Cela fait bientôt deux ans que nous avons testé la DJI Osmo Pocket première du nom et celle-ci nous avait déjà conquise. Si cette nouvelle version n’évolue pas significativement, elle pousse encore un peu plus haut le niveau de performance sur l’ensemble des critères qu’on attend d’une bonne caméra. Voici notre test de la Pocket 2.
En décembre 2018, le constructeur DJI annonçait, une petite caméra vidéo véritablement disruptive : l’Osmo Pocket. Combinant à la fois l’expérience acquise par le constructeur dans le monde de l’imagerie par drone (et la miniaturisation que cela implique) et sur le marché des stabilisateurs pour smartphone, cette Osmo Pocket était une réussite. Deux ans plus tard, la relève est arrivée, avec la DJI Pocket 2 fraîchement annoncée. Les évolutions d’ordre esthétique sont plutôt minimes, mais la mise à jour matérielle est réelle tout comme les bénéfices qui en découlent. Nous allons passer tout cela en revue, mais parmi les évolutions les plus importantes, citons :
- le nouveau capteur CMOS de 16 Mpixels contre 12 Mpixels ;
- une optique plus large avec 93 degrés contre 80 degrés ;
- plus lumineuse aussi avec une ouverture à f/1.8 contre f/2.0;
- l'entrée en scène de la HDR ;
- quatre microphones pour améliorer la captation audio
Cette DJI Pocket 2, nous l’avons reçue pour test en version "pack créateur", vendu 509 euros, mais offrant de véritables atouts. Dans ce kit, la caméra est accompagnée des connecteurs (amovibles) pour la brancher à un smartphone via une prise USB Type-C ou Lightning, mais aussi d'un transmetteur avec son micro sans fil, une protection anti-vent, une lentille/adaptateur grand-angle (15mm) et un tout petit trépied.
Ces éléments s’ajoutent à une offre déjà intéressante dans la version de base, vendue 369 euros, incluant un support pour trépied, une dragonne, un étui et, surtout, un mini joystick pour piloter le tout plus confortablement que par le passé.
DJI soigne donc un peu plus ses utilisateurs et ce "pack créateur" peut trouver sa cible auprès des pros et semi-pros. On ne pense pas à ceux qui utilisent un reflex (par exemple) et profitent ainsi des multiples options apportées par les différentes optiques et l'impacte sur la qualité de l'image. Non, nous nous adressons plutôt ici à ceux qui ont besoin de voyager léger et qui recherchent une alternative aux solutions mobiles telles qu’un smartphone prisonnier d’une cage, le tout monté sur une poignée.
DJI Pocket 2 : les caractéristiques techniques
- Nacelle : stabilisation 3 axes
- Plage de réglage panoramique : -230 à +70°
- Plage de réglage inclinaison : -100 à +50°
- Plage de réglage roulis : +/- 45 degrés
- Vitesse max de mouvement nacelle : 120°/s
- Capteur : CMOS 1/2,3" 16 Mpixels
- Objectif : 93° / ouverture f/1,8
- ISO Photo : 100-6400 (16 Mpixels)
- ISO Vidéo : 100-3200
- Vitesse d'obturation électronique: 8 s-1/8000 s
- Modes photo disponibles : Unique (16 et 64 Mpixels), Retardateur (3, 5 et 7s), Panorama (3x3 ou 180 degrés)
- Taille d'image maximale : 9216 x 6912 pixels
- Mode vidéos disponibles : Ultra HD / 2,7K et Full HD
- 3840 x 2160p @ 24, 25, 30, 48, 50 et 60 ips sans HDR ;
- 2720 x 1530p @ 24, 25, 30, 48, 50 et 60 ips avec HDR ;
- 1920 x 1080p @ 24,25, 30, 48, 50 et 60 ips avec HDR
- Ralenti : 1080p / 240 ips - 8x et 1080p/120 ips 4x
- Formats vidéo : MPEG-4 H.264
- Débit binaire : 100 Mbits/s
- Formats photo : JPEG / DNG
- Dimensions : 124,7 x 38,1 x 30 mm
- Poids : 117 g
- Type de batterie : LiPo - 875 mAh
- Autonomie annoncée : 140 minutes
- Temps de recharge : 73 min
- Prix : à partie de 369 euros
Design et conception : de subtiles améliorations qui changent tout
Côté conception, il faut vraiment avoir la Pocket 2 en main pour percevoir de subtiles différences avec sa devancière et ça tombe bien, nous avions acheté l’Osmo Pocket lors de sa sortie. Du coup, avec les deux produits en main, on se dit tout de même que les différences sont minimes. Le modèle daté de fin 2018 était déjà plutôt bien fait, et il en est de même pour ce modèle 2020.
Naturellement, notre modèle a vécu et affiche quelques rayures, mais compte tenu des traitements de chocs auxquels nous l'avons parfois exposé…. elle s'en sort bien. Retenons plutôt que la Pocket 2 affiche sa différence par la présence d’un liseré rouge autour de l’objectif, comme pour dire "hey, je suis le nouveau modèle". Plus intéressant, comme la précédente version, on trouve toujours un micro en façade auxquels s’ajoutent trois autres micros : deux sur les côtés et un à l’arrière. Nous reviendrons sur ceux-ci. Vous remarquerez aussi un détail qui, de notre point de vue d’utilisateur de l’Osmo Pocket, représente un véritable atout : la présence d’un passant pour accrocher une petite dragonne.
Celle-ci est d’ailleurs fournie et on peut vous assurer qu’elle aurait épargné quelques tristes chutes à notre Osmo Pocket. Pas de changement sur l’emplacement ni même l’accès à la carte MicroSD. En revanche, vous avez peut être remarqué (y compris sur les photos précédentes) qu'un bouton marche arrêt fait son apparition sur la tranche de droite de la caméra.
Du coup les fonctions du bouton de droite façade évoluent légèrement - celui de gauche sert uniquement de déclencheur. Comme sur l’ancien modèle, une pression unique permet de changer de mode (photo ou vidéo), une double pression rapide sert à recentrer l'axe caméra, trois impulsions font tourner l’objectif en mode selfie et inversement et, la nouveauté : lorsqu’on maintient ce bouton, il verrouille l’inclinaison de la nacelle. Pour ce faire, sur l’Osmo Pocket, il fallait passer par le menu (avec un swipe vers le haut sur l’écran tactile) ce qui était moins intuitif et moins immédiat.
Nous en parlions plus avant, cette caméra peut accueillir différents accessoires et pour cela, le cache qui habille la partie inférieure est amovible. C’est là qu’on peut fixer le module récepteur pour le micro sans fil. Le module est également doté d'un pas de vis pour y fixer le trépied.
Précisons également qu'un petit accessoire plus basique, permet de juste ajouter le pas de vis à la Pocket 2. Quant au mini-trépied lui-même, naturellement, celui ne conviendra pas à toutes les situations, mais il assez malin au demeurant puisqu’il se replie sur lui-même et devient ainsi très discret et très facile à transporter.
Dernière modification que nous tenions à mettre en avant : la procédure d’extinction de la Pocket 2. Elle est non seulement plus rapide, mais surtout, la tête motorisée réalise un autre mouvement qui fait en sorte que la lentille de l’objectif pointe désormais vers l’intérieur de la nacelle. Auparavant celle-ci restait tournée vers l’extérieur, ainsi exposée aux rayures, aux saletés et aux traces de doigts.
Le boîtier de rangement évolue aussi pour accueillir les nouvelles extensions évoquées plus avant. Ainsi, celui-ci n’englobe plus totalement la caméra, la partie basse reste ouverte pour laisser dépasser l’accessoire qu’on aurait installé. Il ne dispose plus non plus de rabat pour maintenir la caméra en place. Du coup celle-ci est engoncée avec un ajustement serré ce qui ne nous rassure pas spécialement : on espère qu’aucun jeu ne viendra poser de problème dans le temps. De plus, il est parfois un peu pénible de l'extraire de son rangement.
La qualité d’image et confort d'utilisation : une progression indiscutable
Avec les deux caméras en main, une différence saute aux yeux à la mise en route des produits : la différence de qualité d'image (perçue) pour l'écran. Il y a fort à parier que celui-ci soit le même que sur l’ancienne version, sauf que les changements concernant l’objectif (plus lumineux) et le capteur (plus performant) ont un impact perceptible sur la qualité de ce retour vidéo.
N'oublions pas également que le champ de vision est plus large (y compris sans l’objectif grand-angle) et la netteté et la luminosité sont considérablement améliorées. Il n'est en revanche pas évident de noter cette différence sur notre photo ci-dessus, d'autant que la qualité est meilleure dans des conditions de luminosité ambiante difficile. Quoi qu'il en soit, le gain pour le confort d'utilisation est appréciable et on sait déjà que nous le regretterons quand il nous faudra revenir à notre ancienne version.
Tout comme nous regretterons plus amèrement encore ce mini joystick permettant de piloter la nacelle. Il est livré dès la version de base de la Pocket 2…. et il change tout ! Le zoom, mais aussi l'orientation, inclinaison se gèrent du bout du pouce avec une précision et une efficacité autrement meilleure qu'avec l’Osmo Pocket. Surtout du côté de l'inclinaison pour laquelle il fallait aller chercher un petit "ascenseur" dans le coin de l'écran. Dans la plupart des cas, il fallait coupler la caméra au smartphone pour travailler confortablement - mais on insiste, à l'époque réalisait un produit génial !
D'autant que ce mini joystick peut aussi être utilisé pour piloter le zoom (de x2 à x8 en fonction de la définition exploitée) en le configurant ainsi dans les menus de la caméra.
Désormais, le smartphone est presque dispensable y compris dans les plans plus complexes (tourner autour d’un objet ou d’un sujet tout en gérant précisément le cadrage) à moins de souhaiter s'en remettre à la technologie de suivi.
Car oui, il est tout à fait possible de laisser l’électronique gérer pour vous le cadrage grâce à la redoutable technologie ActiveTrack 3.0. Quel que soit le sujet - à moins d’essayer de filmer un animal à proximité qui se déplace vite - la précision nous a vraiment convaincus. Pour se filmer en Selfie ou même de plain-pied, avec la Pocket 2 fixée sur un trépied, le résultat est vraiment satisfaisant. Naturellement, chacune des fonctions de la caméra est plus simple à exploiter depuis l’écran tactile d’un smartphone connecté à la caméra, mais pour une vidéo façon vlog, une double tape sur son visage à l'écran de la Pocket 2, suffit à nous marquer comme le sujet à ne pas perdre de vue.
Et à moins d’un mouvement brutal, tout se passe bien. Attention, cette fonction de suivi peut être activée par une double tape sur l’écran de la caméra, mais le cas échéant, la Pocket 2 se focalise sur une zone assez étroite. Ainsi, si vous bougez la tête, par exemple, pendant que vous parlez face à la caméra, cela aura pour effet de créer des mouvements d’allers et retours de l’image qui ne sont ni nécessaires (dans la plupart de cas) ni même souhaitables.
Comme indiqué plus avant, nous avons reçu le pack créateur en test. Avec l’ajout de ce micro sans fil, la DJI Pocket 2 réalise désormais des vidéos de qualité à laquelle s’ajoutent les bénéfices d’un tel accessoire. Retour sur tout cela en vidéo.
Comme vous avez pu le voir dans la vidéo, la qualité d’image est très bonne pour un si petit appareil. La qualité en basse luminosité est acceptable. Il faut considérer que son petit capteur couplé à une telle optique ne peut pas faire de miracle. En tout cas, à l’écran, nous trouvons que le piqué est bon, la colorimétrie respectée et la stabilisation efficace.
A note que côté autonomie, nous avons mesuré environ 1h50 en 4K à 30 ips avec une sollicitation plutôt "tranquille" de la nacelle. Mais sachez aussi que cette autonomie peut être réduite à peau de chagrin très facilement. En effet, sitôt la caméra branchée à un smartphone (Android dans notre cas), elle utilise sa batterie pour le recharger. Et là, c'est la catastrophe : entre la consommation d'énergie pour filmer en 4K et la charge du mobile, la batterie fond à vue d'œil.
Nous n'avons pas trouvé d'option dans les options du smartphone pour désactiver cela. Nous sommes au courant que certains utilisateurs corrigent ce problème, qui s'appliquent également aux télécommandes des drones de DJI, en passant le smartphone en mode développeur, mais sur notre Galaxy Note 10+, cela n'a rien changé. Nous avons fini par utiliser une batterie externe pour maintenir la charge de la caméra.
A noter que ce problème n'existe pas si vous utilisez un iPhone.
Et la photo alors ?
DJI met également l'accent sur les qualités en photo de sa Pocket 2. Nous avons donc pris le soin de réaliser des clichés de jour, comme en basse luminosité, suivant les différents modes proposés par la caméra : 16 et 64 Mpixels, dans les modes 4/3 et 16/9e, mais également les modes panorama à 180 degrés et Pano 3x3.
Vous trouverez également ci-dessous des comparaisons avec un Google Pixel 4 XL. Naturellement, toutes ces photos ne se veulent pas exhaustives - c'est impossible. Elles sont là à titre d'exemple, publiées sans aucune retouche et sans réglage particulier appliqué sur les différents appareils, afin de laisser faire l'électronique du produit.
Enfin, une photo panorama 3x3, avec un fichier brut en sortie de caméra aux propriétés assez étranges. En effet, alors que les neuf clichés qui ont permis de réaliser cette photo sont tous stockés dans le répertoire "panorama" de la carte microSD - soit neuf clichés en 4608 x 3456 pixels de 8,4 Mo chacun - on obtient ici une vignette ridicule en 2636 x 1841 pixels en 96 ppp de moins de 2 Mo donc. Nous avons cherché dans l'application comment obtenir mieux, mais en vain, pas de solution évidente. Seule l'option pour enregistrer le résultat ci-dessus nous est proposée. Saurez-vous trouver un logiciel pour assembler à nouveau ces neuf clichés ?
Nous avons posé la question à DJI et nous ne manquerons pas de mettre à jour l'article et publier le rendu final de cette même photo en 3x3 le cas échéant. D'autant que la critique s'applique aussi au panorama à 180 degrés, conçu lui avec quatre photos de 8 Mpixels pour une vignette au final de 1,04 Mo en 3447 x 1151 pixels.
L’application DJI Mimo toujours simple à utiliser
L’application mobile DJI Mimo est toujours aussi simple à utiliser, avec une répartition intuitive des différentes zones de réglages. Le plus à droite, on trouve d’abord l’accès aux différents modes de prise de vue : timelapse, ralenti, vidéo, photo, Pano, Story et diffusion en direct. Le mode Story peut s’avérer très pratique si vous souhaitez réaliser de courtes séquences vidéo en vous laissant guider par les tutos proposés par DJI. En l’occurrence ici, on dispose de quatorze modes préconfigurés pour lesquels il suffit de se laisser par un tutoriel. On cadre, on clique et l’application gère ensuite les durées d’enregistrements ainsi que les transitions et la musique pour produire une petite vidéo… plus ou moins réussie.
En effet les incrustations de textes ne peuvent pas être modifiées, pas plus que la musique d’ailleurs. C’est vraiment dommage et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles nous n’avons quasiment jamais utilisé cette fonction story avec notre DJI Osmo Pocket, préférant prendre le temps d’éditer nos séquences par nous-mêmes.
Car nous n'avons pas non plus été convaincus par le fameux "éditeur IA" présent dans l'application. Si le rendu et l'enchaînement des séquences peut parfois donner des choses dynamiques et intéressantes - voire même flatteuses - en quelques clics seulement, là encore l'impossibilité d'intervenir sur les textes et la musique nous pose problème. On se croirait finalement dans un contenu presque "publicitaire".
Mais il reste heureusement la possibilité d'utiliser l'éditeur classique de l'application DJI Mimo. Certes, le confort de montage dépend alors du smartphone lui-même, de la taille de son écran et de sa puissance, mais si votre mobile est plutôt récent, tout devrait bien se passer. On y trouve toutes les options d'éditions, d'ajout de musique, de transition, de colorimétrie, de texte… et même quelques "autocollants". L'autre bonne nouvelle, c'est que cela fonctionne aussi avec les images qui n'ont pas été tournées avec la Pocket 2, mais avec le smartphone par exemple. De quoi mixer les contenus très facilement.
Toujours sur la partie droite de l’application, on trouve cette fois-ci le déclencheur photo/vidéo, une icône pour basculer en mode selfie (on rappelle que trois impulsions sur le bouton de droite de la caméra assurent la même fonction), une autre pour recentrer l’axe caméra (accessible également par une double impulsion rapide sur ce même bouton), un raccourci vers le choix du mode de stabilisation (suivre, FPV ou inclinaison verrouillée) et "la puissance" associée (marche ou sport). Enfin, une dernière icône tactile renvoie à la lecture des vidéos stockées sur la carte MicroSD.
A gauche, outre le bouton "home" pour quitter l’interface d’enregistrement, on trouve l’accès aux réglages des modes vidéos. Là aussi, rappelons les modes disponibles :
- 4K à 24, 25, 30 48, 50 et 60 ips avec une subtilité toutefois. En effet, seuls les trois premiers modes permettent d’activer l’option "haute qualité". Au-delà de 30ips, une sécurité verrouille cette option pour ne pas que la caméra surchauffe. Du coup les vidéos un peu sportives tournées en 4K@60ips ne pourront pas exploiter le meilleur du piqué de la caméra.
- Le mode 2,7K soit une définition de 2704 x 1524 pixels offre autant d’options, avec les mêmes contraintes pour l’option "haute qualité". Il faut se contenter là aussi du mode de qualité appelé "économie d’énergie". Nous sommes agacés, mais bon.. Pourquoi pas, après tout nous n’avions pas prévu de fixer la Pocket 2 à un casque de vélo par exemple.
- Idem pour le mode 1080p, sauf que là… là pilule à du mal à passer. Clairement sur ce modèle de 2020 on exige de pouvoir tourner des vidéos en 1080p @60p, tant pour la partie fluidité de l’image que pour la possibilité de ralentir quelques séquences au montage, par exemple.
Et que dire des filtres "effet glamour" disponibles uniquement en 1080 @24, 25 et 30 ips si ce n’est qu’ils ne fonctionnent pas du tout. Une fois la caméra calée sur le mode selfie, on a beau jouer avec les petits curseurs présents sur l’écran tactile (options : amincir, fluide, éclaircir, agrandir, éclairer et ton rosé), rien ne se passe. Seule l’option "éclaircir" augmente ou réduit légèrement la luminosité de l’image comme on le ferait par via le réglage d’exposition. Bref, nous ne sommes pas du tout convaincus.
C’est aussi à gauche de l’écran qu’on trouve les réglages avancés, permettant d’agir sur le mode de mise au point (AFC ou AFS), la balance des blancs, l’exposition, mais aussi le réglage du niveau du gain du micro lorsque celui-ci est connecté. Dans notre vidéo présente plus en amont dans l'article, à défaut de disposer d'un retour audio et d'un indicateur tel qu'une jauge de puissance, nous avons préféré laissé ce gain au niveau intermédiaire et augmenter le volume en post production.
DJI Pocket 2 : l'avis de Clubic
Nous avions décerné la note de 9/10 à la première version de la caméra de poche de DJI... mais ce sera un 9/10 également pour cette Pocket 2 qui n'est pas passée loin toutefois du 8/10. On explique. Si DJI fait évoluer sa caméra avec une multitude de détails qui nous ont beaucoup plu (ergonomie du produit, plus rapide à l'allumage, plus fluide, des accessoires intéressant dès le pack de base, la technologie de suivi, etc.) avec, en tête, une meilleure qualité d'image apportée par ce nouveau capteur et cette optique plus lumineuse.
Mais nous avons aussi été contrariés par moment. Le fait de ne pas accéder à l'option "haute qualité" sous tous les modes 4K ni même Full HD nous pose un problème. À l'heure actuelle la caméra devrait le supporter ! Une GoPro Hero 9 Black parvient à tourner en 5K@30ips et 4K@60ips avec une stabilisation incroyable également - pour une action cam. Dans cette nouvelle offre, le pack créateur a clairement notre préférence, mais compte tenu du surcout, nous estimons que DJI aurait dû soigner un équipement en particulier. Nous pensons évidemment à la protection anti-vent.
En d'autres termes, il nous semble que DJI a bel et bien retravaillé son produit et propose ici une solution capable de répondre aux attentes du grand public comme aux pros qui cherchent une solution clé en main facile à utiliser. Cependant, nous avons également l'impression que l'électronique embarquée (et notamment le processeur) atteint ses limites. Nous espérons que de prochaines mises à jour du produit nous donneront tort en corrigeant justement ces restrictions par des optimisations logicielles... Rien n'est moins sûr. En tout cas c'est dit, il faudra que le constructeur repousse plus loin ces innovations s'il veut obtenir une telle note avec la prochaine DJI Pocket.