Un gigantesque astéroïde a frappé la Terre il y a 3,5 milliards d'années
Andrew Glikson est un géophysicien reconnu. Il a déjà découvert deux cratères d'impact particulièrement important en Australie, large pour l'un de 200 km, pour l'autre de 400 km. Des traces qui correspondent à des événements qui se sont produits il y a 360 et 600 millions d'années, respectivement.
Cette fois, le scientifique est remonté encore plus loin dans le temps en dénichant des sphérules, sorte de minuscules perles de verre, dans des sédiments trouvés dans l'ouest australien, entre deux couches de matériaux volcaniques, ce qui permet de dater relativement précisément leur naissance.
Ces sphérules sont « formées par du matériau vaporisé et témoignent d'un impact d'astéroïde » précise le Dr Andrew Glikson dans son article, qui, en les étudiant, a trouvé des traces de platine, de nickel et de chrome qui indiquent leur origine extraterrestre.
Les traces bien visibles de l'impact, comme un cratère, ont été effacées par le temps, mais le chercheur conserve une bonne idée de ce qui a pu se produire à ce moment-là : « devait certainement mesurer plusieurs centaines de kilomètres de large. Le choc a dû déclencher des tremblements de terre gigantesques ainsi que de formidables tsunamis. Même les montagnes ont dû vaciller ».
Toujours d'après le scientifique, l'astéroïde à l'origine des traces observées devaient mesurer 20 à 30 km de large. Pour rappel, la météorite qui a traversé en février 2013 le ciel de Tcheliabinsk, en Russie, et fait tomber un mur et un toit d'usine, détruit des milliers de vitres et de fenêtres de la région et blessé près d'un millier de personnes sans même s'écraser sur Terre ne mesurait que 15 à 17 m de large.
Sur le sujet, les logiciels et applications développés par la NASA :
Mes domaines de prédilection ? Les ordinateurs portables et les SSD ! Mais de temps à autre, je m'autorise quelques infidélités pour des boîtiers, des alimentations ou des solutions de refroidissement, tests dont je suis particulièrement friand. Je déteste l'expression "Le mieux est l'ennemi du bien" (notamment lorsqu'il s'agit de rendre mon PC silencieux), les livreurs qui arrivent sans bordereau et les coups de pieds de Polo sous le bureau. J'aime réussir mes photos-produit, améliorer les protocoles de test et cocher la case "Public" de notre interface d'édition. Féru de football, je m'essaie également à la photographie à mes heures perdues et ne recule jamais devant une petite partie de poker. Le tout saupoudré de beaucoup, beaucoup de musique.
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !