En marge des futures PlayStation et Xbox misant sur des prestations haut de gamme avec des jeux vidéo à plusieurs dizaines d'euros, le projet « Ouya » s'engage dans un autre créneau, dont l'actualité a démontré qu'il était porteur.
L'équipe du projet « Ouya » espère ainsi concevoir un boîtier Android vendu à bas prix, 100 dollars, et donnant accès à un catalogue de jeux vidéos exclusivement free to play, c'est-à-dire gratuits au moins en partie. Le fabricant et les développeurs tireraient leurs revenus de la vente de contenus additionnels (DLC), avec une répartition comme sur les autres catalogues d'applications. Le boîtier ciblerait également d'autres cibles puisqu'il serait « conçu pour être bidouillé » et livré pour ce faire avec un kit de développement.
Publiée sur AngelList, un service dédié aux startups, la présentation du projet « Ouya » fut retirée après avoir été relayée par The Verge, un site Internet réputé sérieux mais qui n'est plus que la seule source. Celle-ci révélait que la startup est à l'initiative de Julie Uhrman, ex-responsable de la rubrique dématérialisé du géant IGN, ce que confirment ses profils LinkedIn et Twitter, et que des pointures comme Ed Fries, l'un des concepteurs de la première Xbox, Muffi Ghadiali, qui a travaillé sur l'Amazon Kindle ou encore le designer Yves Béhar, à qui l'on doit l'OLPC, sont associés.
Aucune date de disponibilité n'est encore avancée, mais Julie Uhrman travaillerait sur le projet depuis sept mois, et on sait qu'un produit comme la Google Nexus 7 est née en quatre mois. La « Ouya » pourrait donc être lancée d'un jour à l'autre.