© Ti Vio / Shutterstock
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Une nouvelle affaire qui incrimine ByteDance, la société chinoise à l'origine de TikTok, vient de surgir. En effet, le réseau social chinois est maintenant accusé d'espionnage à l'encontre de plusieurs citoyens occidentaux.

Des allégations rapidement démenties par la firme de Pékin, qui s'est expliquée à ce sujet.

Des faits graves reprochés

TikTok n'en finit plus de défrayer la chronique sur le marché occidental. En 2019, le réseau social avait déjà été condamné à verser une amende de 5,7 millions de dollars pour la collecte illégale de données personnelles appartenant à des adolescents. Bis repetita en septembre dernier, puisque l'entreprise est maintenant accusée d'avoir enfreint la loi britannique relative à la protection des données personnelles. Elle risque alors une amende de 30 millions d'euros.

Cette semaine, c'est Forbes qui met le feu aux poudres. En effet, le magazine affirme que ByteDance utilise TikTok pour « surveiller l'emplacement de certains citoyens américains bien spécifiques ». On apprend dans cet article que l'équipe d'audit interne de la firme avait l'intention de suivre les déplacements de deux Américains. Ces derniers n'auraient jamais travaillé pour ByteDance, et les raisons qui auraient motivé ce supposé espionnage n'ont pas été révélées par Forbes (dans un souci de protection de ses sources).

Un démenti formel

Bien entendu, le magazine a contacté les responsables de TikTok pour obtenir des réponses. Le compte Twitter du réseau social s'est alors fendu de plusieurs tweets dans le but de désamorcer la polémique. Pour répondre à Forbes, la société chinoise a précisé qu'elle n'a jamais surveillé de politiciens, personnalités publiques, militants ou autres journalistes américains. Ces groupes de personnes ne seraient pas traités différemment des autres utilisateurs.

Dans son fil de messages, TikTok dément donc publiquement l'intégralité du rapport en déclarant que son réseau social ne procède pas à « la collecte d'informations de localisation GPS précises auprès des utilisateurs américains ». L'application n'aurait ainsi « jamais été utilisée pour cibler » quelqu'un. De plus, le communiqué mentionne le fait que si un salarié de l'entreprise venait à être surpris en train d'espionner un internaute, il serait licencié sur-le-champ !

Reste à voir si une enquête plus poussée viendra démêler le vrai du faux dans cette histoire.

Sources : The Verge, Forbes