En 2001, James Dyson imaginait le Dyson Halo, un dispositif à porter sur la tête, relié à un petit ordinateur portable tenant dans la poche. Un prototype qui ressemble davantage à un casque qu'à une paire de lunettes mais, déjà, on y trouvait un système d'affichage destiné à un seul œil, capable de simuler un écran de 10 pouces pour proposer au porteur un affichage tête haute. Un microphone et une partie casque complétaient l'ensemble.
On peut considérer le Dyson Halo, ou N066, comme l'ancêtre des Google Glass, dévoilées en 2012. Néanmoins, les limites technologiques présentes il y a 13 ans ne permettaient pas d'imaginer un casque connecté à un téléphone : si le prototype est bien connecté, c'est de manière filaire, à un petit ordinateur. Celui imaginé par Dyson intégrait, dans une version de 2003, un processeur cadencé à 1 GHz, 20 Go d'espace de stockage, 256 Mo de RAM, du Wi-Fi et du Bluetooth. La surface du boitier était dotée d'une surface tactile ainsi que de boutons pour simuler une souris : l'utilisateur était censé contrôler le tout avec sa main, dans sa poche ou pas, pour naviguer sur l'écran devant son œil. Des commandes vocales étaient destinées à compléter le tout.
Durant la même période, Dyson avait également imaginé un bracelet destiné à compléter le casque Halo : porté au poignet, le dispositif pouvait notamment lire les mails ou interpréter des commandes vocales, et disposait d'un panneau de contrôle coulissant. L'ancêtre de la montre connectée, en quelque sorte.
Malgré un travail poussé sur l'ensemble de ces prototypes, Dyson n'est jamais allé jusqu'à développer un produit final à commercialiser. On imagine qu'à l'époque, les problématiques d'autonomie et d'encombrement se sont posées. Depuis, d'autres entreprises sont passées par là...