En mars 2012, lorsque Google dévoilait une nouvelle politique de gestion des données, cette dernière avait attiré l'attention de plusieurs députés américains et européens souhaitant en savoir davantage. Il faut dire que la société avait combiné par moins de 60 documents au sein d'un seul afin de permettre à chacun de ses services de communiquer entre eux.
C'est précisément la manière dont la société manipule les données de l'internaute qu'avait pointée le Parlement Européen en votant une motion pour scinder la société Google. En Italie, celle-ci a décidé de se plier aux demandes de l'autorité locale, l'équivalent de la CNIL en France. Dans un communiqué officiel, la DPA explique que Google sera assujetti à des programmes de vérification trimestriels permettant de s'assurer que sa plateforme est en accord avec les lois locales.
La firme de Mountain View devra afficher davantage de précisions sur la politique de vie privée pour chacun de ses services : elle devra « détailler les objectifs et les mécanismes du traitement des données des utilisateurs ». L'internaute sera en mesure de savoir comment ses données seront combinées depuis plusieurs services, si un cookie a été placé sur sa machine, quels sont les appareils identifiés par Google ou encore, la manière dont ces données seront conservées sur les serveurs de la société.
Par ailleurs, les utilisateurs devront donner leur consentement en amont à Google avant d'autoriser l'exploitation de ces informations personnelles. Enfin, la suppression des données sur les serveurs de Google pour les internautes italiens devra être opérée dans un certain laps de temps, toujours en accord avec la réglementation du pays.