Cocorico ! Les députés et autres employés de l'Assemblée Nationale devront désormais effectuer leurs recherches sur Internet via le moteur français Qwant.
Jusqu'à présent, Google avait la préférence du Palais-Bourbon. Mais le Journal du Dimanche du 23 septembre nous apprend que la transition vers Qwant est actée, et proche.
Un changement pas si surprenant
Rien d'étonnant pour Le Point, qui rappelle que Mounir Mahjoubi, le secrétaire d'État chargé du Numérique avait récemment fait la promotion du moteur de recherche français.L'adoption de Qwant par l'Assemblée Nationale envoie un message fort : le respect de la vie privée est pris au sérieux dans les plus hautes strates de l'État.
Une stratégie gagnante pour Qwant
Cette nouvelle s'ajoute ainsi à la stratégie de développement agressive tenue par le moteur de recherche ces derniers mois. Après une refonte profonde de son interface cet été, le lancement de Qwant Junior (une itération filtrant toute image choquante), et son partenariat récent avec Brave, cet adoubement parlementaire sonne comme un accomplissement.« On est huit moteurs de recherche dans le monde », déclare Éric Léandri, PDG de Qwant, au JDD. « Je suis le 7e et je souhaite devenir 5e. Mon job impossible ? Battre les quatre premiers ! ».
Pourtant le moteur français lancé en 2013 a encore des progrès à faire pour rendre les résultats des recherches plus pertinents. De nombreux utilisateurs ayant laissé leur chance à Qwant pointent en effet des résultats parfois insatisfaisants.
Des utilisateurs de Qwant parmi nos lecteurs ? Trouvez-vous les résultats de recherche suffisamment pertinents ?