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Les communes de plusieurs villes françaises ont vu leur site web être victime d'une attaque, qui semble d'origine russe.

La guerre russo-ukrainienne a tendance à déborder sur le Vieux Continent sous la forme de cyberattaques. À la fin 2022, le site du Parlement européen avait ainsi été la cible du groupe pro-russe Killnet, alors que le site de l'Assemblée nationale subissait en mars une attaque DDoS. Et le schéma semble se répéter aujourd'hui, à plus petite échelle.

Un hébergeur, plusieurs communes affectées

Quand on imagine une cyberattaque, ce sont souvent les grandes institutions, les banques, ou même malheureusement les centres hospitaliers qui nous viennent à l'esprit. Il faut pourtant toujours des exceptions aux grandes tendances. Et c'est ce qui vient de nous être montré une fois encore avec cette attaque qui a touché un hébergeur comportant « plusieurs collectivités dans son portefeuille ».

Résultats, les sites web de plusieurs petites villes françaises se sont retrouvés bloqués à partir des 29 et 30 avril dernier. Il s'agit des pages de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), de Juziers (Yvelines) et d'Ambérieu-en-Bugey (Ain). Selon France Inter, qui se fait l'écho d'une plainte contre X déposée par le maire de Bry-sur-Marne, aucune donnée personnelle des habitants n'aurait été récoltée.

Une attaque russe ? © Shutterstock x Clubic.com
Une attaque russe ? © Shutterstock x Clubic.com

De l'alphabet cyrillique au menu

Et les auteurs de ces attaques n'ont pas vraiment cherché à cacher leur origine, le texte de revendication laissé en guise de signature étant écrit en alphabet cyrillique. Les pirates ont ainsi laissé aux élus le message suivant : « respectez la Russie, sinon nous continuerons à vous faire la guerre ». Aucune demande particulière, notamment pécuniaire, n'a par ailleurs accompagné cette entreprise.

« Il y a un enjeu plus politique, c'est-à-dire de comprendre ces personnes », explique le maire de Bry-sur-Marne Charles Aslangul. À travers la plainte déposée par l'édile, il souhaite obtenir plus d'informations sur ces hackers, dont il affirme qu'il n'est « pas inutile pour les services français de savoir qui est derrière ça. »

Source : France Info