Son écran mesure pour ce faire 3 pouces de diagonale et affiche une définition WQVGA (400 x 240 pixels), contre seulement 2 pouces sur les précédents modèles. Il reste toutefois transflectif, un procédé hybride tirant parti de la lumière ambiante et donc adapté aux environnements lumineux tel qu'en extérieur.
Celui-ci est donc destiné à afficher les vidéos qu'il a capturé, mais aussi celles que l'utilisateur aura copié depuis son ordinateur sur ses 16 Go de mémoire flash, au moyen d'un logiciel dédié assurant un transcodage le cas échéant. Le boitier du dispositif abrite d'ailleurs un port USB escamotable. Cette capacité permet de visionner 12 heures de vidéo, dans un format non précisé.
Elle permet aussi de filmer 4 heures de vidéo HD 720p. Les fichiers sont au format MP4, encodés en H.264 et en AAC avec un débit d'environ 9 Mbps. Contrairement à la plupart des caméscopes conventionnels, cette caméra de poche est dépourvue de stabilisateur ou de zoom optique et doit se contenter d'un zoom numérique deux fois.
Le Flip SlideHD reste ainsi bien plus compact qu'un caméscope conventionnel, bien qu'il soit beaucoup plus encombrant que ses prédécesseurs. Il mesure effectivement 10,5 x 5,5 x 2,5 cm pour un poids de 170 g. Il affiche en revanche des mensurations proches de celle d'un appareil photo compact, dont de nombreux modèles filment désormais en haute définition. Commercialisé aux États-Unis pour 280 dollars (environ 250 euros), tarif auquel on trouve des appareils photo filmant en HD, il est donc le compagnon idéal d'un reflex numérique dépourvu de mode vidéo.
Sa date de lancement et son tarif pour l'Europe n'ont quant à eux pas encore été communiqués.