Malgré le succès de Fortnite, Sundar Pichai, le PDG de Google, n'entend pas modifier la politique économique de sa boutique d'applications Google Play.
Suite à vos nombreuses remarques en commentaire, un peu de bon sens (et de café), nous avons décidé de modifier le titre de cette actualité qui portait à confusion. Google prend bien une commission de 30% sur les achats sur le Google Play Store et, d'après Sundar Pichai, il n'en prendra pas moins (et non pas plus). Toutes nos excuses pour cette erreur de bonne fois.
Ludovic
Interrogé lundi au sujet de la répartition des revenus de Google avec les développeurs en marge de la présentation des résultats financiers de l'entreprise, Sundar Pichai, patron de Google, a déclaré qu'il ne comptait pas modifier celle en vigueur actuellement, qui représente une part de 30 % des ventes et des achats intégrés.
L'absence de Fortnite sur Google Play coûterait cher à Google
Alors que l'App Store propose également un partage des revenus à 70/30 (70 % pour les développeurs ; 30 % pour Apple, identique au modèle de Google) et que tout se passe bien de ce côté-ci de la barrière, le studio Epic Games a décidé de distribuer son jeu Fortnite directement sur Android, plutôt que de passer par Google Play.Cette décision aurait coûté quelque 50 millions de dollars à Google. Mais surtout, elle fait naître la crainte que d'autres développeurs se détournent de la boutique d'applications d'Android et la boycottent. Car à terme, Google pourrait perdre bien plus que 50 millions de dollars.
Epic juge la taxe de 30 % imposée par Google « disproportionnée »
Pour le fondateur d'Epic Games Tim Sweeney, « la taxe de 30 % représente un coût élevé pour les développeurs, alors que les 70 % qui leur restent doivent couvrir tous les coûts de développement, d'exploitation et de support de leurs jeux ». Sweeney estime ce coût « disproportionné par rapport au coût des services fournis par ces boutiques, comme le traitement des paiements, la bande passante de téléchargement et le service client ».L'avis de Sundar Pichai, le PDG de Google, est évidemment bien différent, lui qui considère que se reverser 30 % des revenus reste un bon compromis. « Nous allons continuer sur cette voie », a-t-il répété lundi, ne s'interdisant toutefois pas de s'adapter « à la position du marché ». On l'a donc compris : Sundar Pichai lâchera du lest losqu'il l'estimera nécessaire et impératif. Pas avant...