Des astronomes observent deux galaxies fusionner... il y a 13 milliards d'années

Yvonne Gangloff
Publié le 24 juin 2019 à 16h30
NAOJ - Fusion des galaxies
© NAOJ

13 milliards d'années : impossible de donner une date plus précise à cet événement, bien trop éloigné.

C'est grâce à la distance qui sépare la Terre de la fusion des deux galaxies observées par les astronomes, que ces derniers ont pu estimer la période durant laquelle s'est déroulé événement.

La fusion de deux galaxies

Des signaux d'oxygène, de carbone et de poussière ont été repérés par des chercheurs de la NAOJ, l'observatoire astronomique national du Japon, et proviendraient d'une galaxie datant d'il y a 13 milliards d'années.

Alors que ces trois signaux étaient détectés et comparés pour la première fois, l'équipe de recherche s'est finalement rendue compte qu'elle n'observait pas une seule galaxie, mais bien la fusion de deux galaxies.

A priori la masse totale de l'objet entier, en fusion, serait de 770 millions de fois la taille de notre soleil. Des chiffres compliqués à considérer. Pour découvrir toutes ces informations, l'équipe de chercheurs dirigée par Takuya Hashimoto a utilisé ALMA, un radiotélescope géant se trouvant au Chili. Il permet notamment d'observer les ondes millimétriques.



Les signaux de B14-65666 ont voyagé pendant 13 milliards d'années

Tayuka Hashimoto, le responsable de l'équipe de recherche, a conclu qu'en raison de la vitesse de la lumière, les signaux émis par les galaxies en fusion, objet aujourd'hui nommé B14-65666, ont dû voyager pendant 13 milliards d'années pour parvenir aux chercheurs.

B14-65666 est aujourd'hui le plus ancien exemple de fusion de galaxies en cours, pour lequel des signaux ont été détectés.

Pour la suite de leurs recherches, les astronomes vont s'attacher à intercepter de l'azote et des molécules de monoxyde de carbone. Le but sera de comprendre les modalités de circulation et d'accumulation d'éléments et de matériaux, dans le contexte de la formation et de l'évolution des galaxies.

Source : Cnet NAOJ
Yvonne Gangloff
Par Yvonne Gangloff

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Commentaires (5)
Thoach

Dire qu’à cette époque, Michel Drucker faisait sa première télévision… Tout ça ne nous rajeunit pas dîtes-moi.

Plaisanterie mise à part, l’illustration de la NASA est un peu poussive, les galaxies ne s’aspirent pas comme le feraient deux étoiles proches. A l’échelle de l’univers, la densité en étoiles des galaxies est tellement faible que les collisions sont improbables.

Badulesia

Bonjour
L’image est une illustration d’artiste. La véritable image (qui est elle-même une reconstitution) est disponible dans l’article original.
Reste un problème de fond : à cet âge là on ne peut pas parler de galaxie au sens conventionnel, il convient plutôt de parler de protogalaxie. Il s’agit donc de deux protogalaxies qui convergent, après être issues vraisemblablement d’un même ensemble.

Et plein d’erreurs de base j’ai presque envie de dire comme d’habitude …

  • “A priori la masse totale de l’objet entier, en fusion, serait de 770 millions de fois la taille de notre soleil.” masse = taille ? notre soleil : il nous appartient ?
  • “fusion de galaxies en cours” : il y a bien longtemps que la fusion est terminée.
zemarsu

Je rajouterai que plutot que de comparer a la taille du soleil il aurait ete sans doute plus parlant de comparer a la taille de notre galaxie. Comparer la taille d’une galaxie a celle d’une etoile n’etant pas specialement evident je trouve

Badulesia

Bien évidemment, mais l’auteur voulait sans doute parler en masse. Traduire un article en anglais auquel on ne comprend rien conduit à des désastres.

zemarsu

En taille ou en masse c’est pareil. Comparer une etoile avec une galaxie c’est comparer des poires et des pommes, aucun rapport.

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