La Xiaomi Box s'inspire de l'esthétique et des fonctionnalités de l'Apple TV, qui n'est pas commercialisé en Chine, et se présente comme une bonne alternative. Le petit boîtier noir et la télécommande simple rappellent le produit d'Apple, et l'interface, bien qu'elle rappelle plutôt celle de la Xbox, répond sensiblement aux mêmes usages.
Le produit repose effectivement sur Android, mais il est limité au catalogue restreint du fabricant. La passerelle est avant tout destinée à lire les catalogues de services de vidéo ou de musique à la demande locaux (dont certains sont gratuits et probablement illicites), et à diffuser les contenus issus de terminaux mobiles. Les protocoles Miracast, DLNA et même AirPlay sont pris en charge, mais seulement avec des contenus non protégés pour ce dernier.
L'appareil sait néanmoins décoder des fichiers de sources tierces. Entre autres, les fichiers MKV, MP4 ou AVI sont pris en charge, les codecs VC-1, H.264 et MPEG-4 (dont XviD) pour la vidéo, et le MP3 ou le FLAC pour l'audio.
Il abrite un SoC ARM Cortex-A9 à 800 MHz et 1 Go de mémoire vive DDR3, et offre une sortie HDMI 1.3, un port micro-USB, un port Ethernet mais pas de connectivité Wi-Fi.
La Xiaomi Box sera prochainement commercialisée en Chine au prix public de 400 yens, soit environ 50 euros, et même de 300 yens pour les possesseurs d'un smartphone maison. Contrairement à celui des smartphones, le firmware n'est dans un premier temps pas proposé en anglais, ce qui limite considérablement l'intérêt de l'importer. Mais Android oblige, il se pourrait que des firmwares alternatifs soient développés.