© Mobileye
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Mobileye, la filiale d'Intel dédiée à la conduite autonome a reçu l'autorisation de tester ses véhicules sur les routes allemandes. La société va commencer à tester ses véhicules dans des situations « normales » de trafic dans les villes outre-Rhin, et jusqu'à 130 km/h sur le système autoroutier allemand.

Mobileye prétend ainsi être l'une des premières enseignes hors FEO à recevoir une telle autorisation.

Jusqu'à 130 km/h

L'autorisation a été fournie par TÜV SÜD, les TÜV étant un regroupement d'organisations allemandes spécialisées dans la certification de produits de toutes sortes. Dans le cas présent, TÜV SÜD a fait passer aux véhicules de Mobileye divers tests visant, selon Intel, à prouver « que les voitures peuvent être intégrées en toute sécurité dans le trafic routier public ».

Les voitures autonomes ont passé avec succès ces tests préliminaires, donnant à l'enseigne la possibilité de les emmener sur les routes. L'autorisation donne à Mobileye la possibilité d'effectuer des tests de conduite autonome partout en Allemagne, que ce soit dans les zones urbaines ou rurales et sur l'autoroute, dans la limite des 130 km/h. Les premiers tests doivent être effectués dans les environs de Munich.

Un réseau de 25 millions de véhicules en 2025

Le début de ces tests constitue un nouveau pas pour Intel, qui s'investit toujours plus dans la conception de véhicules autonomes. En mai dernier, l'enseigne a racheté Moovit, une société israélienne spécialisée dans l'analyse de trafic routier et de suggestions de trajet, pour près d'un milliard de dollars.

Elle travaille désormais à mettre au point un service de transport basé sur la conduite autonome et utilisant les technologies de Moovit et de Mobileye. Pour cela, Mobileye développe conjointement deux systèmes de conduite autonome, l'un basé sur des caméras et l'autre sur divers capteurs (notamment la technologie LiDAR).

Intel a également entamé la réalisation d'une technologie de cartographie baptisée Road Experience Management (REM). D'ici 2025, il souhaite que ce système puisse collecter les données de 25 millions de véhicules dans le monde, et ne cache pas son ambition de développer son service à l'international. Il mentionne d'autres tests à venir en France, en Israël, au Japon et en Corée du Sud avant la fin de l'année. Les premières flottes de véhicules opérationnels sont ensuite prévues dans ces pays pour 2022.