Kodi 19

La version 19 du lecteur multimédia open source Kodi est enfin là. Dans cette mouture, nom de code « Matrix », l'équipe de développement améliore de nombreux éléments, notamment du côté de la musique.

L'autre gros morceau est à n'en pas douter le passage à Python 3 pour le système d'extensions et de récupération des métadonnées.

Kodi 19 met (notamment) l'accent sur la musique

Après de nombreux mois d'alphas, de bêtas et autres versions préliminaires, la mouture finale de Kodi 19 « Matrix » est en cours de déploiement sur toutes les plateformes (seule la version Xbox via le Windows Store sera en retard). Qui dit version majeure dit forcément nombreux changements en façade et sous le capot. Voyons voir de quoi il retourne.

Tout d'abord, l'interface profite de légers changements çà et là afin d'améliorer la navigation, sans pour autant perdre ses utilisateurs habitués. C'est notamment le cas du côté de la section dédiée à la musique, avec un nouvel affichage des métadatas, des playlists, de la vue « lecture en cours », ou encore un meilleur affichage des images et artworks.

Toujours concernant la musique d'ailleurs, il s'agit sans aucun doute du principal sujet d'attention des développeurs avec cette mise à jour. En effet, le logiciel gère beaucoup mieux les fichiers musicaux (et les vidéos musicales), leurs métadatas et les addons décodeurs audio, pour un affichage amélioré des informations et tags. Une visualisation inspirée de Matrix est également de la partie, bien sûr.

La version Matrix n'oublie pas la vidéo

Côté vidéo pure, Kodi 19 supporte de nouvelles technologies, qui dépendront bien évidemment de votre équipement : codec AV1, HLG HDR et HDR10 sur Windows 10 ou encore HDR10 et HDR Dolby Vision sur Android. Les sous-titres profitent également d'une nouvelle couleur gris clair et de la possibilité de modifier l'opacité. Pratique pour moins agresser les yeux en HDR.

Kodi 19 renforce également sa sécurité. Cela passe notamment par de nouvelles règles pour l'installation et la mise à jour d'extensions tierces. Règles qui demandent, par exemple, une autorisation active de la part de l'utilisateur, afin d'éviter notamment que des sources modifient d'autres extensions sans rapport. Les extensions cassées ou obsolètes sont désormais mises en avant.

Concernant les extensions d'ailleurs, Python passe ici en version 3. Les extensions tierces devront donc être mises à jour pour fonctionner, mais cette évolution propose notamment une meilleure récupération des métadonnées pour les films, séries et musiques.

Il en reste un peu, je vous ressers ?

Les outils PVR et télévision en live ne sont pas oubliés non plus. Widgets pour l'écran d'accueil, gestionnaire de chaînes/groupes amélioré, rappels PVR, nouveaux tags, meilleurs contrôles et menus, performances et API boostées… Les équipes de Kodi n'ont pas oublié les utilisateurs qui regardent et enregistrent la télévision avec leur logiciel.

Enfin, outre de nombreuses améliorations techniques au cœur du logiciel et le support de la mise à l'échelle des jeux pour un meilleur affichage des titres en pixel art, quelques changements sont spécifiques aux plateformes. iOS (qui n'est plus supporté en 32-bit, mais Kodi compense en supportant désormais tvOS), supporte désormais les manettes Bluetooth Xbox et PlayStation, ou encore le notch. Linux enfin ne propose désormais plus qu'un seul binary pour plusieurs systèmes (X11, Wayland et GBM), contre trois auparavant.

Pour consulter le change log complet ou supporter le développement de ce logiciel libre en passant par exemple par leur boutique, direction le lien ci-dessous.

Source : Kodi