont stockées sur la carte mémoire n'auront pas vraiment l'embarras du choix. Les mastodontes que sont Navigon, TomTom, CoPilot, ROUTE 66 et consœurs ne sont tout simplement pas disponibles sur le Storm...

    La navigation Web

    Le Storm est équipé d'un Navigateur qui a été largement amélioré par rapport aux modèles sortis précédemment. Malgré ce bon point, il ne parviendra pas à rivaliser avec les ténors qui sont ici incarnés par Safari Mobile (iPhone OS) et Chrome Lite (Android). Le principal problème concerne le temps de chargement des pages. Avec le Storm, l'ouverture des sites moyennement lourds se solde par un temps d'attente assez important.

    Pour le reste, dans l'ensemble, les standards sont relativement bien respectés (AJAX y compris). L'interprétation des pages est fidèle et au besoin, il est possible de basculer sur un mode « adapté à l'écran » relativement pratique. On regrettera peut-être aussi la non-prise en charge du célèbre format Flash d'Adobe, mais sur ce point, en dehors de Nokia, les autres Smartphones de ce comparatif ne font pas vraiment mieux (avec l'HTC Hero, cette fonctionnalité est anecdotique).

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    Le navigateur fait un bond en avant par rapport aux précédentes versions, mais du chemin reste à parcourir.


    Pour la navigation cette fois, l'écran particulier du Storm apporte un plus dans la mesure où il ne sera pas possible de cliquer sur un hyperlien par inadvertance lors des défilements de page. En effet, l'activation d'un lien nécessite obligatoirement une validation par clic (pression sur l'écran). Autre bon point : comme avec la majorité des Smartphones concurrents, grâce à l'accéléromètre, il est possible de basculer du mode portrait au mode paysage en un instant en inclinant simplement l'appareil (la transition se fait relativement rapidement).

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    Sur les clichés du bas, les caractères ne sont pas très nets (ce bruit n'est pas dû à la photo).


    Au final

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    Le bilan final ne penche pas vraiment en faveur du Storm. La marque est surtout connue pour ses mobiles à clavier physique et cette exception tactile ne parviendra pas à renouveler l'image de marque de RIM. Ce mélange de tactile et de clavier « physique » (bouton derrière l'écran) ne plaira pas forcément à tout le monde. L'idée de base n'est pas foncièrement mauvaise, mais au final, les méthodes classiques (tactile pur ou clavier physique exclusif) s'avèrent être bien plus intuitives. À ce point s'ajoutent de très nombreux bugs et autres défauts de conception. La dernière mise à jour corrige une partie des problèmes, mais malheureusement, un certain nombre de points d'ombre subsistent. Par exemple, la mémoire se sature assez rapidement, ce qui entraine des lenteurs qui obligeront l'utilisateur à effectuer régulièrement des redémarrages. Puisque nous en parlons, on peut ajouter que le Storm obtient le triste record du Smartphone dont le temps de boot est le plus long (compter quatre minutes). Sur le plan ergonomique cette fois, certains points sont perfectibles, mais heureusement, tout comme Windows Mobile, le système d'exploitation de BlackBerry pourra être personnalisé aux petits oignons en ajoutant les utilitaires qui conviennent. Pour finir, comme tout BlackBerry qui se respecte, l'appareil est parfaitement compatible avec le Push mail (la réception d'un courrier électronique est notifiée instantanément, comme s'il s'agissait d'un SMS). Ces points positifs ne suffiront pas à convaincre. Si vous tenez absolument à opter pour un BlackBerry, nous vous recommandons de jeter un œil du côté du Bold (appareil à clavier physique), ou d'attendre la nouvelle version du Storm (tactile).


    BlackBerry Storm

    4

    Les plus

    • Push mail / Possibilités de personnalisation
    • Design / Qualité du lecteur audio
    • Clavier virtuel

    Les moins

    • Boot extrêmement long
    • Bugs récurrents / Pas de Wi-Fi
    • Saturation de la mémoire / Lenteurs
    • Peu de programmes GPS disponibles

    0

    Fonctionnalités6

    Ergonomie6

    Autonomie7

    Accessoires6




    Galerie photo (cliquez pour agrandir)

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    Touches en façade et prise micro USB


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    L'écran est tactile, mais il faut valider les actions en appuyant dessus (une touche se situe derrière l'écran).


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    Le design général est plutôt réussi.


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    L'écran est de bonne facture, mais le format s'approchant du 4/3 n'est pas idéal pour les films.

    Test du Nokia n97

    Présentation des particularités du mobile en vidéo



    Prise en mains et présentation du système d'exploitation

    Le N97 embarque un environnement Symbian OS 5.0. Cette nouvelle version du système fétiche de Nokia est apparue avec l'Xpress music 5800. La principale nouveauté qui justifie le passage de la version 3 à la version 5 (où est passée la v4 ?) concerne la prise en charge des interfaces tactiles. Désormais, ce nouvel environnement est conçu pour pouvoir être piloté à l'aide de l'index ! Avec le n97, la réactivité est plutôt bonne, mais on ne peut pas s'empêcher de ressentir un arrière-gout d'inachevé. Après une brève période d'utilisation, on s'aperçoit que les ingénieurs de Nokia se sont contentés de rendre simplement tactile une interface qui accuse le poids de ses années et qui surtout, avait été pensée pour les claviers physiques ! Nokia n'a presque rien changé ! Les icônes sont vieillottes, l'organisation du système est toujours aussi anarchique et aucun effet visuel sympathique n'est de la partie. On aurait apprécié un dépoussiérage de fond mais finalement, on nous ressert une énième évolution mineure. À une époque où la concurrence s'est diablement endurcie (arrivée fracassante d'Apple et Google sur le marché), on en attendait vraiment plus de la part de Nokia.

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    L'interface du système d'exploitation de Nokia accuse de poids de ses années.



    Heureusement, le système qui équipe le n97 bénéficie tout de même d'atouts non négligeables. Tout d'abord, les faibles changements concernant l'interface profiteront au moins aux habitués de Nokia. Les fans de la marque apprécieront d'évoluer en territoire connu. Concernant l'offre logicielle cette fois, le Smartphone haut de gamme de Nokia profite d'une logithèque particulièrement conséquente. Les programmes Symbian s60 v3 ne sont pas compatibles avec la version 5, mais la majorité des applications phares ont d'ores et déjà été adaptées sur ce nouveau système !

    Téléphonie, agenda et répertoire

    Le mobile de Nokia offre une qualité d'écoute excellente. Pour poursuivre sur la couche téléphonie, on pourra également saluer l'efficacité du moteur de recherche de contacts. Pour mettre rapidement la main sur un numéro de téléphone, il est possible d'utiliser un filtre basé sur un clavier prédictif aussi astucieux qu'inesthétique (ces grosses touches disgracieuses ne sont pas très belles). Finalement, le gestionnaire de contacts qui équipe le n97 est particulièrement complet et sa prise en mains s'avère être excellente. Lors d'un appel cette fois, il sera possible d'accéder à de nombreuses options (mode haut-parleurs, affichage du pavé numérique tactile, etc.)


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    Les grosses touches anarchiques du clavier prédictif ne sont pas belles, mais cette interface est tout de même très pratique.


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    Les menus du téléphone répondent plutôt bien aux attentes. Les options habituelles sont bien présentes.



    Dans un autre registre, l'agenda profite également de l'expérience du constructeur finlandais. Tous les événements du calendrier pourront être affichés en adoptant une vue mensuelle, journalière ou hebdomadaire. Concernant les saisies, on remarque que la présence d'un clavier physique facilité la vie de l'utilisateur. Ce dernier permettra de mettre les données PIM à jour depuis le mobile lui-même sans que cela ne pose trop de problèmes (contacts, événements du calendrier, tâches, etc.). À cela, nous pouvons ajouter les bénéfices qui sont apportés par Nokia PC Suite, l'excellent programme de synchronisation de Nokia. Grâce à ce dernier, il sera possible d'envoyer toutes les données des principaux gestionnaires d'informations personnelles « desktop » (Outlook en tête) vers son mobile en un clin d'œil, et d'effectuer des synchronisations bidirectionnelles... que demander de plus ?

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    Les outils de gestion de PIM sont performants et synchronisables.


    Le multimédia (audio et vidéo)



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    Le second appareil Nokia à faire réellement le pari du tout tactile est à nouveau un musicphone. Sur cette partie, le constructeur finlandais n'a donc pas fait de concessions. Tout d'abord, les utilisateurs disposeront d'un casque stéréo filaire de qualité. De plus, ce dernier est complété par un module de contrôle (photo ci-dessous). La qualité d'écoute est excellente, mais en cas de besoin, les mélomanes les plus exigeants auront toujours la possibilité de remplacer le casque fourni par le modèle de leur choix (la connectique standard mini jack 3.5 mm est vraiment appréciable). D'autre part, l'appareil supporte les casques stéréo Bluetooth sans fil.

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    Le N97 est équipé d'un lecteur audio de bonne facture.


    Parlons cette fois stockage : les pistes musicales pourront profiter d'une mémoire interne particulièrement conséquente (32 Go). Au besoin, les plus gourmands d'entre vous auront la possibilité d'augmenter ce volume grâce à un slot mémoire qui accepte les cartes SDHC de 16 Go. Concernant la partie logicielle cette fois, Nokia a fourni tout ce que l'on est en droit d'attendre avec un bon musicphone. La qualité sonore offerte par défaut est excellente et les options importantes n'ont pas été oubliées. Il est possible de rechercher une piste en particulier, ou d'effectuer des tris par artiste, album, ou genre.

    Enfin, les capacités audio sont complétées par le tuner FM ainsi qu'un gestionnaire de Podcasts. En présence d'un casque filaire (obligatoire), vous pourrez profiter de l'intégralité des programmes diffusés sur la bande FM. Mieux encore, le N97 est équipé d'un transmetteur FM ! Ce module est capable de diffuser les contenus audio qui sont stockés dans le mobile de manière à pouvoir les écouter sur un autoradio (il suffit de régler son poste sur la même fréquence que le N97 pour que cela fonctionne).

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    Le tuner FM fonctionne à la perfection.


    Pour sa part, l'application de Podcasting fonctionne bien, mais on aurait apprécié qu'il soit plus facile d'ajouter de nouveaux flux. Par défaut, quelques « chaines » françaises sont proposées. Pour en ajouter d'autres, vous devrez taper manuellement leur URL. Il est vraiment dommage que Nokia OVI Suite (l'utilitaire de synchronisation) ne permette pas d'ajouter des flux en effectuant un simple copier/coller. À noter enfin que le N97 est compatible avec le « Music Store », le kiosque de téléchargement de la marque.

    Remarque : À l'achat de l'appareil, un bon permettant de télécharger 25 morceaux de musique sur OVI est offert.


    La photo

    Le Nokia N97 intègre un appareil photo numérique de 5 mégapixels avec auto-focus et double LED Flash. Son autofocus est relativement silencieux et puissant. Il s'active comme sur les autres Smartphones de la marque en pressant à moitié le bouton APN pour être sûr que le focus a bien été réalisé. Les clichés pourront atteindre une résolution maximale de 2592 par 1944. La résolution est une chose, la qualité finale en est une autre. Heureusement, sur ce point, le N97 ne déçoit pas. Les photos produites par ce mobile sont tout bonnement excellentes. Le Smartphone fétiche de Nokia ne tient pas encore la comparaison avec un appareil photo compact, mais cette fois, la qualité s'en approche beaucoup.


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    L'appareil photo numérique qui équipe le N97 offre un rendu excellent.



    GPS et géolocalisation

    Comme avec la majorité des Smartphones haut de gamme de Nokia, le n97 est équipé nativement du programme de cartographie nommé Nokia Maps. Par rapport aux traditionnels concurrents (comme Tom tom, , ), ce programme présente la particularité d'être uniquement disponible sous forme d'abonnement. À l'achat de l'appareil, une licence d'une année d'utilisation sera octroyée gratuitement (OVI Maps). L'année suivante, il faudra impérativement mettre la main au porte-feuille pour prolonger la durée d'utilisation du programme. En temps normal, les tarifs pratiqués par Nokia sont les suivants :

    Pour la région France, ces trois formules sont proposées :
    • 1 mois : 12,99 euros
    • 3 mois : 39,99 euros
    • 1 an : 99,90 euros
    Pour disposer de la version « monde », vous devrez débourser la somme de 129.99 euros (pour un an). À cela s'ajoutera une série d'options diverses et variées. Par exemple, l'info trafic est facturée en sus (voir tarifs ci-dessous).
    • 1 mois : 3,99 euros
    • 3 mois 8,99 euros
    • 1 an 19,99 euros
    À ce prix, vous ne disposerez toujours pas de l'option de navigation piétonne... Finalement, les utilisateurs qui préfèrent maitriser leurs dépenses risquent de ne pas adhérer à ce système de tarification. Même si les informations de cartographie évoluent constamment, de nombreuses personnes risquent de préférer les licences traditionnelles aux systèmes d'abonnements à fonds perdu...

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    Le programme de navigation GPS fourni par Nokia fonctionne par un système d'abonnement.


    La navigation Web

    Il faut bien avouer que le petit navigateur qui équipe le n97 est relativement convaincant. Certes, il ne parvient pas encore à rivaliser avec les deux ténors qui sont aujourd'hui incarnés par Apple (Safari Mobile) et Google (Chrome Lite). Toutefois, l'expérience de surf est loin d'être désastreuse. On peut même dire que le petit butineur de Nokia s'en sort plutôt bien. Les pages lourdes s'ouvrent à une vitesse tout à fait honnête et même si les scrollings ne sont pas fluides, on parvient tout de même à mettre en évidence les portions de pages souhaitées sans trop de difficultés. Finalement, le reproche principal est identique à celui qui l'on pourrait adresser au reste de l'interface du téléphone : il est dommage que Nokia n'a pas profité de cette version de Symbian (v5) pour faire évoluer les menus dont l'intuitivité et la construction laissent à désirer. Par exemple, en mode paysage des boutons envahissants grignotent la fenêtre de navigation. Heureusement, lorsque la page est ouverte et que le niveau de zoom est bon, il est possible d'adopter un mode plein écran. Enfin, clôturons ce chapitre par le clou du spectacle : contrairement aux autres navigateurs Web mobiles, le butineur du n97 est capable de gérer nativement le streaming via Flash.
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    Le navigateur Web embarqué fonctionne plutôt bien.


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    Surprise : le Flash est (parfois) pris en charge !


    Au final

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    On attendait clairement plus de cette nouvelle mouture du système d'exploitation de Nokia. Au risque de froisser les fans, l'appareil est très bon, mais les prouesses techniques sont occultées par un système dépassé. Le saut d'un numéro de version (passage de Symbian S60 v3 à la v5) laissait supposer que les changements allaient être nombreux. Finalement, si l'on voulait brosser un rapide tableau, on pourrait dire que les développeurs se sont contentés d'ajouter une prise en charge des écrans tactiles. L'organisation des différentes icônes et autres menus n'a pas bougé d'un iota depuis les mobiles à pavé numérique. On va jusqu'à retrouver les habituelles touches virtuelles placées sur la partie basse de l'écran, comme s'il s'agissait d'un appareil doté de touches de fonctions « physiques ». Windows Mobile reprend ces vieux principes, mais contrairement à Nokia, la plupart des constructeurs qui utilisent ce système ont compris que les surcouches graphiques devenaient indispensables (voir test du Diamond 2 et du Touch HD).

    Heureusement, si l'on occulte ces griefs légitimes, on découvre un appareil disposant tout de même de très nombreux atouts. Tout d'abord, sur le plan matériel, le N97 parvient sans mal à faire oublier les plastiques grinçants et les raccords hasardeux qui mettaient à mal l'impression de robustesse du 5800 Xpress Music. La conception physique du N97 ne pourra pas être mise en défaut : la finition est tout bonnement exemplaire, le mobile est taillé dans des matériaux d'excellente facture et dans l'ensemble, l'appareil respire la qualité.

    Parlons cette fois de l'équipement fourni de série. Sur ce point, le n97 n'aura pas à rougir de la concurrence. Les performances techniques sont au rendez-vous, la puce GPS parvient à établir un positionnement rapide, l'appareil numérique génère des clichés d'excellente facture et les connectiques sans fil sont exhaustives (HSDPA, Wi-fi, Bluetooth 2.1). En bref, même si on peut tout de même regretter le positionnement tarifaire un peu élevé, le N97 pourra tout de même constituer une bonne alternative aux autres tactiles haut de gamme... à condition de ne pas être gêné par la relative obsolescence de l'interface.


    Nokia N97

    6

    Les plus

    • Caractéristiques techniques / Widgets
    • Mémoire embarquée / Clavier coulissant
    • Finition exemplaire / Matériaux constituants
    • Prise en charge du flash par le navigateur
    • APN performant / Transmetteur et radio FM

    Les moins

    • Interface dépassée
    • Prix / Encombrant et lourd

    0

    Fonctionnalités8

    Ergonomie4

    Autonomie7

    Accessoires7



    Galerie photo (cliquez pour agrandir)

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    Nokia à soigné son poulain : l'appareil est robuste et bien fini.


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    Le système d'articulation respire la qualité.


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    L'appareil photo numérique est excellent.


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    Clavier coulissant oblige, le mobile est un peu épais.


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    Touches de décrochage sensitives et objectif visio.

    Test de l'Xperia X1

    Présentation des particularités du mobile en vidéo



    Prise en mains et présentation du système d'exploitation

    L'Xperia X1 est le premier Smartphone Sony Ericsson à être équipé d'un système d'exploitation Windows Mobile. Cette donnée pourra refroidir les utilisateurs qui considèrent que l'OS nomade de Microsoft accuse un retard non négligeable sur la concurrence. Heureusement, le constructeur suédo-japonais ne s'est pas contenté de nous livrer un appareil standard. En effet, les développeurs de Sony Ericsson se sont efforcés d'améliorer l'ergonomie en ajoutant une surcouche tactile nommée « Panneaux X1 ». Concrètement, ce système consiste en jeu de neuf panneaux (voir photo d'écran ci-contre) accessibles instantanément en appuyant sur une touche matérielle. Chacun des panneaux pourra couvrir une utilisation bien spécifique.

    Par exemple, par défaut, Sony Ericsson propose un accès au navigateur Web embarqué (Opera Mobile), une horloge internationale, un gestionnaire PIM (qui malheureusement renvoie à Pocket Outlook, l'application par défaut), un lecteur multimédia, une sorte de mediacenter, un économiseur d'écran-horloge, etc.

    L'intégration de cette interface graphique est plutôt bonne, même si on déplore des ralentissements relativement gênants. D'autre part, les panneaux supplémentaires proposés par le site de Sony Ericsson sont trop peu nombreux pour satisfaire les boulimiques. Pour finir, on pourra regretter qu'il soit impossible d'utiliser plus de neuf panneaux simultanément. Gageons que ces erreurs de jeunesse seront corrigées avec l'arrivée des nouveaux terminaux utilisant ce procédé.

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    Ci-dessous, un aperçu des nombreuses facettes de l'interface « Panneaux X1 »


    Téléphonie, agenda et répertoire

    Pour lancer un appel, le principe reste identique à la majorité des Smartphones disponibles sur le marché. Appuyer sur la touche de décrochage, vous verrez alors apparaitre le pavé numérique virtuel tactile. Depuis ce dernier, il est possible de composer directement un numéro de téléphone, ou d'attendre les trois modules suivants :
    • Carnet d'adresse ;
    • Contacts favoris ;
    • Historique des appels.
    Le carnet d'adresses n'a pas subi de retouches particulières. Il s'agit ni plus ni moins du programme qui est intégré par défaut sur Windows Mobile. Pour gagner du temps, il est possible d'atteindre un contact directement en soumettant une chaine de caractères à un moteur de recherche. Cette opération demandera de dégainer le stylet en position verticale (pour actionner les touches minuscules du clavier virtuel). Il est également possible de mettre à profit le sympathique clavier coulissant pour faciliter les saisies. Quoi qu'il en soit, l'interface de composition des numéros est satisfaisante, mais pas exceptionnelle.

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    L'interface de composition des numéros est satisfaisante, mais pas exceptionnelle.


    Concernant la qualité des conversations téléphoniques cette fois, on ne déplore pas de problèmes particuliers. L'écran ne se coupe pas automatiquement lorsqu'on porte l'appareil à l'oreille. Malgré cela, mobile sur l'oreille, on n'effectue pas de manipulations qui pourraient mettre l'appel en péril.

    Pour finir, même si les écrans d'accueil personnalisables (appelés Panneaux X1) sont appréciables, il est tout de même dommage qu'aucune amélioration ne profite au calendrier intégré. Les utilisateurs devront se contenter du très limité et peu pratique Pocket Outlook (il n'y a qu'à jeter un œil sur l'excellent pour mieux cerner les limitations du gestionnaire mobile de Microsoft).

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    Il est possible de rechercher un contact en saisissant simplement une chaine de caractères avec le clavier physique.


    Le multimédia (audio et vidéo)



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    Sony Ericsson a équipé son bébé d'un petit « mediacenter » qui avouons-le, n'est pas sans rappeler le menu « cross-bar » d'une certaine PSP. Ce dernier permet d'accéder instantanément aux contenus audio, photo et vidéo. Il est également possible d'attendre un gestionnaire de contacts tactile (relativement basique) ainsi que l'un des quelques jeux qui ont été intégrés par défaut par le constructeur.

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    Aperçu du mediacenter intégré


    Ce petit mediacenter présente l'avantage certain de pouvoir être réellement piloté à l'aide de l'index. Inutile de dégainer le stylet : l'ergonomie a été spécialement étudiée pour pouvoir s'en passer. Par exemple, le lecteur audio est pourvu de grosses touches aussi esthétiques que pratiques. Au final, on navigue en toute facilité dans sa bibliothèque musicale ! Autre point positif : le programme de Sony Ericsson est parfaitement compatible avec les normes AVRCP et A2DP. En clair, il sera possible de profiter d'un casque sans fil Bluetooth, et d'utiliser les contrôles qui sont implantés sur ce dernier pour piloter le lecteur audio. Au rang des petits reproches, à défaut de disposer d'un égaliseur complet, on aurait au moins apprécié de pouvoir utiliser une série de préréglages de tonalité (Rock, Jazz, Pop, etc.). Malheureusement, sauf erreur, les développeurs de Sony Ericsson n'ont pas jugé utile d'implémenter une telle fonctionnalité. Cela n'est pas si grave dans la mesure où la qualité sonore offerte par défaut est plus qu'acceptable. D'autre part, il pourra être bon d'indiquer qu'il est tout à fait possible de combler cette lacune en installant l'excellent (au passage, si vous être mélomanes dans l'herbe et que vous possédez un Smartphone Windows Mobile, rendez-vous d'urgence sur la fiche logicielle pour télécharger cette pépite).

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    Le lecteur audio est plutôt bien fichu.


    Concernant la partie vidéo cette fois, les choses sont nettement moins réjouissantes. Comme on pouvait s'en douter, le lecteur ne sera pas en mesure de lire un grand nombre de formats vidéo. Sony Ericsson documente très peu cette partie (la notice indique uniquement que les fichiers WMV et ASF sont ouverts avec Windows Media Player). Toutefois, lors de nos tests, nous avons pu constater que la compatibilité de l'XperiaX1 était particulièrement restreinte. Par exemple, le Divx n'est pas de la partie et les traditionnels fichiers .MP4 ne passeront pas systématiquement. Pour pouvoir être pris en charge, ils devront être encodés dans un format spécifique. Heureusement, si ces limitations vous gênent, Windows Mobile oblige, il sera toujours possible d'utiliser le tandem de choc The Core Pocket Media Player (TCPMP) / PocketDivXEncoder pour transformer votre mobile en un véritable cinéma de poche.

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    Pour transformer son mobile en cinéma de poche, il suffit de passer par une séance d'encodage préliminaire.


    Finalement, pour le multimédia, l'Xperia X1 ne souffre pas de problèmes majeurs. En revanche, les choses se gâtent dès que l'on aborde le problème de la mémoire embarquée... Avec 256malheureux mégas Octets de RAM, les amateurs de musiques et de vidéo mobile n'iront pas bien loin. Certes, il est possible d'ajouter une mémoire externe au format Micro SD. Ceci étant dit, pour un tel prix, sorti de la boite, on s'attend à disposer d'un minimum de 8 Go pour pouvoir stocker ses fichiers audio et/ou vidéo.


    La photo

    L'Xperia X1 est équipé d'un appareil photo numérique autofocus de 3.2 mégapixels. Dans les environnements obscurs, ce dernier sera épaulé par un petit flash LED qui ne fera pas de miracles. Pour ce qui est de la qualité des clichés, on navigue entre le moyen et le bon. Les couleurs sont un peu passées et la netteté n'est pas vraiment au rendez-vous. Passons cette fois à la couche logicielle... Les amateurs de gadgets regretteront probablement l'absence des cadres fantaisie auxquels HTC ou Samsung nous habituent souvent. Dans le domaine, Sony Ericsson a préféré faire dans le classicisme absolu. On a tout de même droit à une série de filtres (négatif, sépia, noir et blanc, etc.), mais il ne faudra pas s'attendre à en avoir beaucoup plus. On remarque également l'absence du mode panorama, de retardateur de déclenchement, ainsi que l'impossibilité de prendre des clichés géo localisés (voir cet article pour plus de détails). Finalement, en dehors de la prise de vue classique, on dispose uniquement d'un mode rafale.

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    Cette partie est tout de même rehaussée par une excellente idée. En effet, à la manière de l'iPhone 3Gs, il est possible de choisir précisément la zone de mise au point en appuyant son doigt sur l'écran.

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    GPS et géolocalisation

    Le Smartphone haut de gamme de Sony Ericsson est bien équipé d'un circuit GPS autonome. Au besoin, le dispositif est capable d'affiner sa mesure en utilisant une liaison DATA (optionnelle). La première mesure à froid est relativement rapide (moins d'une minute), mais il est possible d'accélérer le processus en téléchargeant des éphémérides à l'aide d'un utilitaire intégré (GPS Rapide, voir photo ci-dessous).

    Un capteur GPS sans programme de géo localisation n'aurait pas d'intérêt. Sony Ericsson fournit Google Maps en standard, mais le petit programme du géant de la recherche n'aura pas la prétention de pouvoir remplacer un programme d'assistance à la navigation. Le constructeur propose de combler ce manque en installant Wayfinder Navigator, une solution de navigation complète basée sur une cartographie Tele Atlas. Le programme est peu connu du grand public. Il ne s'agit pas vraiment d'un must du genre, mais la fonction principale est tout de même assumée.

    Concernant les tarifications, contrairement à ou ROUTE 66 Mobile, Wayfinder Navigator est uniquement proposé en abonnement. À l'installation, le programme propose 90 jours d'essai sous réserve d'un enregistrement sur le site de l'éditeur (qui n'a visiblement pas fonctionné avec une adresse Hotmail lors de notre test). Par la suite, il faudra cotiser 60 euros par ans pour pouvoir continuer à bénéficier des services de navigation (l'éditeur fait une remise de 20 euros à l'heure ou nous écrivons ces lignes).

    Non seulement l'application n'est pas aussi complète que les challengers actuels, mais en plus, l'optimisation n'est pas au rendez-vous. Le programme est volumineux (plus de 6 Mo, ce qui est conséquent pour l'environnement), il met un certain temps à se lancer, souffre de lenteurs et surtout, il nécessite l'utilisation permanente d'une liaison DATA. Un mode hors ligne est tout de même disponible, mais Wayfinder Navigator est avant tout conçu pour être utilisé de manière connectée.

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    Quoi qu'il en soit, si la solution proposée par Sony Ericsson ne vous convient pas, vous aurez toujours la possibilité d'utiliser un autre programme de navigation compatible avec l'environnement nomade de Microsoft (pour plus d'informations, consultez le guide des programmes de navigation GPS pour Windows Mobile de Mobinaute.

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    Sur l'Xperia X1, Wayfinder Navigator ne semble pas vraiment être à l'aise.


    La navigation Web

    L'Xperia X1 marque des points dans le domaine de la navigation Web pour deux raisons principales. Tout d'abord, Sony Ericsson a eu la bonne idée d'intégrer nativement Opera Mobile. Cet excellent petit navigateur de poche permet d'oublier rapidement les lacunes impardonnables du très vieillissant Pocket Internet Explorer. Certes, on ne se situe pas encore au niveau d'un Chrome Lite ou d'un Safari Mobile mais en attendant, le confort de surf reste satisfaisant. Non seulement les pages se chargent relativement rapidement, mais en plus, elles sont très bien interprétées. Au rang des petits défauts, on regrettera simplement la non prise en charge de flash ainsi que le manque de fluidité des scrollings. De plus, il est dommage que les vidéos YouTube ne soient pas ouvertes par une application dédiée comme sur Android ou iPhone. Pour achever les reproches, on ne peut pas s'empêcher de regretter la faible largeur de l'écran.

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    Vue d'ensemble du site Clubic.com


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    Pour zoomer, il suffit de réaliser un double tap de stylet à l'endroit souhaité.


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    Opera Mobile remplace avantageusement Pocket Internet Explorer


    Finissons par un point positif qui améliore grandement l'expérience de surf par rapport à certains mobiles concurrents : l'excellent petit clavier coulissant rétro éclairé de l'Xperia permet de saisir des URL avec une simplicité enfantine... à condition de ne pas avoir de trop gros doigts. La présence d'un tel périphérique de saisie apporte un plus non négligeable, même si les touches sont relativement petites.


    Au final

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    Avec son joli clavier coulissant chromé, l'Xperia X1 à un air d'ordinateur portable de poche qui n'aura pas de mal à faire mouche. Ce dispositif de saisie (aux touches rétro éclairées) est aussi esthétique, mais les touches sont un peu trop petites. Il ne faudra pas avoir de gros doigts, (ou jouer de l'ongle) pour pouvoir en profiter pleinement. Pour ce qui est des autres attributs physiques, les touches anguleuses implantées à la base de l'écran ne plairont pas forcément à tout le monde, mais dans l'ensemble, le design général est tout de même réussi. Concernant l'équipement cette fois, Sony Ericsson signe à la fois une bonne et une mauvaise performance. Dans l'ensemble, ce Smartphone se défend plutôt bien. Il ingère une puce GPS ainsi que l'ensemble des connectiques sans fil possibles et imaginables (Wi-Fi, Bluetooth). On apprécie également la présence du trackpad tactile (même s'il n'est pas toujours pratique) et du tuner FM. Avec les Smartphones Windows Mobile, ces deux fonctionnalités sont suffisamment rares pour être signalées. En revanche, on a du mal à comprendre pourquoi Sony Ericsson a négligé à ce point l'espace de stockage. Le choix d'utiliser un slot micro SD (et non Memory Stick) est excellent, mais cela ne suffit pas à excuser l'absence mémoire fournie à l'achat du mobile. Les 256 Mo de mémoire interne ne sauraient convenir aux activités multimédias. La partie photo est également en reste : le rendu des clichés réalisés avec APN de 3.2 mégapixels peinent à convaincre. L'âge avancé du mobile explique une partie de ces petits soucis, le Smartphone arrive en fin de cycle, mais malgré tout, il dispose encore de beaux restes. Malgré cela, les personnes qui souhaitent opter pour un appareil Windows Mobile devront plutôt se tourner du côté de la concurrence (Diamond 2 ou Touch HD, au hasard).


    Xperia X1

    4

    Les plus

    • Finition exemplaire/ trackpad tactile
    • Clavier coulissant rétro éclairé
    • Opera Mobile / Tuner FM
    • Mini USB et slot micro SD standard

    Les moins

    • Mémoire d'origine ridicule (256 Mo)
    • Limité aux SHDC de 16 Go
    • Relativement lourd / Windows Mobile ?
    • Lenteurs de l'interface modifiée
    • Petite taille de l'écran / partie photo en retrait

    0

    Fonctionnalités7

    Performances5

    Autonomie8

    Accessoires6




    Galerie photo (cliquez pour agrandir)

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    Le design de l'Xperia X1 est particulier.


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    Le système d'articulation par rail est très robuste. En revanche, en contrepartie, le mobile est relativement épais.


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    Carte micro SD, prise mini USB : Sony décide enfin de laisser ses formats propriétaires de côté pour embrasser les standards.


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    APN de qualité honnête et trackpad sensitif (remarquez également la forme géométrique (et peu pratique) des boutons.

    Test de l'HTC Diamond 2

    Présentation des particularités du mobile en vidéo



    Prise en mains et présentation du système d'exploitation

    L'HTC Diamond 2 est mu par Windows Mobile. Cet OS fait l'objet de nombreuses critiques en raison de son âge avancé. Heureusement, le constructeur taïwanais a fait l'effort d'ajouter une surcouche tactile nommée TouchFLO 3D. Autant l'avouer de suite, ce petit lifting bienvenu est une franche réussite : on oublie presque que l'on est en présence du système nomade de Microsoft. L'ergonomie est améliorée de façon significative et les fonctions essentielles peuvent être atteintes sans avoir à dégainer le stylet. Même si tout n'est pas encore forcément parfait, on ne peut que saluer l'excellent travail réalisé par les développeurs d'HTC !

    Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore TouchFLO, rappelons quels sont les principes de fonctionnement de cette interface. Une bague ornée d'icônes est implantée sur la partie basse de l'écran d'accueil. Cette dernière peut être déplacée de gauche à droite à l'aide de l'index. Chacune des icônes représente une fonctionnalité principale. Par exemple, il est possible d'ouvrir le navigateur Web, d'accéder au gestionnaire de contacts, de lire les messages textes (SMS, MMS, mails), de suivre les cours de la bourse, d'accéder aux contenus multimédias, etc. De plus, pour ne rien gâcher, l'appareil est suffisamment véloce pour supporter le programme d'HTC sans ralentir de façon intempestive. En bref, à l'heure actuelle, HTC est le constructeur qui apporte la meilleure expérience utilisateur sur Windows Mobile.

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    Aperçu de l'interface TouchFLO


    Téléphonie, agenda et répertoire

    Au cœur du système du HTC Diamond 2, les PIM sont gérées par Pocket Outlook, le programme intégré conçu par Microsoft. L'application est loin d'être un modèle d'ergonomie au point que de nombreux utilisateurs de Smartphones Windows Mobile installent des gestionnaires alternatifs (comme l'excellent ). Heureusement, cette démarche sera inutile avec le Diamond 2. En effet, TouchFLO 3D fait également office de gestionnaire PIM amélioré. Certes, les fonctions proposées ne vont pas aussi loin que mais en attendant, le programme d'HTC parvient tout de même à apporter la convivialité qui manque tant à Pocket Outlook. De plus, des efforts ont été faits pour que l'ensemble puisse être utilisé sans avoir à utiliser le stylet.


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    La gestion des PIM est facilitée par l'interface TouchFLO


    Puisque l'on parle des PIM, il est important d'insister sur le fait que la saisie des informations est facilitée par un programme additionnel. Sur cette partie, HTC confirme à nouveau sa volonté d'améliorer le quotidien des utilisateurs d'appareils Windows Mobile. Le constructeur a eu la bonne idée d'ajouter un SIP permettant de réaliser des saisies tactiles ! Concrètement, il s'agit d'un clavier virtuel orné de grosses touches rappelant fortement celui de l'iPhone. Concernant la qualité des conversations cette fois, nous n'avons pas eu de soucis notables à signaler. Le son est clair et l'interlocuteur n'a pas eu à déplorer de problèmes particuliers. Pour clôturer ce chapitre, on pourra également indiquer qu'HTC a fait l'effort de fournir quelques utilitaires téléphoniques bienvenus. Par exemple, il est possible de se limiter à l'Edge pour économiser les batteries, ou d'utiliser un système de rejet d'appel et de réponse automatique par SMS en cas d'indisponibilité.


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    Le menu téléphonique et le gestionnaire de contacts sont très simple d'utilisation



    Le multimédia (audio et vidéo)



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    Sur l'HTC Diamond, pour la musique, Windows Media Player a été avantageusement remplacé par le lecteur multimédia intégré au menu TouchFLO 3D. Toutes les fonctions essentielles sont prises en charge (AVRCP et A2DP comprises) et sur le plan visuel, on apprécie l'effet 3D qui agrémente le défilement vertical des pochettes d'album. Pour le reste, toutes les options que l'on est en droit d'attendre d'un bon lecteur audio sont bel et bien de la partie. Il est possible d'effectuer toutes sortes de tris (artiste, album, genre, etc.), les listes de lecture sont gérées et les podcasts répondent présents à l'appel.

    Ajoutons à cela la présence remarquée d'un tuner FM (qui nécessite impérativement l'utilisation d'un casque filaire) et surtout, l'intégration d'un égaliseur de tonalité particulièrement complet. Alors que l'iPhone propose uniquement une série de profils préréglés, HTC enfonce le clou en donnant la possibilité d'agir finement sur les courbes de fréquence (voir photos ci-dessous). Si l'on fait la somme de tous ces points forts, il ne fait aucun doute que le Diamond 2 fait figure d'excellent baladeur audio.


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    Sur partie audio, le Diamond 2 se défends particulièrement bien.


    La partie vidéo, en revanche, est en retrait. Par défaut, les utilisateurs devront se satisfaire du très limité Windows Media Player. Heureusement, en dépit des critiques, Windows Mobile est un système qui bénéficie du travail d'un vivier de développeurs impressionnant. Comme pour le Sony Ericsson Xperia, il est donc aisé de trouver des programmes de substitution de grande qualité. Si les faiblesses du lecteur vidéo intégré vous indisposent, n'oubliez pas d'user et d'abuser du tandem de choc TCPMP / PocketDivXEncoder !

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    La partie vidéo est un peu en retrait. En revanche, côté streaming, YouTube apporte un plus indéniable.



    La photo

    Le HTC Diamond 2 est équipé d'un objectif photo de 5 mégapixels avec autofocus. Aucun flash n'est présent. Les captures réalisées avec l'appareil pourront atteindre une résolution maximale de 2 592 par 1 552. Comme à l'accoutumée, cette partie n'aura pas la prétention de rivaliser avec un appareil photo numérique conventionnel (qui plus est dans les environnements peu éclairés). Toutefois, il faut tout de même avouer que dans l'ensemble, les performances sont au rendez-vous... lorsqu'on se trouve dans un environnement idéal. L'absence d'un flash reste regrettable sur un appareil de ce prix, mais en dehors de ces petits soucis, le module photo est satisfaisant.

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    Exemple de photos en extérieur.


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    Clichés en intérieur ou en extérieur.


    D'autre part, comme à son habitude, HTC a intégré un certain nombre d'outils pratiques ou divertissants. À titre d'exemple, il est possible de réaliser des photos contact, des photos panoramiques, ou des photos et vidéos qui pourront être envoyées par mal ou MMS. Un retardateur de déclenchement a également été prévu. Enfin, les amateurs d'effets fantaisie n'ont pas été oubliés. Il est possible d'appliquer des cadres loufoques pour agrémenter ses fichiers photo. Peu d'habillages sont proposés (on en dénombre cinq), mais les graphismes sont suffisamment amusants pour justifier leur présence. Ces derniers feront sans doute le bonheur des plus jeunes, et de ceux qui le sont restés.

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    Les cadres fantaisie sont sympathiques.



    GPS et géolocalisation

    Dans ce domaine, HTC s'est contenté du strict minimum. L'appareil est bel et bien doté d'un capteur GPS d'excellente facture (fix de 55 secondes à froid), mais malheureusement, aucune solution de navigation n'est comprise dans le pack standard. D'origine, il faudra se contenter d'un utilitaire de téléchargement d'éphémérides (données permettant d'accélérer la géo localisation) qui bien sûr, ne sera pas d'un grand secours pour retrouver sa route. Cette absence est d'autant plus étrange lorsqu'on sait que des partenariats avec CoPilot et Tomtom avaient donné naissance à des offres groupées prêtes à l'emploi lors de la commercialisation du premier Diamond. Plus récemment encore, CoPilot Live 7 était intégré avec le Touch Cruise II (Iolite). Pour le Diamond 2, l'utilisateur sera libre d'opter (à ses frais) pour la solution de navigation de son choix. Il ne faudra simplement pas oublier de prendre garde aux problèmes éventuels d'incompatibilité. Par exemple, lors de nos tests, nous avons pu constater qu'iGo 8 n'était pas compatible avec ce Smartphone.

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    ROUTE 66 fonctionne à la perfection et Navigon 7 est maintenant pris en charge. En revanche, pour le moment, iGo 8 ne semble toujours pas fonctionner.


    La navigation Web

    Par bonheur, HTC allonge la liste des constructeurs qui ont pris le taureau par les cornes pour libérer les utilisateurs du carcan anti ergonomique et sous optimisé de Pocket Internet Explorer. Comme la plupart des appareils de la marque, l'HTC Diamond a la bonne idée d'être livré a avec Opera Mobile 9. Même si ce butineur ne se situe pas encore au niveau d'un Chrome Lite ou d'un Safari Mobile, il faut bien avouer que le confort de surf est au rendez-vous. Les pages se chargent rapidement et elles sont bien interprétées. Seule la non prise en charge du standard flash et les quelques saccades occasionnelles lors du défilement des pages font défaut, mais il s'agit là de problèmes mineurs. On regrette également que les vidéos YouTube ne soient pas ouvertes par une application dédiée comme sur Andoid ou iPhone. En revanche, contrairement à l'Xperia de Sony Ericsson, on apprécie de pouvoir profiter d'un écran aux mensurations généreuses.

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    Le navigateur Web intégré est efficace.


    De plus, par rapport à la concurrence, le Diamond 2 apporte une petite innovation relativement pratique. Une zone sensitive implantée sur la partie basse de l'écran permet de modifier le niveau de zoom du navigateur. Le mouvement est moins naturel qu'avec Safari Mobile (qui utilise le multi touch breveté par Apple), mais cette interface fait tout de même partie des solutions alternatives les plus sérieuses.

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    Photo de la zone sensitive.


    Au final

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    À l'heure où nous écrivons ces lignes, l'HTC Diamond 2 est à compter parmi les meilleurs Smartphones Windows Mobile. L'appareil est véloce, bien fini et surtout, on ne manquera pas de saluer les efforts qui ont été consentis pas le constructeur pour améliorer l'ergonomie du vieillissant Windows Mobile. En effet, parmi les nombreuses qualités du Diamond 2, on retiendra surtout la présence de TouchFLO 3D. Cette surcouche tactile conçue sur mesure par HTC modifie profondément l'expérience utilisateur. Avec les mobiles concurrents, il est possible d'opter pour des solutions palliatives équivalentes (en installant l'incontournable Spb Mobile Shell, par exemple), mais TouchFLO 3D dépasse largement le cadre du simple lanceur d'applications. Cette sorte de plug-in « aujourd'hui » géant offre un écosystème cohérent englobant toutes les fonctions principales du mobile (PIM, Web, messagerie, multimédia, etc.). Concernant les caractéristiques techniques cette fois, les futurs acquéreurs pourront être rassurés : le processeur embarqué est parfaitement en mesure d'assumer les ambitions de l'appareil. Le mobile est réactif, le navigateur Web est à l'aise et dans l'ensemble, le Diamond 2 supporte les activités gourmandes en ressources sans rechigner. Toujours sur le plan matériel, l'intégration d'une zone sensitive dédiée aux zooms de page Web relève d'une excellente initiative. Au final, on regrettera peut-être simplement l'absence de flash sur l'APN ainsi que bien sûr, l'oubli volontaire de solution de navigation GPScomplète. Si ces points ne vous dérangent pas trop, n'hésitez pas à jeter votre dévolu sur ce Diamond de nouvelle génération !


    HTC Diamond 2

    8

    Les plus

    • Finition / matériaux / écran large
    • Barre de zoom tactile / TouchFLO 3D
    • Tuner FM / Navigation Web

    Les moins

    • Un peu lourd et épais / APN limité sans flash
    • Pas de pad directionnel ou de molette
    • Risques d'incompatibilités (Wide VGA)
    • Partie vidéo en retrait / Pas de soft GPS

    0

    Ergonomie9

    Performances8

    Autonomie7

    Accessoires5



    Galerie photo (cliquez pour agrandir)

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    Les quatre touches de fonctions/ APN 5 Megapixels Autofocus


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    Haut-parleurs et objectif visio / Port mini USB avec détrompeur.


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    Le Diamond 2 est un peu plus gros que son prédécesseur.


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    Connectique du casque et touche de décrochage.

    Test du HTC Touch HD

    Présentation des particularités du mobile en vidéo



    Avant de commencer

    l'HTC Diamond 2et le Touch HD sont très similaires sur le plan logiciel. Ces Smartphones sont tous deux mus par Windows Mobile, et intègrent TouchFLO 3D, une interface personnalisée signée HTC. Pour obtenir des détails sur l'ergonomie de l'appareil, nous vous invitons à consulter le test du Diamond 2 (présent dans ce même comparatif). Pour éviter les redites, nous avons choisi ici de nous concentrer sur les différences techniques et logicielles qui séparent les deux appareils. À l'heure ou nous écrivons ces lignes, le Touch HD est commercialisé à un prix nettement supérieur au Diamond 2 (compter une centaine d'euros dans sa version libre d'abonnement). Cet écart de prix est-il justifié ? C'est ce que nous tenterons de déterminer en passant en revue le Touch HD !


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    Aperçu de l'interface TouchFLO sur le Touch HD : cette fois encore, on profite du large écran, mais les principes restent inchangés par rapport au Diamond 2.


    Un écran généreux

    Comme son nom le laisse présager, l'HTC Touch HD est doté d'un écran qui ne passe pas inaperçu. Avec ses 9,8 centimètres de diagonale et sa résolution Wide VGA, le Touch HD s'impose d'emblée comme étant le Smartphone disposant du plus gros écran de notre comparatif. À titre de comparaison, les mensurations généreuses de l'iPhone 3G S sont dépassées de neuf millimètres dans le sens de la hauteur ! Il est aussi intéressant de comparer les résolutions des deux appareils pour bien cerner la finesse de l'affichage du Touch HD. L'iPhone 3G S à une résolution de 480 x 320 contre... 480 x 800 pour le Touch HD ! Dans la pratique, la différence ne saute pas aux yeux de suite, mais lorsqu'on regarde l'écran de plus près, on s'aperçoit que les petites polices de caractères sont infiniment plus fines sur le touch HD.

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    L'écran du Touch HD est nettement plus grand. En revanche, la résolution est identique



    Par rapport à l'HTC Diamond cette fois, contrairement à ce que pourrait laisser penser le premier regard, la résolution est strictement identique. En revanche, la taille supérieure de l'écran permet de surfer sur le Web plus confortablement. Dans Opera Mobile, les caractères sont bien plus lisibles avec le HD. La différence de gabarit n'est pas négligeable. En largeur, l'écran du Diamond perd 8 millimètres alors qu'en hauteur, on note une différence de 13 millimètres en faveur du touch HD. Dans la vie de tous les jours, ces écarts se traduisent par un confort d'utilisation nettement supérieur qui profitera aux utilisateurs du HD.

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    Les mensurations du Touch HD sont assez généreuses.


    Un appareil photo identique au Diamond 2

    L'appareil photo qui équipe le touch HD est probablement identique à celui du Diamond 2. La résolution est équivalente et la qualité finale est identique. Quant à la couche logicielle , elle est en tout point identique. Pour avoir une idée de la qualité obtenue, nous avons réalisé les clichés suivants :

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    Le touch HD est équipé d'un APN honnête. On regrettera simplement l'absence de flash.



    Et pour le reste ?

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    Comme on pouvait s'en douter, l'écran XXL du HD entraine plusieurs conséquences. Tout d'abord, la large matrice et la batterie de capacité supérieure (1340 ma/h contre 1100 pour le Diamond 2) tirent le prix du mobile vers le haut. En moyenne, une centaine d'euros séparent le Touch HD et le Diamond 2. Puisque nous en parlons, d'après le constructeur, l'accumulateur « boosté » qui équipe le HD permet de gagner 80 minutes de conversation supplémentaires en 3G. Pour finir, les mensurations généreuses et le surpoids du Touch HD (30 grammes de plus) ne sont pas passe-partout. Dans une poche, le Touch HD se fait vraiment sentir.

    Pour le reste, les caractéristiques sont globalement identiques. On retrouve un APN de résolution équivalente sur les deux mobiles (sans flash dans les deux cas), une résolution identique et une réactivité comparable. Pour faire son choix entre les deux Smartphones, en dehors des questions bassement pécuniaires, il faut se questionner sur les points de différence qui ont le plus de valeur à vos yeux. Encombrement moindre ou écran généreux ? Chaque utilisateur pourra avoir un point de vue différent sur la question. Dans tous les cas, les qualités de ces deux appareils ne sont plus à prouver. Le Diamond 2 et le touch HD sont à compter parmi les meilleurs Smartphones Windows Mobile.


    HTC Touch HD

    8

    Les plus

    • Finition / matériaux / écran large
    • Barre de zoom tactile / TouchFLO 3D
    • Tuner FM / Navigation Web

    Les moins

    • Un peu lourd et épais / APN limité sans flash
    • Pas de pad directionnel ou de molette
    • Risques d'incompatibilités (Wide VGA)
    • Partie vidéo en retrait / Pas de soft GPS

    0

    Ergonomie9

    Performances8

    Autonomie7

    Accessoires5




    Galerie photo (cliquez pour agrandir)

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    Malgré des dimensions imposantes, HD est tout de même relativement compact


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    Prise USB Jack standard et prise mini USB : HTC embrasse les standards.


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    Stylet et touches tactiles en façade.

    Test du HTC Hero

    Présentation des particularités du mobile en vidéo



    Prise en mains et présentation du système d'exploitation

    Contrairement aux apparences, le HTC Hero est bel et bien basé sur Android, le système mobile signé Google. L'air de famille avec les autres « Google phones » n'est pas évident et pour cause, HTC est le premier constructeur à avoir ajouté une surcouche graphique personnalisée. Cette nouvelle interface est dénommée HTC Sense. La première fonctionnalité saute aux yeux : l'écran d'accueil beaucoup abouti que celui qui est proposé en standard par Google.

    Le nombre de bureaux virtuels passe de trois à... sept. Mieux encore, non seulement de (très) nombreux gadgets ont été ajoutés par HTC, mais en plus, il est possible de créer plusieurs « profils » de bureaux de manière à personnaliser les Widgets en fonction des activités du moment (situation professionnelle, vie personnelle, utilisation d'un moyen de transport, etc.). Parmi les nombreux Widgets programmés en interne par les développeurs du constructeur taïwanais, on note la présence d'outils dédiés aux réseaux sociaux. Les amateurs du genre apprécieront. D'autre part, les améliorations d'HTC sont loin de se limiter à l'écran d'accueil. Par exemple, comme vous pourrez le constater, la gestion des PIM a subi une cure de jouvence particulièrement bienvenue. Pour de plus amples détails, n'hésitez pas à visionner notre vidéo de démonstration !


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    HTC à amélioré Android en ajoutant une surcouche tactile nommée HTC Sense


    Téléphonie, agenda et répertoire

    Les personnes qui se posent des questions sur la couche téléphonie pourront être rassurées. Tout d'abord, l'HTC Hero propose une qualité d'écoute excellente. Venons-en au logiciel qui gère la couche téléphonie. Par défaut, HTC a ajouté un pad virtuel tactile aux larges touches qui conviendra parfaitement aux utilisateurs qui ont de gros doigts. Le gestionnaire de contacts est quant à lui placé en arrière-plan. Pour rechercher une entrée, il suffit d'actionner la touche physique « Recherche » (bouton orné d'une loupe) qui est implantée sur la base de l'appareil.

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    La couche téléphonie est parfaitement fonctionnelle.


    Du côté des PIM, les modifications apportées par HTC Sense sont très nombreuses. Tout d'abord, lorsqu'on ouvre une fiche contact, on a la possibilité de visualiser les conversations SMS sous forme de fils de discussion. De plus, cette fois encore, l'interfaçage avec les principaux réseaux sociaux a été poussé à son maximum. Par exemple, il est possible de consulter le mur FaceBoook du contact en question, d'ajouter des commentaires sur son profil, ou de consulter les dernières photos qui ont été envoyées par cette personne sur FlickR ou Facebook sans avoir à ouvrir le navigateur Web ! En effet, le gestionnaire de contacts est capable de récupérer toutes ces informations de lui-même.

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    Le gestionnaire de contacts est très complet. D'autre part, il est amusant de constater que la surcouche d'HTC reprend le concept de menu en bague introduit par TouchFLO 3D. Sur la photo du milieu, le calendrier est synchronisé avec le compte Google.


    Pour finir, il pourra être important de préciser qu'HTC a amélioré les outils de communications fournis en standard pour s'adapter aux besoins du monde de l'entreprise. En plus des mails Gmail et des comptes POP, il est possible de synchroniser son téléphone avec un serveur Exchange. Rappelons qu'avec les mobiles Android « standards », il faut recourir à un programme tiers payant pour obtenir une fonctionnalité similaire.

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    Intégration des réseaux sociaux, d'Exchange... difficile de faire plus complet.



    Le multimédia (audio et vidéo)

    Côté connectique, les puristes apprécieront la présence d'une prise Jack audio standard de 3,5 mm. Cette dernière vient compléter la prise mini USB avec détrompeur qui permet elle aussi de connecter un casque filaire (standard commun à la plupart des mobiles fabriqués par HTC). Puisque nous en parlons, non seulement le casque à écouteurs intra auriculaire délivre un son d'excellente facture, mais en plus, il est muni d'une télécommande miniature et d'un micro intégré. Seul point d'ombre : sauf erreur de notre part, il semble qu'il soit impossible de modifier les courbes de tonalité, ou d'opter pour un profil prédéfini en particulier (de type Rock, Pop, Jazz, etc.). Pour le reste, toutes les options qu'un utilisateur est en droit d'espérer sont bel et bien présentes. Depuis une interface fortement inspirée de Touch FLO 3D, il est possible d'effectuer différents types de classement (artiste, album, etc.), ou d'atteindre un gestionnaire de liste de lecture. D'autre part, chose assez rare pour être signalée : le format libre OGG est supporté nativement.

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    Le lecteur audio est fonctionnel, il ne manque qu'un égaliseur de tonalité pour que la boucle soit bouclée.


    Étrangement, le lecteur vidéo est intégré au programme « Album » qui comme son nom ne l'indique pas, ne se limite pas aux photos. Concernant les codecs pris en charge, HTC a fait l'impasse sur le DivX. Pour profiter des films qui sont encodés dans ce format, il faudra impérativement passer par une phase de réencodage (ou télécharger un programme tiers). En revanche, le MP4 (MPEG-4, H.263, H.264) et les fichiers Windows Media® Video 9 sont pris en charge nativement. Avec les vidéos compatibles, la lecture se fait sans accrocs. Les séquences sont fluides et la qualité de l'écran ne trahit pas le résultat final.

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    Le lecteur vidéo du Hero fonctionne à la perfection, mais il se limite au MP4



    La photo

    L'HTC Hero est doté d'un appareil photo numérique de 5 mégapixels avec autofocus sans flash. La qualité des clichés ne saurait remplacer un appareil compact, mais heureusement, on pourra aisément dépasser le cadre de la photo mémo. Concernant les possibilités annexes, on apprécie l'option de capture vidéo (même si la qualité finale est moyenne) et surtout, l'intégration de Footprints. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, il s'agit d'un programme permettant de réaliser des photos géolocalisées classées par catégorie (restaurants, zone touristique, magasin, etc.). Les clichés ainsi réalisés pourront être associés à des notes textuelles et vocales, et pourront être partagés par mail, ou sur des réseaux communautaires.

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    Footprint, le nouveau programme communautaire de partage de photos géotaggées.


    Concernant les options annexes, on apprécie la présence d'un retardateur, la balance des blancs (et contrastes), et surtout, la possibilité de« geotagger » ses photos pour les localiser automatiquement sur une carte de type Panoramio (pour plus d'informations, consultez cet article). Enfin, les enfants et les grands enfants n'auront plus droit aux cadres fantaisie auxquels HTC nous habitue depuis de nombreuses années. En revanche, les « bidouilleurs » pourront se consoler avec les effets sépia, noir et blanc, etc.

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    Plusieurs options sont proposées en standard.



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    L'APN du Hero fait de son mieux, mais il est parfois distancé par les objectifs de résolution inférieure.



    GPS et géolocalisation

    Tous comme les autres concurrents de ce comparatif, l'HTC Hero ne déroge pas à la règle : aucun programme d'assistance à la navigation n'est fourni d'origine avec le mobile. Sorti de la boite, on dispose toujours de Google Maps. Malheureusement, ce programme ne saurait remplacer une véritable suite logicielle GPS. En effet, non seulement les cartographies sont uniquement consultables en lignes, mais en plus, aucune instruction sonore ou visuelle n'est fournie. Autre détail un peu décevant : alors que le navigateur Web du Hero est parfaitement compatible avec le multitouch (il est possible de pincer une page avec deux doigts pour agir sur le niveau de zoom), Google Maps ne tire absolument pas parti de cette fonctionnalité... dommage.

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    Google Maps est toujours intégré en standard, mais pour profiter de Street View, il faudra passe par le Market pour télécharger une version plus récente.


    Tout comme avec le Galaxy, pour disposer d'un véritable programme de navigation, il faudra passer à la caisse une seconde fois pour s'affranchir du tarif de CoPilot Live. À l'heure où nous écrivons ces lignes, ce programme constitue la meilleure alternative pour qui souhaite disposer d'une application d'assistance à la navigation routière. À titre indicatif, sur l'Android Market, ce programme est vendu 26.50 euros en version France. Pour disposer de l'intégralité des cartographies européennes, il faudra débourser 60 euros. Comparé à la concurrence, ce tarif est loin d'être excessif.

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    Pour l'instant, CoPilot Live est l'unique prétendant au titre des programmes d'assistance à la navigation sur Android.



    La navigation Web

    Sur ce point, l'HTC Hero se distingue à nouveau des autres Smarphones Android disponibles sur le marqué à l'heure ou nous écrivons ces lignes. Deux différences majeures sont à noter. Tout d'abord, cette fois, Chrome Lite (le navigateur Web intégré) est équipé nativement d'un Plug-in capable d'interpréter le Flash d'Adobe, notamment utilisé pour les vidéos diffusées en streaming sur Dailymotion ou YouTube. Concrètement, le résultat est-il à la hauteur des attentes ? Il faut bien avouer que le bilan est mitigé.

    Il faut savoir qu'HTC a intégré un plug-in Flash dédié dénommé « Open Screen Project ». Contrairement à ce que ce nom pourrait laisser croire, il s'agit bien d'un lecteur Flash officiel ! Sous cette dénomination se cache un consortium crée à l'initiative d'Adobe pour promouvoir les formats Flash et Adobe AIR (et de fait, faire barrage au Silverlight, le format de Microsoft). Pour faire simple, les constructeurs qui adhèrent à l'Open Screen Project (à l'heure actuelle, les rangs comptent déjà tous les plus grands acteurs de la mobilité) ont la possibilité d'intégrer gratuitement cet interpréteur Flash et Adobe Air sur leurs appareils (set top box, appareil mobile, etc.). Seul problème, force est de constater que la version actuelle de cet interpréteur n'est pas adaptée aux environnements mobiles. Dans la pratique, seuls les Flashs « léger » s'ouvrent correctement. En revanche, l'ouverture des vidéos se traduit par une lenteur indécente. Pour caricaturer la situation, avec le navigateur du Hero, vous pourrez profiter pleinement... des bannières publicitaires. Dans la majorité des cas, les contenus « utiles » ne sont pas exploitables. Ne comptez pas ouvrir une vidéo (trop lent) et oubliez les principaux sites de diffusion de musique en streaming comme Deezer, Pandora ou Rhapsody (les DRM ne sont pas pris en charge).

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    Le plug-in flash n'est pas vraiment convaincant : à gauche, notre lecteur vidéo « maison » ne fonctionne pas. À droite, les vidéos de DailyMotion sont extrêmement saccadées. Rassurez-vous, pour vous consoler, vous pourrez consulter les bannières flash qui fonctionnent à la perfection...


    Passons à la seconde caractéristique : désormais, le multitouch est de la partie ! Le constructeur taïwanais fait de la rébellion en clonant purement et simplement le système de zoom breveté par Apple ! Il sera donc possible de modifier la taille des pages en pinçant l'écran avec le pouce et l'index. Il faut bien avouer qu'en matière de zoom, il est difficile d'inventer un système plus naturel que celui-ci. Le procédé est pratique au point que l'on ne reviendrait pour rien au monde aux anciennes touches «+» et «-» qui sont intégrées sur les autres mobiles Android.

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    [ Les pages sont très bien rendues et le zoom multitouch est appréciable.



    Concernant le Web à proprement parler, Chrome Lite parvient sans mal à conserver son titre de second meilleur navigateur Web de poche. En dehors des points mentionnés précédemment, on ne note pas de modifications notables par rapport aux autres appareils Android. Le niveau reste excellent : les pages se chargent relativement rapidement, elles sont interprétées de façon fidèle et la fluidité est au rendez-vous... que demander de plus ?

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    Chrome Lite : un excellent navigateur mobile qui talonne Safari Mobile.


    Au final

    Cette sorte d'HTC Dream dépourvu de clavier coulissant ne devrait pas avoir de mal à rencontrer son public. À l'heure où nous écrivons ces lignes, on peut dire qu'il s'agit probablement du meilleur Smartphone Android disponible sur le marché. Certes, on pourra regretter l'absence de flash avec l'appareil photo numérique ainsi que le relatif échec du plug-in « Open Screen Project » (dédié à l'ouverture des Flashs Web). Il n'empêche que le Hero garde plus d'un tour dans son sac pour distancer la concurrence. Tout d'abord, l'autonomie permet enfin de profiter de son Smartphone sans redouter constamment le couperet de la phase de rechargement. Ce point faisait défaut aux précédents Google Phone dont l'autonomie n'était pas optimisée pour le « Push » de Google. Le Hero ne déroge pas à cette règle, mais depuis les HTC Dream et consorts, du chemin a été fait. Désormais, les ressources électriques sont en parfaite adéquation avec la consommation. Il est maintenant possible de tenir deux jours entre deux recharges en utilisant sporadiquement la 3G pour le surf ou pour l'email.

    Enfin, il est impossible de parler de l'HTC Hero sans évoquer les (très) nombreuses améliorations qui ont été apportées par les développeurs d'HTC. Tout d'abord, la nouvelle interface HTC Sense propose un écran d'accueil sans commune mesure avec celui qui est proposé en standard par Google. Le nombre de bureaux virtuels passe de trois à sept et les Widgets proposés en standard sont complétés par une foule de plug-ins programmés spécialement par HTC ! D'autre part, HTC n'a pas oublié les usages professionnels : une compatibilité Exchange est proposée en standard. Après avoir dépoussiéré Windows Mobile à grand renfort de TouchFLO, le constructeur taïwanais confirme son souhait de se démarquer de la concurrence en proposant de nombreuses améliorations logicielles. En bref, si vous avez un penchant pour Android et que vous êtes à la recherche du meilleur mobile du genre, ne cherchez plus. Le Hero grossit les rangs des incontournables de cette rentrée 2009.


    HTC Hero

    8

    Les plus

    • Surcouche HTC Sense / FootPrint
    • Autonomie / Mini Trackball
    • Technologie multipoint / Android
    • Intégration des sites communautaires
    • Prise en charge native d'Exchange

    Les moins

    • APN sans flash
    • Prise en charge du Flash (Web) limitée

    0

    Fonctionnalités8

    Ergonomie8

    Autonomie8

    Accessoires7




    Galerie photo (cliquez pour agrandir)

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    Le Hero est doté d'un trackball et écran de bonne qualité.


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    Le design du Hero n'est pas sans rappeler celui du Dream.


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    Mini USB avec détrompeur et Jack 3.5 mm : HTC fait dans le standard.


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    La forme incurvée n'est pas très jolie, mais grâce à cela, le mobile tiens parfaitement en mains.


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    Touches matérielles : en dehors de la touche « recherche », HTC se contente du minimum : on n'a même pas droit à une touche dédiée à l'appareil photo.

    Test du Samsung Galaxy

    Présentation des particularités du mobile en vidéo



    Prise en mains et présentation du système d'exploitation

    Le Samsung Galaxy est animé par Android, un système d'exploitation mobile entièrement conçu par Google. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore cet environnement, la situation peut être résumée en quelques lignes. À l'heure actuelle, Android est à compter parmi les meilleurs systèmes mobiles du marché, rien de moins. D'origine, l'environnement est complet, convivial, et bien sûr, entièrement pilotable à l'aide de l'index. De plus, comme on pouvait s'en douter, par rapport aux OS mobiles concurrents, Android se distingue en proposant des PIM et des moyens de communication (email, notamment) obligatoirement liés aux services en lignes du géant de Mountain View. Cette caractéristique ravira les aficionados de Google Maps, Gmail et consœurs, et fera peut-être fuir les personnes qui voient en Google un Big Brother des temps modernes. Les avis divergent sur les questions de confidentialité mais il faut avouer que lorsqu'on est habitué à utiliser ces services, Android s'avère être une arme redoutable. Avec ce système, le Smartphone se transforme en une fenêtre ouverte sur l'écosystème connecté du géant de la recherche. Enfin, il est impossible de parler d'Android sans évoquer la problématique du Web nomade. Dans la bataille qui oppose les navigateurs Web mobiles, Chrome Lite a d'ores et déjà gagné ses galons. Le jeune challenger se positionne sur la seconde marche du podium, juste derrière la référence qui est ici incarnée par Safari Mobile (iPhone).

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    Le système mobile de Google est aussi convivial que fonctionnel.


    Téléphonie, agenda et répertoire

    Concernant la couche téléphonie, les utilisateurs n'auront pas de soucis à se faire pour deux raisons. Tout d'abord, la qualité des communications est au rendez-vous. Nous avons pu constater que le Samsung Galaxy répondait parfaitement aux attentes dans ce domaine. Le son est clair et l'interlocuteur n'a pas déploré de problèmes particuliers.

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    Les menus téléphoniques d'Android sont très faciles à utiliser.



    Concernant la couche logicielle, tout va pour le mieux. Ceci est principalement dû à l'excellente ergonomie des menus téléphoniques d'Android. Une simple pression sur la touche « décrochage » suffit à faire apparaitre un menu permettant d'accéder à quatre onglets principaux particulièrement bien pensés (voir photo d'écran). Le premier donne accès à un pavé numérique virtuel, le second affiche l'historique des appels entrants et sortants et le troisième affiche le carnet d'adresses (synchronisé avec le compte Google). Enfin, l'onglet arborant une étoile permet d'accéder instantanément aux contacts qui ont été désignés comme étant favoris ainsi qu'aux contacts qui appellent et sont appelés fréquemment (le mobile propose donc automatiquement une liste de candidats au titre de favoris). De plus, le côté pratique est rehaussé par la largeur des onglets et l'épaisseur généreuse des lignes qui séparent les contacts. Pour ce qui est de la réactivité, il est difficile de faire mieux. Le Smartphone répond aux différentes sollicitations à la vitesse de l'éclair, ce dont on ne se peindra pas.

    Au niveau de l'ensemble des données PIM cette fois (calendrier, carnet d'adresses), il est important de rappeler qu'Android est un système qui conviendra avant tout aux amateurs de l'écosystème de Google. En effet, le mobile ne peut pas être mis en service sans un compte Google. Passé la phase de configuration initiale, toutes les informations contenues dans le Smartphone sont systématiquement dupliquées et synchronisées sur les serveurs du géant de la recherche.


    Le multimédia (audio et vidéo)



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    Comme tout appareil Android qui se respecte, le Galaxy profite d'un lecteur audio de bonne facture. En effet, il faut bien avouer que le programme intégré donne entière satisfaction. Il prend les principaux formats musicaux en charge (Mp3 en tête) et permet de réaliser toutes sortes de tris pour attendre rapidement ses chansons favorites (classements par artiste, albums chansons, création de listes de lecture, etc.). D'autre part, les aficionados des casques sans fil Bluetooth n'ont pas été oubliés. Tout d'abord, depuis la mise à jour 1.5 du système (CupCake), le profil stéréo sans fil est pris en charge par la pile Bluetooth. Vient ensuite l'AVRCP : nous pouvons confirmer qu'il est parfaitement possible de piloter le lecteur audio intégré en utilisant les touches matérielles qui sont implantées à même le casque.



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    Le lecteur audio est parfaitement fonctionnel et les principaux standards sont pris en charge.


    Pour ce qui est de la vidéo cette fois, on pourra regretter que le constructeur coréen n'ait pas décidé d'ajouter une touche de personnalisation. Habituellement, Samsung s'efforce d'ajouter une compatibilité avec le désormais format Divx en implantant une puce de décompression dédiée. Malheureusement, le Galaxy fait exception à la règle : les formats vidéo pris en charge sont relativement limités. Au final, on retiendra surtout le support du 3gp et du MP4. En conclusion, pour lire sa vidéothèque, il sera vivement recommandé de recompresser ses vidéos favorites en utilisant un encodeur tiers comme MediaCoder ou (pour plus d'informations, n'hésitez pas à consulter notre article sur les convertisseurs vidéo pour iPhone et iPod touch).


    La photo

    Sur cette partie, Samsung a su laisser transparaitre une marque de fabrique que les amateurs devraient apprécier. À l'heure actuelle, le Galaxy est le téléphone Android qui dispose du meilleur appareil photo numérique. Le mobile est équipé d'un APN de 5 mégapixels avec autofocus et flash LED. La résolution ne fait pas tout, mais dans le cas du Galaxy, on ne peut que s'incliner devant la qualité des clichés produits. D'autre part, la présence d'un flash LED relativement puissant est plus qu'appréciable. Cette source de lumière permet d'utiliser l'appareil de nuit ou dans les environnements obscurs (à condition que la distance qui sépare le mobile de sa cible ne soit pas trop importante).

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    Le Galaxy est l'appareil Android qui est doté du meilleur APN intégré.


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    Dans les environnements obscurs, le flash du Galaxy fait un excellent travail.


    GPS et géolocalisation

    Le Galaxy est équipé d'une puce GPS qui ne pose pas de problèmes particuliers. La rapidité de détection est de mise et en cours d'utilisation, on ne constate pas de décrochage intempestif. Pour ce qui est de la couche logicielle, les utilisateurs n'auront pas droit à autre chose que ce qui est fourni d'origine avec Android. En clair, il faudra se contenter de Google Maps (et de ses composants : Google Street View et consœur).Pour passer à la vitesse supérieure, il faudra passer à la caisse une seconde fois pour s'affranchir du tarif de CoPilot Live, vendu 26.50 euros en version France ou 60 euros Europe sur l'Android Market.

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    Pour l'instant, CoPilot Live fait partie des uniques prétendants au titre des programmes d'assistance à la navigation GPS sur Android.


    La navigation Web

    Android oblige, le Galaxy est équipé de Chrome Lite, le penchant mobile du navigateur Web de Google qui se distingue là encore comme un des meilleurs navigateurs mobiles du marché. Même si on ne se situe pas encore au niveau de Safari Mobile (iPhone), il faut bien avouer que le challenger de Google se défend particulièrement bien. L'interprétation des pages est excellente et la vitesse d'exécution est bien au rendez-vous.

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    Sur le Galaxy, Chrome Lite parvient à s'exprimer pleinement.


    Au final

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    Après l'HTC Magic et le Dream, on attendait le Galaxy au tournant. L'appareil est loin d'être mauvais, mais on ne peut pas s'empêcher de repartir avec un arrière-gout d'inachevé. Par exemple, on regrette vraiment que Samsung n'ait pas retenu le trackball miniature qui rehausse de manière significative le niveau du confort d'utilisation du Dream, du Magic et du Hero. De plus, sans que l'on sache vraiment pourquoi, certaines touches matérielles qui avaient été introduites avec les premiers appareils ont disparu (la touche de recherche n'est pas présente sur le Galaxy). Concernant le design général et plus particulièrement les formes extérieures, il faut bien avouer que Samsung a fait dans le classicisme absolu. Les premiers visuels étaient assez alléchants, mais mobile en main, la finition laisse une impression mitigée. Les plastiques font un peu « cheap » et le pavé de touches n'est pas vraiment joli. Du côté des caractéristiques techniques, on pourra pointer l'autonomie du doigt. Les personnes qui ont pour habitude de surfer et de consulter occasionnellement leurs courriels ne devront pas compter pouvoir utiliser leur mobile plus d'une journée sans passer par la case recharge ! Finalement, sur l'ensemble des caractéristiques, par rapport aux autres mobiles Android, on retiendra surtout la présence d'un excellent petit APN et d'un magnifique écran OLED. Cela suffira-t-il à faire pencher la balance du bon côté ? D'autres paramètres entrent en ligne de compte (comme l'opérateur, par exemple) et de ce fait, la réponse pourra varier d'un utilisateur à l'autre. A choisir, on préfèrera repartir avec un HTC Hero.


    Samsung Galaxy

    4

    Les plus

    • Mémoire embarquée / APN et flash
    • Prix / Prise Jack / écran OLED / Android

    Les moins

    • Autonomie limitée
    • Pas d'objectif visio
    • Pas de molette de navigation
    • Quelques ralentissements

    0

    Fonctionnalités7

    Performances7

    Autonomie3

    Accessoires6




    Galerie photo (cliquez pour agrandir)

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    Vu de face et trois quarts


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    Profil du Galaxy


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    Base et sommet avec prise Jack


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    Touches matérielles sans trackball

    Test du Samsung Player Star

    Présentation des particularités du mobile en vidéo



    Prise en mains et présentation du système d'exploitation

    Le Player Star de Samsung fait figure d'exception dans ce comparatif. Sur l'ensemble de notre sélection, il s'agit de l'unique mobile à être équipé d'un système propriétaire. Dans la pratique, cette spécificité entraine une conséquence dont on se serait bien passé : il est impossible d'installer autre chose que des programmes Java. Cette limitation empêchera par exemple de personnaliser son téléphone, ou d'ajouter des fonctionnalités en installant une batterie d'utilitaires. Autre point et non des moindres : les programmes Java ne sont pas toujours adaptés aux interfaces tactiles.

    Rassurez-vous, même si le système qui équipe de Player Star est « figé », il ne manque pas d'atouts. Tout d'abord, l'ergonomie générale pourra difficilement être mise en défaut. Les icônes du menu principal sont aussi esthétiques qu'explicites. Du côté des paramètres, le constructeur a fait un excellent travail en organisant les choses de façon logique. Finalement, on parvient rapidement à trouver ce que l'on cherche, n'est-ce pas là l'essentiel ?

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    L'OS est fermé, mais rassurez-vous, le système qui équipe de Player Star ne manque pas d'atout.


    Téléphonie, agenda et répertoire

    La couche téléphonie du Player Star donne entière satisfaction. Tout d'abord, la qualité des conversations ne pose pas de problèmes particuliers. Le son est clair et l'auditeur n'aura pas à essuyer d'éventuels problèmes de micro. D'autre part, lors d'un appel, on apprécie que l'écran se désactive et se verrouille automatiquement pour éviter les mauvaises manipulations qui pourraient résulter du contact de l'oreille sur l'écran tactile. Il est juste dommage qu'il faille appuyer de façon prolongée sur une touche pour débloquer le mobile (on aurait préféré actionner un levier tactile à même l'écran).

    Concernant le gestionnaire de contacts, même si la plupart des fonctions que l'on est en droit d'attendre sont bien présentes, la faible résolution de l'écran aurait tout de même pu être mieux utilisée. Par exemple, la liste des contacts ne peut pas afficher plus de trois noms en même temps ! Autre point discutable : le moteur de recherche placé sur la partie haute tient uniquement compte de la première lettre qui est soumise pour filtrer les noms des contacts (le restant de la chaine de caractères semble être ignoré). En dépit de ces petits défauts de jeunesse, il est tout de même facile de mettre rapidement la main sur une fiche contact pour composer un numéro en utilisant le classement rapide par lettres de l'alphabet (voir troisième photo).

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    La petite taille de l'écran est un peu gênante, mais le gestionnaire de contacts reste utilisable.


    Passons maintenant à la partie justement nommée « organiseur » par Samsung. En plus du traditionnel calendrier dont nous vous parlerons plus en détail dans les lignes qui vont suivre, le constructeur taïwanais a eu la bonne idée d'intégrer une batterie d'outils qui rendront de grands services au quotidien. Par exemple, il est possible d'utiliser un pense-bête ou un gestionnaire de tâches (tous deux synchronisables avec Outlook), une horloge mondiale, une calculatrice, ou un convertisseur d'unités relativement complet.

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    L'organiser regroupe de nombreux outils


    En revanche, pour ce qui est du calendrier, il ne faudra pas forcément s'attendre à des miracles. Tout d'abord, la mémoire qui est allouée à cette partie semble être relativement limitée. Après avoir réinitialisé notre mobile de test, lors d'une synchronisation avec Outlook, nous nous sommes trouvés nez à nez avec un message d'erreur indiquant que la mémoire du mobile était saturée ! Pourtant, après cela, nous avons tout de même pu synchroniser une base de données comprenant plus de 400 fiches contacts sans rencontrer de problèmes. Le calendrier est donc bridé par une faible quantité de RAM. À ce défaut de taille s'ajoute une ergonomie généralement pas forcément optimale. Finalement, les limitations de cette partie nous rappellent que nous ne sommes pas en présence d'un véritable Smartphone.

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    Le calendrier est basique et sa mémoire est extrêmement limitée.



    Le multimédia (audio et vidéo)



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    Avant de détailler la partie « musique », il pourra être bon de rappeler que le Player Star n'est pas équipé nativement d'une prise jack classique. Le casque d'origine utilise tout de même cette connectique, mais pour pouvoir l'utiliser, il est indispensable d'utiliser un cordon intermédiaire venant se loger dans la prise micro USB implantée sur la partie supérieure de l'appareil (ce dernier est également équipé d'un micro et d'une touche de décrochage). Concernant la qualité d'écoute, force est d'admettre que les écouteurs fournis par défaut ne parviendront pas à satisfaire les mélomanes exigeants. En revanche, les choses s'améliorent nettement lorsqu'on utilise un casque de qualité supérieure (filaire ou Bluetooth stéréo sans fil). En conclusion, la partie logicielle n'est pas en cause : le petit lecteur par défaut parvient à s'en sortir sans encombre. De plus, Samsung a tout de même eu la bonne idée d'intégrer un égaliseur audio proposant pas moins d'une dizaine de profils de préréglages différents (Jazz, Rock, Surround, Pop, Dynamique, Classique, etc.).

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    Après avoir remplacé le piètre casque fourni d'origine, le lecteur audio donne satisfaction.


    Concernant les options annexes, le programme de lecture intègre l'ensemble des fonctionnalités que l'on est en droit d'attendre par défaut. L'écran s'éteint lors de la lecture, l'application fonctionne en arrière-plan et pour accéder rapidement à ses chansons favorites, il est possible de réaliser des tris selon plusieurs critères (par artiste, album, genre, etc.). Pour clore le chapitre consacré à la partie musicale, rappelons que le Player Star est équipé d'un tuner FM ! Cette fonctionnalité est assez rare pour être soulignée (y compris avec les véritables Smartphones). Attention toutefois, pour que le système fonctionne, il est indispensable d'utiliser un casque filaire (ce dernier jouera alors le rôle d'antenne).



    Le Player Star n'excelle pas vraiment en matière de lecture vidéo (c'est un euphémisme). Non seulement le lecteur intégré ne prend pas en charge le Divx, mais en plus, il se satisfait uniquement des fichiers de faible résolution. Pour éviter les problèmes, il sera fortement recommandé de passer par l'encodeur intégré à New PC studio (le programme de synchronisation qui est proposé par l'éditeur). Au final, il faudra passer par ce compresseur et surtout, s'armer de patience pour espérer pouvoir lire un fichier vidéo sur son téléphone (le processus de conversion ne brille pas vraiment par sa rapidité).

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    Il est possible d'utiliser New PC studio pour encoder ses vidéos.


    La photo

    Le Samsung Player Star est équipé d'un capteur de 3.2 mégapixels. Le constructeur coréen a généralement l'habitude de soigner cette partie. Bonne nouvelle, nous avons pu constater que l'entrée de gamme ne faisait pas exception à la règle ! Ce mobile bon marché offre une qualité photo étonnante ! Il ne fait nul doute que l'objectif donne le meilleur de lui-même. Les couleurs sont vives, les clichés ne sont pas avares en détail et les flous restent rares (n'oubliez pas de cliquer sur les photos ci-dessous pour les agrandir de manière à vous forger votre propre avis).

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    Le petit APN qui équipe de Player Star est surprenant.



    La navigation Web

    Inutile de se voiler la face, nous touchons là l'un des principaux points faibles du Player Star. Ceci est d'autant plus étrange que l'appareil est équipé d'une version spéciale de , un navigateur de poche dont la mouture Windows Mobile est assez spectaculaire. Les problèmes s'expliquent aussi probablement par les faibles caractéristiques techniques de l'appareil. Quoi qu'il en soit, si l'on écarte les considérations bassement commerciales, on ne voit pas bien l'intérêt d'intégrer une puce 3G sur un mobile doté d'un navigateur aussi désastreux. Cette fois encore, Samsung prouve à ses dépens que le débit ne suffit pas pour apporter une expérience de surf satisfaisante. Le butineur de poche qui équipe le Player Star est incroyablement lent et la faible résolution du mobile ne favorise pas vraiment la lisibilité globale. Le programme aurait pu être sauvé par son système de zoom astucieux ou par la présence d'un mode paysage automatique (basé sur l'accéléromètre). Malheureusement, ces atouts ne suffiront pas à convaincre les amateurs de Web mobile... Tout cela est dommage, mais pas catastrophique dans la mesure où une solution palliative existe.

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    Le navigateur intégré ne laisse pas un souvenir impérissable.


    Vous l'aurez compris, le navigateur intégré est désastreux. Faut-il pour autant en déduire qu'il est impossible de surfer sur le Web avec le Player Star ? Certainement pas ! Pour le plus grand bonheur des utilisateurs de Player Star, le petit, mais costaud Opera Mini bêta fonctionne à la perfection sur ce téléphone ! Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, il s'agit d'un navigateur miniature gratuit mis à disposition par Opera. Ce programme présente un certain nombre d'avantages. Tout d'abord, Opera Mini est parfaitement optimisé pour fonctionner sur un appareil de faible puissance (les pages sont allégées par un serveur d'optimisation). D'autre part, l'ergonomie a été étudiée pour s'adapter au mieux aux appareils qui ont peu de touches : après un bref temps d'adaptation, on s'aperçoit que la facilité d'utilisation d'Opera Mini est déroutante.

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    Opera Mini sauve l'honneur du Player Star en matière de Web Mobile, même si l'affichage perd un centimètre de haut.




    Au final

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    Ce mobile d'entrée de gamme surprend positivement. Le Player Star offre un rapport qualité/prix particulièrement attractif. Pour ne rien gâcher, on apprécie le form factor compact aux contours arrondis qui confèrent un look sympathique et compact. Sur le plan technique cette fois, même s'il ne s'agit pas d'un foudre de guerre, la puissance s'avère être suffisante pour la grande majorité des activités (à l'exception du Web qui nécessitera l'utilisation d'Opera Mini). Concernant les interfaces intégrées, on pourra également regretter l'absence de puce Wi-Fi et de GPS mais il est difficile d'en attendre d'avantage de la part d'une tactile de premier prix. Finalement, on regrettera surtout la présence d'un système fermé qui empêchera de bénéficier des bienfaits d'une logithèque fournie (comme sur iPhone OS, Windows Mobile, Android ou Symbian). En bref, si votre budget est limité et que vous souhaitez acquérir un tactile sympathique, n'hésitez pas. Le Player Star n'aura certes pas la prétention de rivaliser avec un véritable Smartphone, mais il ne demeure pas moins une alternative digne d'intérêt.


    Samsung Player Star

    6

    Les plus

    • Excellent rapport qualité / prix
    • Compacité / finition / robustesse
    • Ergonomie satisfaisante
    • Excellent petit APN / Radio FM

    Les moins

    • Système fermé / Web limité
    • Pas de Wifi/Pas de GPS/Pas de jack audio
    • Mémoire calendrier extrêmement limitée

    0

    Fonctionnalités6

    Ergonomie7

    Autonomie7

    Accessoires6



    Galerie photo (cliquez pour agrandir)

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    Le Player Star à un peu des allures d'iPhone miniature.


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    Touches de volume et slot micro USB (utilisé pour la charge, la synchronisation et l'audio).


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    L'APN offre un rendu excellent / Le mobile est petit, léger, et ses formes sont agréables.

    Tableau récapitulatif des caractéristiques techniques

    Conclusion

    Comme on pouvait s'en douter, les modèles se suivent, mais ne se ressemblent pas. Les vainqueurs ne manquent pas, mais il est difficile de les départager pour mettre en évidence l'appareil qui répondra parfaitement à vos attentes. Dans le petit monde des Smartphones, le meilleur titre de distinction ne saurait indiquer que l'appareil conviendra à tous les types d'utilisateurs. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, il est donc important de bien cerner ses attentes avant de jeter son dévolu sur un modèle en particulier. Sur l'ensemble des caractéristiques à évaluer, le système d'exploitation a une importance primordiale. Certains OS nomades sont plus simples à prendre en main, d'autres sont plus malléables... Si l'on occulte le prix, ce point est presque plus important que l'ensemble des autres caractéristiques techniques. Pour vous aider à y voir un peu plus clair, nous avons tenté de déterminer un panel de profils d'utilisateurs types. En fonction de ces schémas, nous vous indiquerons le système mobile qui semble être le plus adapté ainsi que l'appareil de la catégorie que nous avons préféré.
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    Pro du high tech ou profane : du tactile pour tous !

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    L'iPhone d'Apple a marqué un tournant dans l'ère du tactile en proposant deux innovations qui favorisent l'accessibilité. Tout d'abord, depuis le premier modèle, Apple a fait le parti d'abandonner le sacrosaint stylet. Il est ainsi possible de piloter son Smartphone du bout de l'index sans avoir à dégainer un périphérique de pointage annexe. Vient ensuite l'interface particulièrement innovante et intuitive. À l'heure actuelle, l'iPhone OS est probablement le système mobile le plus simple à prendre en mains. Il conviendra donc parfaitement aux novices ainsi qu'à tous les utilisateurs qui souhaitent disposer d'un système accessible sans avoir à faire de compromis sur les fonctionnalités. Non seulement l'appareil est pratique, mais en plus, il dispose d'atouts logiciels incontournables. Tout d'abord, à l'ère de la démocratisation des forfaits Web mobile, l'iPhone est le Smartphone qui propose la meilleure expérience de surf, rien de mois. Concernant les capacités de communication cette fois, on pourra saluer l'esprit d'ouverture qui a poussé les développeurs d'Apple à proposer une compatibilité native avec tous les plus grands services d'email de la planète (Yahoo, Gmail, Hotmail, Exchange, etc.). Au final, l'iPhone est un mobile polyvalent qui conviendra aussi bien aux accrocs du high-tech qu'aux personnes les moins initiées. Si les quelques rares défauts de ce mobile ne vous rebutent pas et que votre budget vous le permet, n'hésitez pas. L'iPhone 3G S est l'un des tout meilleurs Smartphones du marché

    Pour les fans de high-tech qui recherchent une solution alternative

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    Si vous êtes las de Windows Mobile, Symbian et consorts, et que vous avez Apple en horreur, considérez le cas du HTC Hero avec tout l'intérêt qu'il se doit. Certes, pour le moment, les possibilités de personnalisation ne sont pas encore aussi nombreuses que sur Windows Mobile, mais qu'importe. Sorti de la boite, le Hero propose une excellente expérience utilisateur. La surcouche (HTC Sense) ajoutée par le constructeur n'y est pas étrangère. D'origine, Android est un peu fade, mais parfaitement fonctionnel. Avec la surcouche d'HTC, on a déjà l'impression que le système est pleinement arrivé à maturité. Insistons sur ce point : HTC a vraiment fait des efforts considérables pour personnaliser l'appareil et pour y ajouter des fonctionnalités annexes. Les widgets sont très nombreux, l'ergonomie est excellente et d'une manière générale, le Smartphone fourmille de bonnes idées. Par exemple, on apprécie l'intégration de fonctions liées aux réseaux sociaux (FaceBook et Twitter), le multitouch (pour Chrome Lite) et le système de déverrouillage particulièrement pratique. Vous l'aurez compris, l'HTC Hero fait partie des mobiles phares de cette rentrée 2009.

    Pour les amoureux de personnalisation et des customisations

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    Inutile de se voiler la face : Windows Mobile est un système mobile qui accuse le poids de ses années. Pourtant, l'OS nomade de Microsoft dispose encore de beaux restes qu'il est impossible d'ignorer. Tout d'abord, il s'agit probablement du système mobile qui permet le plus de fantaisies de personnalisation. Tout comme Windows, Pocket PC et un véritable « meccano » qui pourra être modulé finement de manière à répondre aux besoins les plus exotiques. Pour cela, il faudra bien évidemment avoir le temps, la patience et surtout, les compétences requises pour mettre les mains dans le cambouis. Autre force et non des moindres : l'antériorité d'une décennie d'existence a donné naissance à un vivier d'applications ainsi qu'à une communauté de développeurs impressionnante. Aujourd'hui, cet environnement regorge de programmes (souvent gratuits) qui permettent de couvrir de nombreux usages. Si cette caractéristique vous intéresse, le HTC Diamond 2 constitue une excellente alternative. De plus, pour ne rien gâcher, grâce à TouchFLO 3D, l'interface d'origine a subi une cure de jouvence appréciable. L'injection de Botox virtuel est tellement réussie qu'on en oublierait presque que l'appareil est mû par Windows Mobile ! Concernant les caractéristiques techniques, HTC nous livre un Smartphone puissant et polyvalent. Dans le même genre, les amateurs pourront aussi jeter leur dévolu sur le Touch HD et pour cause, il s'agit d'un appareil équivalent doté d'un écran aux dimensions imposantes.

    Le tactile à petit prix (hors abonnements non bloqués)

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    Dès que l'on s'éloigne des offres liées à des abonnements non bloqués avec Web illimité, on s'aperçoit vite que les mobiles tactiles (ainsi que les mobiles en général) sont vendus à prix d'or. Dans notre sélection, nous avons choisi de représenter le genre en mettant le Player Star à l'épreuve. À l'heure actuelle, ce mobile est l'un des plus vendus en France. L'entrée de gamme permet-elle tout de même de disposer de prestations honnêtes ? Après test, on constate que le Player Star de Samsung permet de répondre à cette question à la positive. Certes, on ne joue pas sur le même tableau que les grands noms du marché, mais il n'empêche que le rapport fonctionnalité / qualité / prix est particulièrement intéressant. L'APN du Player Star est excellent, l'autonomie l'est tout autant, la qualité sonore est au rendez-vous (avec un casque de qualité) et l'ergonomie de base est satisfaisante. En revanche, la partie Web est décevante, mais heureusement, il est possible de la remplacer avantageusement en utilisant Opera Mini bêta.

Paul-Emile Graff
Par Paul-Emile Graff

Après être tombé dans la marmite des nouvelles technologies en trébuchant malencontreusement sur une GameBoy en 1990, j’ai pu observer de nombreux effets secondaires qui se sont intensifiés tout au long des 23 années qui ont suivi. Désormais, je suis doté d'extensions « naturelles » prenant les doux noms de smartphone, tablettes, PC, Macs, consoles vidéo, Media Centers, etc. Mon système nerveux semble également avoir fait un bond en avant depuis que j'ai transformé ma maison en gruyère pour mettre en place une installation réseau gigabit tentaculaire. La suite au prochain épisode !

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