© SEGA
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SEGA a profité de l’examen de son dernier exercice fiscal pour jeter un petit coup d’œil dans le rétroviseur. Néanmoins, elle a bien le regard tourné vers l’avenir, aussi bien à court qu’à long terme, avec de nombreuses idées en tête.

La dernière présentation financière de la société évoque notamment la création d’un « super jeu » qui sortirait dans les cinq prochaines années.

Cinq années bien remplies

Malgré une perte de 96,7 millions de dollars pour ses machines pachinko en raison de la pandémie de COVID-19, les ventes sont au beau fixe côté jeux vidéo. La société est même parvenue à vendre 4,4 millions de jeux Sonic au cours de l’année écoulée alors qu’aucun nouveau jeu où figure le hérisson bleu n’est sorti durant les douze derniers mois.

Pour faire perdurer les bons chiffres de ses licences, SEGA va mettre en place une stratégie sur cinq ans avec le lancement d’une nouvelle IP, ou Intellectual Property, soit une licence flambant neuve à fort potentiel d’après la société. Néanmoins, si SEGA s’attend tout de même à une faible rentabilité au départ, elle devrait être vite contrebalancée par la distribution mondiale du titre.

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La firme nippone ne souhaite pas se contenter que d’une nouvelle franchise en l’espace de cinq ans. Elle envisage donc de renforcer ses licences existantes, telles que Sonic, Yakuza, Total War et Persona. À noter que ces deux dernières se sont respectivement vendues à 4 millions et 3 millions d’exemplaires durant le dernier exercice fiscal.

Le dernier axe de la stratégie consiste à travailler sur d’autres projets dans cet intervalle, notamment un nouveau FPS réalisé par Creative Assembly. Pour ces projets, la société envisage de piocher dans les IP qui dorment en réserve en proposant des remasters, des reboots et des remakes. SEGA a donc l’embarras du choix entre Jet Set Radio, Rez, Virtua Fighter ou encore Crazy Taxi pour concrétiser ses ambitions.