Devialet n'est définitivement plus figé dans l'univers des enceintes connectées de salon. Après son étonnante barre de son Dione, le constructeur français vient de dévoiler la Mania, enceinte connectée au format assez atypique, car à la fois portable et premium.
Armée de l'essentiel des technologies utilisées sur les Phantom I et Phantom II, la Mania est assez proche de cette dernière, bien que son orientation soit différente.
Même connectivité, plus premium
Modèle portable fonctionnant sur batterie, la Mania est assez proche de la Phantom II du point de vue des dimensions. Elle propose toutefois un design sensiblement différent. Cette sphère d'environ 17 cm de largeur et de hauteur pour 2,3 kg s'appuie en effet sur une structure en polymère recouverte principalement de tissu déperlant. Le tout est ceinturé par une bande en silicone, accueillant des commandes au niveau des flancs.
Au sommet, la bande s'écarte de l'enceinte afin de servir de poignée de transport. Nous pouvons également relever le cerclage chromé autour des deux membranes de haut-parleurs. Pour la résistance aux éléments, la Mania annonce une certification IPX4, ce qui la protège de l'essentiel des projections d'eau.
Deux versions du produit cohabitent, une classique et une édition Opéra de Paris. La seconde, identique d'un point de vue technique, comprend un cerclage plaqué à l'or 24 carats et est livrée avec une base de recharge. L'édition classique, déclinée en noir et en gris, propose la base de charge en option. Pour la batterie, il faut compter environ 10 heures d'autonomie.
Un son connecté partout dans la pièce
Contrairement à l'immense majorité des enceintes portables, la Mania est connectée, puisqu'elle intègre l'écosystème multiroom DOS 2 du constructeur. Elle dispose ainsi d'une puce Wi-Fi (pas de RJ45), ainsi que d'une puce Bluetooth, et est compatible Spotify Connect et Airplay 2. Pour les petits plus, l'enceinte supporte l'assistant Alexa de manière native (ses microphones sont désactivables), mais n'assure pas la fonction de kit main libre.
Dommage pour les amoureux de connectique filaire, celle-ci est réduite à néant. Seule une entrée USB-C existe, uniquement pour la recharge.
Mais le grand avantage de la Devialet Mania risque fort de venir de sa partie sonore. Ici, nous avons vraiment droit à une mini Phantom dans l'esprit, certes bien moins puissante, mais plus souple. À ce titre, l'architecture sonore repose respectivement sur deux woofers de 10 cm à membrane polymère renforcée et aimants néodyme, montés en push-push (dos à dos) afin d'améliorer le niveau de basses. Ajoutons à cela quatre haut-parleurs larges bandes à membrane aluminium et aimant néodyme, placés stratégiquement aux quatre coins de l'appareil.
Cette topologie dite « stéréo croisée », combinée au traitement acoustique Active Stereo Calibration (ASC) mettant en place quatre microphones, entend assurer une reproduction stéréo, cela peu importe la position de l'auditeur par rapport à l'enceinte. Deux modes cohabitent alors, Stéréo Orienté et Stéréo 360°, le second étant plus enveloppant. Le tout est propulsé par six amplificateurs dédiés (un par haut-parleur). Faute de puissance, ce n'est pas la fameuse amplification ADH des Phantom et amplificateurs de la marque qui est utilisée. Nous pouvons en revanche noter que la Mania s'émancipe de la reproduction mono de ses grandes sœurs.
La Devialet Mania est disponible dès aujourd'hui. La version classique est vendue à 790 euros et la version Opéra de Paris à 990 euros. Le dock de charge optionnelle s'affiche à 79 euros. Les prix sont donc très élevés pour une enceinte au format portable, mais il n'existe pas vraiment d'équivalent connecté.
Source : communiqué Devialet
