Par contre, la principale critique formulée contre le texte est qu'il ne comportait aucune clause d'extraterritorialité. Par principe, la loi n'a vocation qu'à s'appliquer qu'en France. Seuls les supports français sont visés, les géants Amazon ou encore Apple ne seront pas touchés par la loi car ils sont installés hors du territoire français (Luxembourg par exemple).
Il semblerait que la critique soit remontée jusqu'aux oreilles du Premier ministre et de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture. Selon le site Actualitté, « le ministère a donc décidé de soutenir finalement la clause d'extraterritorialité, et d'imposer aux marchands un prix unique du livre numérique, peu importe l'endroit où ils sont basés en Europe, à compter du moment où ils vendent en France ».
Il semblerait donc que l'ensemble de la classe politique se soit entendue sur les modalités d'application de la loi. Pour être certain du résultat, il faudra attendre que le texte passe en Commission mixte paritaire (députés et sénateurs) afin d'être à nouveau voté.