© PowerZ
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Les entrepreneurs de la tech ne sont pas toujours là où on les attend. Après avoir cofondé Blade, et par extension Shadow, Emmanuel Freund lançait en début de semaine la version alpha de PowerZ. Un jeu vidéo à vocation éducative et à prix libre.

Une nouvelle étape dans cette aventure débutée en octobre dernier par Emmanuel Freund et ses collaborateurs Yann Carron de la Carrière et Arnaud Lamy. 

Réconcilier l’apprentissage et le numérique

« L’éducation a peur de la tech et la tech n’aime pas l’éducation », constatait Emmanuel Freund en septembre dernier pour pitcher son futur projet. « Plein de parents utilisent les écrans comme super tétines pour leurs enfants tout en culpabilisant et en essayant de limiter ce temps ». PowerZ ambitionne justement de réconcilier ces deux mondes. De mettre à profit ce temps passé devant les écrans.

© PowerZ
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Une promesse qui peut depuis quelques jours être éprouvée à travers le premier chapitre de PowerZ, disponible sur ordinateur (Mac et PC). Une première pierre d’un édifice en « co-construction », comme aime le rappeler le site officiel du projet. Car comme le terme « alpha » le laisse supposer, l’entreprise est en quête de retours et de suggestions de la part des premiers joueurs et de leurs parents afin de dessiner le futur de PowerZ.

Conjointement au volet vidéoludique, les parents sont encouragés à se munir de l’application compagnon PowerZ (iOS et Android). Grâce à elle, ils peuvent suivre les progrès de leurs enfants sur le jeu, constater leur évolution et prendre connaissance des préférences de leurs têtes blondes pour certaines disciplines.

L'application PowerZ

À quoi ressemble PowerZ aujourd’hui ?

Pour l’heure, seul le premier chapitre du jeu est accessible. Il permet de s’immerger dans le monde très coloré imaginé par les équipes des studios ArkRep, Opale et Zero Games, qui collaborent sur ce projet. 

Surfant autant sur le succès de Fortnite, qu’Animal Crossing ou Pokémon, PowerZ exhume aussi l’héritage des jeux Adi, très populaires dans les années 90. Mais comme nous sommes en 2021, la figure professorale de PowerZ est une intelligence artificielle. Un algorithme chargé d’analyser le comportement du joueur ou de la joueuse afin de façonner l’expérience d’apprentissage qui convient à ses préférences et à son rythme, mais sans tuer dans l’œuf la curiosité qui pourrait ouvrir ses horizons.

Tout débute par la création d’une « chimère », une sorte de dragon guilleret qui nous accompagnera durant toute l’aventure. S’ensuivent quelques « quêtes » demandant de résoudre des calculs mentaux sous la forme d’un runner. Sur la première île du jeu, 30 mots rares de la langue française sont également à collectionner, afin d’étoffer le vocabulaire des jeunes joueurs et joueuses. Par souci d’éclectisme, PowerZ permet aussi de s’initier au langage des signes, et même au solfège — notamment en apprenant à connaître sept chefs-d’œuvre de musique classique. Chaque session de jeu se termine par un petit cours de yoga pour retrouver son calme.

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Quelques jours après son lancement officiel, PowerZ semble avoir séduit les personnes qui s’y sont essayées. De quoi rassurer Emmanuel Freund et ses équipes sur le bien-fondé de son projet. Prochaine étape : le 15 mars, où une nouvelle île (un nouveau chapitre) sera rendue disponible.

Soucieux de ne laisser personne sur le bas-côté, PowerZ est un jeu accessible à prix libre (entre 0 et 10€ par mois). Il arrivera prochainement sur iPad et sur Nintendo Switch.

Source : PowerZ