Fondé en 2014 par Gustav Hasselskog, le constructeur de navires Candela vient de réussir à lever 24 millions d’euros supplémentaires après un nouveau tour de table.
Ces fonds additionnels devraient permettre l’accélération de la production de bateaux électriques et le renforcement des équipes de recherche et développement.
Candela poursuit sa course à fleur d'eau
Le but de la société suédoise Candela est simple : construire et commercialiser de luxueux navires électriques de plaisance dotés d'hydrofoils. Après un prototype dévoilé en 2016, l’entreprise s’est mise au travail et commercialise depuis 2018 différents modèles, dont le C-8. Grâce à une nouvelle levée de fond dans laquelle on retrouve EQT Ventures et Chris Anderson, qui a déjà un statut d’investisseur, Candela a levé 24 millions d’euros, un record absolu pour la jeune entreprise.
Dans un communiqué de presse publié hier, la société affirme que cette somme servira à tripler les effectifs de R&D et à accélérer la production en série des bateaux, qui semblent flotter au-dessus des eaux grâce à des foils qui propulsent l’ensemble en nécessitant moins d’énergie. Pour parvenir à augmenter la cadence, Candela va construire une usine ultra-moderne du côté de Stockholm.
Présentée comme l’usine navale la plus automatisée, elle devrait être capable de produire 400 Candela C-8 par an et un « certain nombre » de C-30, de petits ferries destinés au transport de passagers.
Une technologie efficiente, mais encore peu accessible
Selon Candela, l’utilisation de ces foils, gérés en temps réel par un logiciel afin que les bateaux puissent tourner sans risquer de se coucher, permet de réduire de 80 % la consommation électrique des moteurs. En effet, la diminution de la surface en contact avec l’eau réduit nécessairement les frottements, et donc le tirage. Ce faisant, les C-8 sont utilisables pendant toute une après-midi avant que les batteries n'aient besoin d’être rechargées.
En termes d’entretien, ces navires vendus environ 290 000 euros profitent de la technologie C-Pod qui équipe les moteurs, présentés comme ayant une « durée de vie quasi-illimitée ». Le C-Pod, breveté, se compose de deux moteurs électriques. Chacun entraîne une hélice contrarotative pour fournir une puissance combinée de 50 kW (67 ch) par nacelle.
« Pour l'utilisateur moyen de bateaux de plaisance, cela signifie que vous pouvez simplement utiliser le moteur et oublier les tracas habituels liés à l'entretien et à l'hivernage. Le C-Pod vous survivra et survivra probablement à vos enfants également », a déclaré Gustav Hasselskog, P.-D.G. de Candela.
Source : Electrek