La BNF rappelle que, grâce à cet appel, les entreprises privées et autres fondations pourront profiter des intérêts commerciaux que représentent ces documents : « elle permet notamment l'enrichissement de sites spécialisés (généalogie, musique), la création de bouquets documentaires à forte valeur ajoutée, la création de nouveaux services dont les modèles économiques sont, pour certains, d'ores et déjà stabilisés » précise la Bibliothèque.
De même, la BNF tient à ajouter que le coût global de ces numérisations devrait s'élever à « 150 millions d'euros (comprenant parts publique et privée), soit plus de 20 fois l'enveloppe annuelle d'environ 7 millions d'euros consacrée à la numérisation depuis 2007 ». En effet, la bibliothèque a déjà opéré une partie de la numérisation de ses contenus. Cette nouvelle opération devrait donc permettre d'agrandir le nombre de références consultables sur la bibliothèque numérique Gallica.
Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand a précisé que l'exploitation de ces fichiers numérisés devrait être encadrée. Des droits d'utilisation exclusive seront donc conférés mais seulement pour des durées limitées.