© Sora Shimazaki/Pexels
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Cette décision, prise le 19 juillet à la cour fédérale de San Jose en Californie, représente une petite victoire pour les principaux concernés. Le géant de Cupertino a en effet accepté de débourser 50 millions de dollars suite à son procès sur le fonctionnement défectueux de ses claviers « papillon ».

Même si l’entreprise américaine a accepté de verser ce dédommagement, elle nie toute responsabilité et a refusé de s’exprimer sur le sujet. Cette affaire coûte donc cher à Apple puisqu'au-delà de l’aspect financier, c’est son image de marque qui pourrait être impactée.

Les claviers “Butterfly” de 2015-2019 sont mis en cause

C'est le dysfonctionnement de la série de claviers « Butterfly », sortie entre 2015 et 2019, qui est pointé du doigt. Présenté comme une réelle innovation, ce clavier censé réduire de 40 % l’épaisseur de chaque touche serait en réalité d'une grande fragilité et d’un manque de réactivité notable.

Le géant à la pomme est accusé d’avoir caché ces défauts, poussant des milliers d’utilisateurs de Macbook, Macbook Air et Macbook Pro à changer régulièrement leur clavier. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, puisque la partie civile soupçonne également Apple d’avoir fourni du matériel de remplacement présentant les mêmes défauts, créant un cercle vicieux pour les clients concernés.

Les avocats portant ce dossier s’attendent à un dédommagement s’élevant à 395 dollars pour les personnes ayant remplacé plusieurs fois leur clavier, 125 dollars pour celles qui ne l'ont remplacé qu'une seule fois et 50 dollars pour les personnes qui ont dû changer des touches. La décision de justice en faveur des plaignants prendra effet dans sept États américains (Californie, Illinois, New Jersey, New York, Washington, Floride et Michigan).

Source : Reuters