Cette première génération avait été adoptée dans le FLEPia, un e-book couleur, et dans le terminal mobile Fujitsuese, lancé en 2007 a Japon. Le FLEPia pesait 385 grammes, était large de 12,5 millimètres, et affichait une batterie tenant 40 heures en charge. Son écran affichait 260 000 couleurs, avec une diagonale de 8 pouces. En comparaison, une ardoise comme l'iPad pèse 680 grammes dans sa version Wi-Fi, et 730 en Wi-Fi et 3G, pour une autonomie de 10 heures, et une épaisseur de 13,4 millimètres.
La comparaison s'arrête là, car l'écran de l'iPad, avec une diagonale de 9,7 pouces, est rétro-éclairé, et délivre une image de bien meilleure qualité. A côté, l'e-paper de première génération de Fujitsu avait reçu un accueil très mitigé lorsqu'il avait été rendu disponible dans le FLEPia : couleurs délavées, taux de rafraichissement des pages trop élevé, et un prix de 1 115 dollars. Autre comparaison, peut-être plus pertinente : le Kindle d'Amazon, monochrome, pèse 290 grammes, est épais de 9 millimètres, et Amazon estime l'autonomie de la batterie « jusqu'à une semaine », avec la 3G activée.
Avec la seconde génération de son e-paper, Fujitsu entend bien revenir dans la course. Meilleur contraste, meilleure luminosité, meilleur taux de rafraichissement... Fujitsu estime que sa technologie est commercialisable. Elle devrait être lancée au second semestre sur le marché japonais.
La première génération d'e-paper Fujitsu...
... et la seconde, que le constructeur vient d'annoncer.
