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À l'occasion de l'Ignite 2020, Microsoft a annoncé une série de modifications concernant le service antivirus Defender.

Désormais, celui-ci doit regrouper une multitude de services de détection et de remédiation sous une même bannière.

Sécurité réorganisée

Ces changements doivent amener la réunification de Microsoft 365 Defender et d'Azure Defender sous le nom de Microsoft Defender.

Selon Microsoft, cela doit permettre à l'offre d'assurer « la plus grande couverture en ressources de toutes les solutions XDR du secteur », en utilisant l'IA sur différents vecteurs dans l'analyse des attaques, et en fournissant des résolutions automatiques lorsque cela est possible.

À son tour, Microsoft Defender a été intégré à Azure Sentinel, l'outil de gestion SIEM (Security Information and Event Management) de l'entreprise. Cet outil basé sur le Cloud puise dans les données de Microsoft Defender et d'autres sources pour offrir une vue complète de chaque attaque et classer les menaces par priorité.

La société a également annoncé que Microsoft Defender ATP était désormais disponible sur Android, et en avant-première sur iOS, ce qui signifie que le service est désormais accessible à tous les grands systèmes d'exploitation. Sur les appareils mobiles, ce service doit notamment protéger contre les tentatives de phishing, les applications dangereuses et divers types de fichiers malveillants.

Mettre fin à un « patchwork »

Selon Microsoft, cette réorganisation vise à améliorer l'efficacité de ses services de protection antivirus en réduisant leur complexité. Le vice-président de Microsoft Security, Vasu Jakkal a ainsi déclaré que « les équipes de sécurité ont toujours du mal à faire face aux menaces à travers un patchwork de solutions mal intégrées qui ne couvrent pas l'ensemble des charges de travail, du Cloud et des appareils sur lesquels les entreprises reposent ».

La réorganisation et l'intégration à Azure Sentinel sont ainsi censées simplifier la détection, l'analyse et la résolution des menaces, en particulier à un moment où le travail à distance explose. Vasu Jakkal a ajouté : « Il s'agit de donner les moyens de défendre et de protéger les employés, les données, le travail et la sécurité personnelle. Il s'agit de rendre les personnes et les organisations résistantes dans un environnement de changements inattendus, comme le travail à distance généralisé ».

Source : TechRadar