© Meta
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Une semaine après avoir été bloquée en Russie en représailles au bannissement des médias proches du pouvoir en Europe, Facebook annonce de nouvelles mesures.

Meta a confirmé que les menaces de mort et les propos violents contre les soldats russes seront autorisés, mais seulement dans une poignée de pays.

Les propos violents contre la Russie autorisés

Meta s’assouplit en raison de la guerre en Ukraine. La maison-mère de Facebook et Instagram a annoncé ce jeudi 10 mars faire quelques exceptions quant à son règlement en autorisant des publications contenant des propos violents à l’encontre des soldats russes. Andy Stone, responsable de la communication de Meta, a précisé que l’entreprise va faire preuve « d'indulgence pour des formes d'expression politique qui enfreindraient normalement les règles sur les discours violents telles que "mort aux envahisseurs russes". Cependant nous continuons de ne pas autoriser des appels crédibles à la violence contre des civils russes ».

Une déclaration qui intervient après qu’une enquête de Reuters, citant des mails de modérateurs du géant des réseaux sociaux, a révélé que l’entreprise allait autoriser les menaces de mort envers Vladimir Poutine et le président biélorusse Alexander Lukashenko. La mise à jour du règlement s'applique uniquement à l'Arménie, l'Azerbaïdjan, l'Estonie, la Géorgie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Russie, la Slovaquie et l'Ukraine.

Source : The Verge