Google et ses partenaires rencontrent un succès mitigé, tandis que, de son côté, Samsung s'installe à la première place avec ses montres et bracelets Gear, mais pas seulement. Le coréen a lancé six appareils en seulement 14 mois. Néanmoins, Canalys explique que « la marque a du mal à conserver l'engagement des consommateurs, et doit travailler dur pour convaincre les développeurs de se focaliser sur Tizen, l'OS présent sur ses objets connectés. » Rien n'est joué. Enfin, on peut citer Pebble, dont la montre connectée lancée en 2013 s'était écoulée à 1 million d'exemplaires à la fin de l'année 2014.
Mais le marché des objets connectés dotés d'un système d'exploitation devrait être chamboulé par l'arrivée de l'Apple Watch, attendue pour avril prochain. « Ce produit devrait considérablement dynamiser la croissance du marché » estime l'analyste de Canalys Daniel Matte. « Apple a pris de bonnes décisions avec le kit de développement de WatchKit pour optimiser l'autonomie de la batterie, et la montre d'Apple devrait être un exemple en matière d'efficacité énergétique » ajoute-t-il.
Au-delà du système d'exploitation et de l'autonomie se pose la question de l'usage. Et pour encourager les acheteurs potentiels, il faut proposer des objets qui servent réellement à quelque chose, d'autant que les tarifs affichés restent encore élevés. Si on peut considérer la montre connectée comme un « objet tendance », il faudra probablement un moment pour qu'elle soit adoptée par les aficionados de la tocante : en France, il s'est vendu 640 000 appareils connectés à porter au poignet en 2014, tandis qu'entre 12 et 14 millions de montres traditionnelles s'écoulent chaque année dans le pays, soulignait récemment Gfk.
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