Quelques jours seulement après son introduction une première faille de sécurité a été repérée au sein du service Google+. Celle-ci fut vite corrigée par la firme californienne.
En tirant parti des problèmes majeurs rencontrés par les adeptes de Facebook, Google a organisé son nouveau réseau social autour d'une fonctionnalité particulière : les cercles d'amis. En expliquant que dans la vie réelle les discours varient selon les interlocuteurs et les affinités de chacun, Google souhaitait ainsi garantir un maximum de confidentialité en permettant de créer des groupes particuliers afin que l'internaute puisse catégoriser précisément chacune de ses publications. « Nous n'agissons pas de la même manière avec tout le monde : nous racontons certaines choses à nos amis d'école, d'autres à nos parents et le strict nécessaire à notre patron », affirmait ainsi la société dans un communiqué officiel.
Pourtant un détail semble avoir préalablement échappé aux ingénieurs : la fonctionnalité reshare. A l'instar du retweet, celle-ci permet de partager sur son fil de mises à jour une publication précédemment postée par l'un de ses contacts. Par le jeu de ces cercles d'amis, il était alors possible de repartager une publication avec certaines personnes mêmes si celles-ci n'avaient précédemment pas accès à cette dernière.
Google a cependant réagi relativement rapidement en annonçant samedi avoir déployé un correctif. L'un des employés de la société Matt Waddell, explique ainsi : « lorsque vous tentez de partager une publication à accès limité, nous vous retournerons une petite note afin de vous rappeler d'être prudent sur la diffusion de celle-ci. Vous ne pouvez pas publier publiquement des posts à accès limité ». Google rappelle par ailleurs que l'auteur d'un post peut choisir de désactiver la fonctionnalité de partage afin d'éviter que cette dernière ne soit accessible par d'autres internautes.