Macbook Air

Apple a envoyé ses nouveaux MacBook auprès des testeurs américains afin qu'ils puissent évaluer les performances des machines propulsées par son nouveau processeur M1. De nouvelles données font leur apparition sur Geekbench, concernant notamment les applications émulées via Rosetta 2.

En présentant ses nouveaux MacBook Air et MacBook Pro équipés de la puce M1, Apple n'a pas lésiné sur les superlatifs. La société affirme en effet que ses machines seraient plus performantes qu'avec une puce Intel tout en assurant une autonomie bien supérieure.

De premier retours positifs

Dès le mois de juillet, et malgré les directives d'Apple, quelques développeurs avaient passé au crible les performances du tout premier Mac sur ARM. Ce Mac mini était en fait la plateforme de développement proposée par Apple afin que les éditeurs puissent mettre à jour leurs applications pour la puce M1.

Bien que la machine soit propulsée par la puce A12Z de l'iPad Pro, les résultats de Geekbench n'avaient pas à rougir. D'ailleurs, les premiers tests de la puce M1 sur les nouveaux MacBook Air et Macbook Pro 13 pouces sont particulièrement impressionnants, surtout face au MacBook Pro 16 pouces accueillant un Core-i9 d'Intel.

Les regards se tournent désormais vers l'émulation des applications originellement conçues pour x86. Pour cela, Apple met à disposition Rosetta 2, une plateforme chargée de translater les instructions sur l'architecture ARM. En théorie, l'utilisateur peut télécharger n'importe quelle application initialement conçue pour les architectures x86 afin de l'utiliser sur une machine équipée de l'Apple Silicon. En pratique, il semblerait que le processus ait été particulièrement bien implémenté, du moins à en juger par les premiers retours de nos confrères américains.

Rosetta 2 : Apple tient ses promesses

Et qu'en est-il des performances des applications non-optimisées pour une architectures ARM ? C'est bien là que la plateforme de benchmarks Geekbench révèle quelques chiffres intéressants, rapportés par le magazine américain Tom's Hardware.

Avec une version x86 de Geekbench fonctionnant sur Rosetta 2, en mode single core, le nouveau MacBook Air présente un score de 1,313 contre 5,888 en multi core. L'application émulée serait globalement 20 % moins performante que lorsque Geekbench fonctionne de manière native sur le nouvel ordinateur d'Apple (1,687 en single core et 7,433 en multi core).

En revanche, il est intéressant de noter que Geekbench, même lorsqu'il est virtualisé sur ce MacBook Air, offre des performances plus élevées en single core qu'un iMac de 2020 doté d'une puce Intel Core-i9. En mode multi cores, les résultats sont également sans équivoque avec un MacBook Air Intel de 2020 (1246) propulsé par une puce Core-i7 (3061).

En pratique, cela signifie donc que même si les développeurs n'ont pas encore optimisé leurs applications pour la nouvelle puce d'Apple, les utilisateurs ne souffriront pas d'un manque de performances en installant les versions x86. Et dans le meilleur des cas, ils obtiendront un gain de performance lorsque ces logiciels auront été mis à jour.