Facturée 129 euros pour le modèle Wi-Fi et 189 euros pour la version 3G, le Kindle Paperwhite adopte donc un positionnement prix agressif, une stratégie qui permet à Amazon de percer dans le segment des liseuses, mais aussi des tablettes, où il revendique 22% du marché américain au deuxième trimestre.
Interrogé par Le Figaro, le p-dg de la société, Jeff Bezos, précise que les Kindle Fire HD et les Kindle Paperwhite sont vendus « à prix coûtant, pour ensuite vendre aux clients des contenus ». L'homme de préciser que « c'est sur la vente de contenus qu'Amazon gagne de l'argent », et donc pas sur le hardware, comme Apple par exemple, qui facture ses iPad entre 409 euros (iPad 2 16 Go Wi-Fi) et 814 euros (Nouvel iPad 64 Go 3G). Selon iSuppli, la firme de Cupertino prélèverait une marge variant de 150 à 400 euros selon le modèle.
Ainsi, Amazon agrémente la sortie en France du Kindle Paperwhite de son service de locations de livres électroniques. Ce service offre la possibilité aux abonnés Premium, et s'acquittant d'un forfait annuel de 49 euros, d'accéder à une bibliothèque de près de 200 000 ebooks dont 4 000 en français. La durée de l'emprunt n'a pas de limite dans le temps mais est conditionné à un livre par mois. Il est en outre accessible depuis tous les terminaux de la marque.
Jeff Bezos a clairement indiqué que « le succès des tablettes et des liseuses se mesurera avec le nombre de livres et de fichiers multimédias que leurs utilisateurs achèteront sur Amazon ». Le Kindle Paperwhite est disponible en précommande ce vendredi et sera livré à partir du 22 novembre.
