Le « Popcorn Hour C-300 » combine effectivement les composants internes du récent A-300 et le boîtier métallique du C-200.
Le nouveau venu se distingue donc de l'A-300 en arborant un écran de contrôle, qui passe à la couleur mais rapetisse par rapport à celui du C-200, un emplacement pour disque dur amovible mais aussi et surtout un emplacement pour lecteur de Blu-ray ou de DVD optionnel. Il appartient à l'acheteur de se procurer par ses propres moyens le modèle Serial ATA au format fin de son choix, mais la licence est incluse et permet de lire un Blu-ray ou un DVD commercial comme avec n'importe quelle platine de salon.
L'écran permet quant à lui de parcourir ses contenus téléviseur éteint, un argument décisif pour les mélomanes, mais bien qu'il soit désormais couleur, sa diagonale réduite à 2,6 pouces empêchera probablement dans de nombreux cas de le faire de son canapé.
On retrouve par ailleurs l'association réussie du récent SoC Sigma Designs SMP8647 cadencé à 800 MHz et épaulé par 512 Mo de mémoire vive d'une part, et de l'un des micrologiciels les plus aboutis du domaine d'autre part, avec une interface offrant un catalogage automatique des contenus et l'obtention à la volée de sous-titres via Internet, et une prise en charge quasi-exhaustive des formats de fichiers, allant jusqu'aux copies de sauvegarde de Blu-ray avec leurs menus et leurs bandes sons haute définition. Les détails d'importance ne sont pas oubliés, comme la prise en charge du NTFS en écriture, particulièrement utile dans le cadre du client de téléchargement BitTorrent ou Usenet et de la fonction NAS avec connectique Ethernet Gigabit.
Seule ombre au tableau, une prise en charge pour ainsi dire inexistante de la 3D, exception faite du format side-by-side, faute de prise en charge par la puce de décodage, aussi moderne soit-elle. La sortie HDMI s'en tient par conséquent à la version 1.3.
Le « Popcorn Hour C-300 » sera lancé en France courant décembre au prix public de 379 euros. Une coquette somme comparée à la concurrence, à laquelle s'ajoutent encore le coût d'un disque dur et/ou d'un lecteur de Blu-ray, une centaine d'euros chacun.