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Il y a des petits gestes qui peuvent faire beaucoup en matière d'écologie, ou plutôt de gaspillage de ressources, surtout lorsque l'on s'appelle Amazon.

Dans le cadre de « The Climate Pledge », l'engagement d'Amazon à atteindre zéro émission nette de CO2 d'ici 2040, le géant du e-commerce tente de montrer patte blanche en poursuivant ses efforts : ce sont les emballages qui sont visés cette fois-ci, notamment les protections qu'ils contiennent.

Une décision à faible impact, toujours bonne à prendre

Inutile de le rappeler, Amazon est le leader mondial du e-commerce, et cette domination se retrouve dans l'hexagone. Forcément, même de petits gestes peuvent avoir de l'impact pour une multinationale qui expédie pas moins de 10 000 colis à la minute à l'international.

Amazon a ainsi annoncé la suppression (progressive) des coussins d'air en plastique dans ses emballages. Ces éléments sont en effet utilisés pour protéger les produits à livrer. Le réseau logistique d'Amazon aura désormais recours à des papiers d'emballage faciles à recycler pour caler les produits et utilisera des enveloppes en carton plutôt que des pochettes en plastique.

L'entreprise explique par ailleurs dans son communiqué que ces papiers d'emballage proviennent de matériaux 100 % recyclés et sont également 100 % recyclables. Les produits des vendeurs partenaires affiliés au programme « Expédié par Amazon » sont également concernés par cette nouvelle politique.

Du papier oui, mais pas pour tout le monde

Amazon multiplie les arguments pour recolorer son image en vert. L'entreprise explique notamment avoir réduit de plus de 36 % le poids moyen des emballages par colis expédié depuis 2015, en éliminant plus d'un million de tonnes de matériaux d'emballage.

Le commerçant en ligne explique toutefois que ses clients européens risquent encore de recevoir des colis contenant du plastique à usage unique. Plusieurs raisons sont évoquées, par exemple lorsque le contenu est susceptible de se renverser. L'éternel papier bulle continuera également à être utilisé pour certains produits fragiles et Amazon peut « imposer » l'ajout d'un emballage plastique supplémentaire selon les conditions météorologiques. Sont aussi cités les produits des vendeurs partenaires, stockés dans les entrepôts d'Amazon, qui sont déjà conditionnés dans des sachets en plastique adaptés. Enfin, certains vendeurs partenaires expédient eux-mêmes les produits, ce qui explique qu'Amazon ne maîtrise pas toute la chaîne d'emballage.

Bref, de la vente à l'achat de produits superflus en passant par la réception, l'entreposage et l'expédition de millions de colis, les chaînes logistiques du géant sont encore loin d'être vertes et de sacrés efforts devront être fournis pour faire du « Climate Pledge » un engagement vertueux pour la planète.

Source : Communiqué de presse