Lors du vote de la loi de Finances pour 2011, le Parlement avait voté en faveur d'une réduction de la TVA sur ces produits. A l'époque, la mesure avait été motivée dans le but de mettre sur un pied d'égalité les livres papiers et numériques. Malgré la pression des autorités françaises, le législateur pourrait être amené à revoir sa copie.
Pour les instances communautaires, la décision du gouvernement devrait générer « une concurrence fiscale destructrice dans ce domaine : tous les vendeurs organiseraient leurs ventes pour pouvoir les faire du pays dans lequel le taux réduit de TVA est le plus bas ». Face à ce risque de concurrence déloyale, l'Europe pourrait néanmoins jouer l'apaisement. La Commission européenne devrait en effet donner les grandes orientations à suivre en matière de TVA intra-communautaire. Dans ce cas, chaque Etat-membre pourra défendre son point de vue.