Google a livré en début de semaine son traditionnel état des lieux de l'utilisation d'Android sur les terminaux mobiles. Il en ressort que Lollipop, la dernière version de l'OS au robot, n'est présent que sur 5,4% des appareils Android.
C'est toujours Android 4.4, aka KitKat, qui est le plus utilisé, avec plus de 41% de parts de marché. Les versions précédentes résistent également, puisqu'un Jelly Bean (Android 4.3) ou même un Ice Cream Sandwich (Android 4.0.x) sont tout aussi représentés que Lollipop.
Une fragmentation très importante, surtout lorsqu'on la compare au système d'Apple : iOS 8 est déjà présent sur près de 80% des terminaux à la pomme.
Les raisons de cette dispersion des versions d'Android sont connues : un parc très important, avec des composants de générations très disparates, et des constructeurs qui trainent souvent la patte pour mettre à jour les modèles, par peur de modifier trop fortement l'expérience utilisateur, ou simplement pour pousser au changement de smartphone.
La fragmentation, un vrai problème pour Google ?
Est-ce pour autant un problème pour Google ? Oui, si l'on s'intéresse aux correctifs de sécurité poussés par Google et qui mettent parfois trop longtemps avant d'arriver sur les terminaux. Mais concernant les développeurs, la problématique de la fragmentation est moindre depuis que Google a amorcé la migration de certains composants clés d'Android (API et des éléments applicatifs) les services Google Play.Or la fragmentation de la version Google Play est bien moindre que celle d'Android, ce qui permet aux concepteurs d'applications de travailler de la même manière pour quasiment tous les terminaux. Finalement, c'est davantage les caractéristiques des appareils (taille d'écran, composants) qui vont les pénaliser. Un constat qui peut également être appliqué à iOS.
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