Alors que seuls les moniteurs affichant la certification VESA Display HDR 1000 pouvaient jusqu’ici recevoir l’appellation G-Sync Ultimate, NVIDIA a récemment revu ses critères, notamment en abaissant ses exigences concernant le pic lumineux à atteindre.
On fait le point pour savoir ce qu’il en est aujourd’hui du G-Sync Ultimate !
NVIDIA veut élargir l’offre de moniteurs G-Sync Ultimate
Fin décembre, NVIDIA a discrètement revu ses exigences concernant les moniteurs G-Sync Ultimate. Remarquée lors du CES 2021 avec l’apparition d’écrans G-Sync Ultimate ne remplissant pas la condition d’atteindre un pic lumineux d’au moins 1 000 nits, la modification des exigences du géant vert a également été repérée sur le site web de NVIDIA, où la mention « Lifelike HDR » a remplacé « Best HDR 1000 Nits ».
Dans les faits, NVIDIA a simplement modifié son cahier des charges, en demandant désormais une certification DisplayHDR 600 pour qu’un moniteur soit éligible, ce qui implique que certaines technologies comme celles des écrans Edge-LED avec dimming « avancé », ou encore les écrans OLED, pourront à l’avenir prétendre à faire partie du catalogue G-Sync Ultimate.
Dans une récente déclaration adressée à nos confrères du site Overclock3D, NVIDIA explique que « la norme G-Sync Ultimate n’a jamais été définie par les seules valeurs de luminance et n’a jamais nécessité la certification VESA DisplayHDR1000 ». Entre les lignes, il faut comprendre que certains moniteurs offrent de très bonnes prestations en HDR, quand bien même leur pic lumineux est inférieur à 1 000 nits.
En outre, les moniteurs G-Sync Ultimate était jusqu’ici très peu nombreux puisqu’il s’agissait uniquement de modèles à rétroéclairage FALD. L’objectif est donc assez clair : abaisser le seuil de luminosité à 600 nits pour élargir l’offre de moniteurs G-Sync Ultimate.
NVIDIA réduit ses exigences : une bonne nouvelle pour les joueurs ?
Dans sa déclaration, NVIDIA laisse entendre que l’appellation G-Sync Ultimate prend en compte bien plus de critères que la simple luminance. Le fabricant précise ainsi que le G-Sync Ultimate repose d’abord sur la présence d’un processeur NVIDIA au sein des moniteurs, tout comme les écrans G-Sync classiques. Mais il existe évidemment de grandes différences entre les deux et G-Sync Ultimate reste bien plus strict sur de nombreux points, notamment le contraste, le temps de réponse, la plage de fréquence VRR, la couverture colorimétrique, ou encore la luminosité.
Finalement, même si l’on peut voir cette révision comme un « allègement » des exigences du côté de NVIDIA, cela reste une bonne nouvelle pour les joueurs. Le G-Sync Ultimate ne se cantonnera en effet plus à un petit nombre de dalles trop onéreuses en raison des technologies à déployer pour dépasser les 1 000 nits. La certification apparaitra donc sur un plus large panel de moniteurs, garantissant des seuils de performances minimums qui restent plus élevés sur tous les points (sauf la luminosité) que ceux des écrans G-Sync et G-Sync compatible.
Source : Overclock3D