facebook hate

Bill Russo, porte-parole du nouveau président américain Joe Biden, s'en est pris à Facebook dès le lendemain de l'élection. Il affirme que la plateforme « déchire le tissu de notre démocratie », rappelant les appels à la violence et les fake news qui tardent à être supprimés du réseau social.

Le représentant du président américain s'est longuement exprimé sur Twitter, où Donald Trump va redevenir un utilisateur lambda, ce qui n'est pas sans conséquence…

Facebook « déchire le tissu de notre démocratie »

Bill Russo, représentant du président américain élu Joe Biden, a rédigé une série de tweets à travers lesquels il critique ouvertement Facebook. Selon lui, le réseau social de Mark Zuckerberg a été un problème durant toute la campagne présidentielle, et pire, il « déchire le tissu de notre démocratie ».

Il cite notamment des théories qui sont devenues virales, concernant de prétendues fraudes lors de l'élection américaine, malgré une absence de preuves. Le problème, selon lui, est que la plateforme ajoute simplement un lien vers son centre d'information en bas des contenus liés aux élections.

Or, le porte-parole du président estime qu'il en va de la responsabilité de Facebook d'indiquer clairement qu'un contenu est faux ou trompeur. Du côté de la plateforme, cela s'explique tout de même par le fait que les modérateurs n'ont pas encore pu examiner le contenu, qu'ils suppriment en cas de fake news avérée.

Une modération insuffisante des fake news et des appels à la violence

Dans sa série de tweets, Bill Russo revient également sur le cas de Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump, et ses appels à la violence sur Facebook Live.

En effet, il avait publiquement appelé à la décapitation d'Anthony Fauci, expert en maladies infectieuses, qui avait contredit les propos de l'ancien président américain concernant la Covid-19.

Il voulait également mettre sur un piquet, à l'entrée de la Maison-Blanche, la tête de Christopher Wray, directeur du FBI. Facebook a fini par retirer la vidéo de sa plateforme, mais le compte de Steve Bannon est toujours actif sur le réseau social !

La vidéo, quant à elle, a été exportée sur Twitter, qui a suspendu le compte de Steve Bannon en réponse. Mais aussi sur YouTube, qui a fait de même, en plus de retirer la vidéo pour « incitation à la violence ».

Dans les jours qui suivent le jour de l'élection, Facebook est inondé de milliers d'appels à la violence. Certains d'entre eux sont retirés, mais beaucoup sont laissés en place pendant des heures, voire des jours.

Source : Bloomberg