C'est nos confrères américains de The Verge qui ont obtenu des informations sur ce sujet. Spotify voudraient agir sur deux axes pour dégager enfin de la profitabilité. Le premier consisterait à négocier avec les trois plus grandes maisons de disques, Warner, Sony et Universal, pour obtenir une baisse des prix de leur part. A l'heure actuelle, les coûts du paiement des licences musicales engouffreraient 70% du chiffre d'affaires de Spotify.
Malgré une concurrence acharnée, The Verge avance que Spotify serait toujours en bonne position pour négocier : les téléchargements ne couvrant pas les pertes de l'effondrement des ventes de CD, le streaming avec abonnement reste une solution puissante, qui offre une bonne visibilité sur les revenus à venir pour tout le monde.
Le deuxième axe qui va en intéresser plus d'un consisterait à convaincre les labels musicaux de l'intérêt d'étendre son offre gratuite aux mobiles. Il s'agirait de reproduire le schéma existant actuellement sur desktop, un accès sponsorisé par la publicité, pour les possesseurs de smartphones. Ca permettrait de donner un meilleur aperçu qu'une simple période d'essai de 30 jours.
Le pari, donner goût à l'offre mobile chez de nouveaux utilisateurs en espérant qu'ils se transforment en souscripteurs payants, est risqué. Mais d'autres sources de The Verge affirment que sur certains marchés, Spotify réussirait à convertir 20% de ses abonnés gratuits en abonnés payants. Un argument solide. Les auteurs concluent leur article en disant qu'il serait inconcevable qu'un accord ne soit pas trouvé entre Spotify et les maisons de disques.