L'Europe avait dans son collimateur de nombreux acteurs de la filière des livres numériques comme Simon & Schuster, HarperCollins, Hachette Livre et Apple. La Commission européenne avait ainsi entamé une procédure visant à savoir si ces sociétés n'avaient pas limité la concurrence sur ce marché en organisant la fixation du prix de ces livres numériques de manière artificielle.
Jusqu'à présent, un contrat devait être signé avec les éditeurs, conférant à ces derniers la possibilité de fixer un prix de vente pour leurs livres numériques. Toutefois, un revendeur n'avait ensuite pas la possibilité de pratiquer un prix de vente inférieur à celui décidé par l'éditeur. La Commission européenne a alors demandé à ce que cette clause soit abolie.
Suite aux remontrances de l'Europe, la maison britannique Penguin s'est engagé à laisser ces revendeurs fixer leur prix pour deux années. Elle rejoint ici les propositions déjà avancées par les autres éditeurs visés par l'Europe.
En conséquence, l'instance communautaire indique avoir accepté les engagements de la société. Dans une note, Joaquín Almunia, vice-président de la Commission chargé de la politique de concurrence précise que : « les engagements sont désormais juridiquement contraignants pour Apple et les cinq éditeurs, notamment Penguin, ce qui permet de rétablir les conditions d'une libre concurrence sur le marché des livres numériques ».