Un espace de vie à bord impressionnant, une frugalité exemplaire, du tempérament à revendre et un réseau de charge qui ne cesse de s’agrandir... Le Tesla Model Y serait-il la meilleure des Tesla ? On a testé le « petit » SUV californien et on vous livre nos impressions.
Il est enfin là ! Un an après les premières livraisons sur ses terres américaines, le Tesla Model Y est disponible en France. Les premières livraisons ont débuté le 27 août dernier avec, pour l’heure, une seule version (« Grande autonomie ») proposée à la vente. La version « Performance », elle, n'arrivera chez nous que début 2022. C’est donc à bord d’un Tesla Model Y Grande Autonomie que s’est déroulé notre essai. Partis plutôt sceptiques, nous sommes revenus convaincus par les avantages de ce Model Y.
Tesla Model Y Grande Autonomie : détail de l'offre
Premier point important à avoir en tête : le prix du ticket d’entrée du Model Y Grande Autonomie se situe à 59 990 €, soit 10 € sous le seuil permettant de profiter de la prime de 2 000 €. Autrement dit, la moindre option vous fera dire « Adieu » au bonus. Est-ce un problème lorsqu'on s'apprête à dépenser près de 60 000 euros pour acquérir un nouveau véhicule ? A vous de juger.
Notre modèle d’essai bénéficie de deux options : la peinture rouge multicouche et les jantes « Induction 20 pouces ». Comptez 2 100 € pour chacune d'elle, ce qui porte le prix final à 64 190 €.
Un « prix premium » pour un modèle ambitieux, qui reste fidèle aux prétentions de la marque avec la promesse d’une grande autonomie (507 km), d'une vitesse maximale de 217 km/h et d'un 0 à 100 km/h abattu en 5 secondes.
Et puisque nous parlions d’options, Tesla propose le pack « Acceleration boost », qui permettrait de faire tomber à 4,4 s le 0 à 100 km/h sur le modèle Grande Autonomie par le biais d’une simple mise à jour qui peut se faire à la commande du véhicule, ou après la livraison moyennant un versement de 1 800 €. Ceux qui en veulent plus devront attendre 2022 pour recevoir le Model Y Performance, proposé à partir de 66 990 € et promettant une vitesse de pointe de 241 km/h et un 0 à 100 km/h expédié en 3,7 secondes. Il est par ailleurs équipé de jantes 21 pouces.
Un « Tesla Model 3 haut sur pattes » ?
Esthétiquement, ce Tesla Model Y est essentiellement un « Tesla Model 3 surélevé ». Et pour cause : ce SUV reprend 75% des éléments de la compacte star de la marque. Rappelons que celle-ci parvenait en septembre à dominer les ventes de véhicules en Europe toutes catégories confondues.
La proue est l’exemple le plus flagrant des similitudes qui existent entre les deux modèles. Les designs se ressemblent à s’y méprendre : les mêmes blocs optiques avec cette signature lumineuse identifiable de loin, le capot au design si peu travaillé, la calandre pleine en « partie haute » et ajourée en partie basse pour refroidir les batteries, tout cela a clairement des allures de déjà-vu. Bref, il ne faut pas compter sur cette nouvelle venue pour apporter du nouveau à la fameuse gamme « S3XY ». On retrouve aussi ces arêtes qui s’étendent des phares avant jusqu’aux ailes arrières, histoire d'apporter un peu de caractère et de dynamisme à l’auto.
Il faut pencher la tête sur les flancs pour commencer à percevoir les différences d’ordre esthétique. Le train arrière s’est offert quelques séances de musculation, et les ailes sont un peu bodybuildées. Mais ces nouvelles rondeurs sont finalement des lignes assez typiques d’un SUV.
Vous l’aurez compris, la sobriété (ou le classicisme) façon Tesla a encore frappé. Nous n’étions a priori pas forcément emballés par ce Model Y qui avait pu être annoncé comme un « Model 3 un peu surélevé », ou une « énième Tesla ». Et que penser de cet énorme diffuseur en plastique noir au look assez quelconque, là où d'autres marques soignent le style ?
Ces considérations s'effacent cependant rapidement au fil des kilomètres parcourus. Pour l'utilisateur, ce n'est qu’une affaire de goût. Pour Tesla, c'est un choix esthétique, technique et économique pleinement assumé.
C’est donc de profil que le Tesla Model Y marque le plus ses différences. Pas tant sur sa hauteur de garde de sol qui n’est finalement plus haute que de 2,7 cm par rapport à celle du Model 3 (14 cm). En revanche, la hauteur du toit passe de 1,44 m à 1,62 m pour le Model Y. Ce dernier mesure 4,75 m de long et 2,13 m de large (1,98 m rétroviseurs rabattus), ce qui en fait un modèle plutôt bien bâti. Et avec son empattement de 2,89 mètres (contre 2,87 m pour le Model 3), il offre une place à bord assez considérable.
Un SUV familial idéal pour voyager chargé
L'espace de stockage offert par ce Model Y a de quoi impressionner. L'un de ses rivaux, le Hyundai Ioniq 5, avait déjà fait très bonne impression sur le sujet, mais le SUV de Tesla fait encore mieux.
Dossiers du rang 2 en place, le Model Y offre un impressionnant volume de chargement de 854 litres. Mais attention, le modèle ne dispose pas de plage arrière ni d'aucun séparateur du genre. Le volume est calculé jusqu'au hayon.
Cerise sur le gâteau, ce volume important n'inclut pas la multitude d'autres compartiments de stockage. Un premier volume de chargement (d'une capacité non communiquée) sous le plancher semble pouvoir accueillir une petite valise, un gros sac souple ou les câbles de recharge.
A cela s'ajoute un second compartiment sous la partie avant du plancher, qui pourra lui aussi contenir quelques effets personnels. Enfin, on trouve derrière les passages de roues deux autres espaces assez vastes pour stocker l'équivalent d'un sac à dos dans chacun d'eux. Pour ceux qui sont du genre à voyager chargé, c'est l'un des atouts majeurs de ce SUV.
D'autant qu'on retrouve toujours le fameux « front trunk » (alias « frunk »), qui offre à lui seul 117 litres, soit deux fois plus de volume de stockage que celui du Model 3.
Enfin, le Model Y peut se targuer d'offrir 2 158 litres de chargement (incluant le « frunk ») une fois les dossiers rabattus, mais (visiblement) sans prendre en compte les petits compartiments évoqués plus haut. Ces derniers seront de toute façon remis en question pour quiconque souhaitera acquérir ce Model Y en configuration 7 places.
L'espace est impressionnant aussi aux places arrières. Avec les sièges avant réglés pour des adultes de 1,75 m, l'espace aux jambes à l'arrière reste très confortable. Les sièges n'offrent pas un maintien exemplaire et la place centrale est assez ferme, mais on apprécie la possibilité d'incliner les dossiers sur quelques degrés afin de voyager plus décontracté.
Les banquettes arrières se rabattent électriquement via deux boutons situés dans le coffre, ou deux gâchettes situées au sommet de chacun des dossiers, à côté des appuie-têtes. Un classique.
Le dossier central dispose lui aussi d'un mécanisme qui se déverrouille indépendamment pour n'incliner que cette partie : de quoi transporter de longs objets.
La garde au toit est confortable, et la vue imprenable grâce au toit vitré panoramique. A noter que nous avons testé le Model Y par une journée ensoleillée, et nous n'avons jamais été perturbés dans l'habitacle par les rayons du soleil.
Dernière subtilité : en plus du plancher plat, Tesla a fait en sorte que le passager du milieu puisse loger ses pieds sous la console centrale. Aucun problème à signaler pour notre pointure 43. Notez la présence de 2 prises USB Type-C.
A bord du Tesla Model Y
A l'avant, le gain de place est perceptible par rapport au Model 3 : la planche de bord du Model Y hérite de l'aspect épuré et assez peu original de celle de son prédécesseur. L'écran 15 pouces « posé » au milieu ne traduit aucune attention particulière portée à la qualité de l'intégration. Il n'est pas possible, par exemple, d'orienter l'écran vers le conducteur pour l'aider à mieux piloter les fonctions de son bolide. Néanmoins, cela plaît visiblement, et ici encore ce choix est pleinement assumé. C'est une affaire de goût !
Dans cette version, la qualité d'assemblage et les finitions montent d'un cran. Le choix des matériaux reste le même, avec l'absence de revêtement en peaux animales, mais les différents éléments qui composent l'habitacle sont bien mieux ajustés.
Deux compartiments de charge par induction et deux prises USB Type-C sont situées dans la console centrale, aux côtés des porte-gobelets. Sous l'accoudoir central se trouve un vaste espace de rangement.
On note quelques reflets sur l'écran central de 15 pouces, chose qu'une légère orientation vers le conducteur aurait compensée. Mais la tablette est tellement lumineuse que le confort d'utilisation ne sera finalement que peu remis en question. En tout cas on l'espère, car c'est lui qui permet de tout piloter : phares, essuie-glaces, rétroviseurs, climatisation, aide à la conduite… Quelques commandes vocales ont tout de même été ajoutées pour réduire un peu les interactions avec l'écran.
Nous ne reviendrons pas en détails sur cet écran et son interface, qui est d'une réactivité exemplaire. Non seulement la sensibilité du tactile est bonne, mais l'ensemble du système d'exploitation est très fluide. Mais malgré cette réactivité, le tout tactile a naturellement ses limites (qui ne sont pas spécifiquement liées à Tesla) que certains conducteurs pourraient ne pas apprécier. Ce n'est pas pour rien si certains constructeurs historiques font (un peu) machine arrière pour un retour aux boutons physiques, ne serait-ce que pour les commandes de climatisation.
Parmi les 75% d'éléments partagés avec le Model 3, on retrouve aussi les sièges qui sont, à l'avant, rehaussés pour s'adapter au nouveau gabarit du Model Y et apporter cette position de conduite en hauteur qui explique en grande partie aujourd'hui le succès des SUV.
Au volant : dynamisme et rigueur de la transmission intégrale
La puissance totale de ses véhicules ne fait pas partie des données communiquées par Tesla, pas plus d'ailleurs que la capacité des batteries. Cette dernière serait de 74,5 kWh utile (77,8 kWh nominal), et la transmission intégrale ferait appel à un moteur de 300 ch (220 kW) à induction à l'avant et un moteur synchrone à aimant permanent de 215 ch (158 kW) à l'arrière, pour une puissance cumulée de 440 ch (324 kW). Enfin, le couple serait de 493 Nm, mais là encore, Tesla ne confirme rien. Un choix regrettable, car on trouve tout et son contraire sur la toile.
Quoi qu'il en soit, la promesse d'avoir entre les mains un SUV familial et sportif se vérifie instantanément. Les accélérations sont redoutables, et la direction offre tout juste ce qu'il faut de fermeté pour bien ressentir le comportement de l'auto. Si le Tesla Model Y reste une Californienne qui n'est pas réputée pour son diamètre de braquage (12,1 m), le fait qu'on passe d'une butée à l'autre en deux tours de volant se traduit par une bonne précision.
Pour les manœuvres de stationnement ou les demi-tours, c'est une autre affaire. Heureusement, les capteurs et la vue à 360 degrés sont là pour éviter les accrochages.
Nous avons essayé bien des modèles offrant une direction plus informative, mais nous avons essayé bien pire aussi. La prise en main du volant est bonne. L'impression de précision fait qu'on oublierait presque que le Model Y fait plus de deux mètres de large. Et que dire de cette transmission intégrale, qui n'a montré aucune faille sur les routes sinueuses (pratiquées, certes, par une météo ensoleillée) !
La suspension est volontairement un peu plus ferme sur ce Model Y, et cela se ressent dans l'habitacle : sans jamais être inconfortable, les défauts du revêtement se font souvent ressentir.
Il faut dire que la monte de pneu en 255/40 R20 n'aide pas à filtrer les imperfections. En revanche, aucun doute que cette gomme Michelin Pilot Sport EV n'y est pas pour rien dans l'excellent comportement routier du Model Y. Gageons qu'avec la monture de 19 pouces, tout devrait encore mieux se passer.
Les bruits de roulements sont bien filtrés, surtout à l'avant où le conducteur et son passager profitent d'une isolation phonique par un double vitrage. Reste qu'en raison de l'absence de montant autour des vitres, la jointure de celle-ci avec le pilier B de la voiture laisse à désirer. La vitre se plaque sur le joint, ce qui limite les bruits d'air à cet endroit - mais esthétiquement, c'est perfectible.
A plus vive allure, sur autoroute, les bruits d'air restent maîtrisés mais plus perceptibles sur les montants du pare-brise. Rien qu'un fond de musique ou une discussion avec les passagers ne sauraient couvrir.
Dans l'ensemble, sur les petites routes sinueuse, l'autoroute ou le réseau secondaire, ce Model Y est très agréable à conduire, notamment aussi parce que Tesla a réussi à limiter le poids de la machine : ce SUV pèse à peine plus de 2 tonnes (2 003 kg). Il n'en est que plus agile et plus frugal.
Reste toutefois qu'à l'occasion d'une conduite plus dynamique, nous avons pu remarquer que la pédale de frein est assez molle et il faut parfois y aller franchement pour ne pas se faire surprendre.
Tesla Autopilot : entre efficacité et usages abusifs
C'est aussi sur ces voies rapides que la technologie de « pilotage automatique » montre son intérêt. Ces aides à la conduite de niveau 2 intégrées en série offrent le régulateur de vitesse adaptatif, la caméra de recul, la lecture des panneaux, l'avertisseur de collision frontale et latérale, le freinage d'urgence et, bien sûr, l'aide au maintien de cap.
Tout ceci est rendu possible grâce à une batterie de douze capteurs à ultrason, un radar frontal ainsi que 8 caméras. Et si l'efficacité de cette technologie de pilotage automatique bénéficie pour l'essentiel de retours positifs, il est primordial de ne pas l'utiliser outre mesure.
C'est d'ailleurs pour ces raisons (et les mauvaises pratiques) que Tesla est toujours sous le coup d'enquêtes de la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration) et de la NTSB (National Transportation Safety Board).
Quoi qu'il en soit, l'affichage détaillé de cette technologie sur la partie gauche de l'écran centrale permet de mieux comprendre ce que voient les capteurs et les caméras. C'est souvent impressionnant de précision et de détails, mais aussi parfois plus flou - une instabilité qui pousse à ne pas lui accorder systématiquement toute notre confiance. De toute façon, le système vous rappelle à l'ordre sitôt que vous lâchez le volant un peu trop longtemps. L'alerte intervient selon différents délais, en fonction de la vitesse et du cadre où vous évoluez.
Tesla propose également sur son site l'option « Autopilote amélioré » qui, pour 3 800 € de plus, couple les fonctions d'autopilote à la navigation, apporte l'aide au changement de voie, le parking automatique ainsi que la sortie automatique du véhicule d'une place de stationnement, y compris depuis l'extérieur du véhicule lorsque vous ne pouvez pas accéder à bord.
Enfin, rappelons cette multitude de caméras a également permis à Tesla de proposer des modes « Dashcam » et « Sentinelle ». Ce dernier capte ce qui se passe autour du véhicule lorsqu'il est stationné. Il est même désormais possible de consulter le flux vidéo de la voiture directement depuis l'application mobile.
L'application s'offre d'ailleurs un restylage esthétique, avec des animations interactives comme des flux d'air pour symboliser le fait d'activer le préconditionnement de l'habitacle et le chauffage des sièges. Et bien sûr, l'appli mobile fait toujours office de clé contact.
Tesla Model Y : consommation et recharge
Notre essai était d'assez courte durée. Comme souvent chez Tesla, il faut se contenter d'un prêt d'une petite journée qui impose d'être prudents sur le sujet de la consommation. Le constructeur annonce, de son côté, une autonomie de 507 km et consommation (record pour un tel véhicule) de 16,9 kWh/100 km selon le cycle mixte WLTP.
Nous avons donc fait au mieux pour nous faire une idée sur cette consommation sur un cycle mixte (autoroute, un peu de ville et du réseau secondaire) que nous connaissons bien. Et de fait, le Model Y confirme sa basse consommation : de retour le soir à notre point de parking, l'électronique affiche 16,7 kWh/100 km, obtenus avec une conduite souple et globalement sage. A titre de comparaison, nous avons obtenu des valeurs très proches avec la Peugeot e-208 (16,5 kWh/100 km), que nous avons eu l'occasion de conduire sur les mêmes routes.
Tesla prouve ici une maîtrise inégalée de sa plateforme, de la répartition de l'électricité entre les deux moteurs et de la technologie de récupération d'énergie. A noter d'ailleurs qu'on ne trouve plus, dans les menus du système, les options qui permettaient d'accentuer l'intensité de la récupération au freinage. Visiblement, l'électronique se charge désormais de tout pour vous.
Enfin, concernant la recharge, le Model Y dispose d'un chargeur embarqué acceptant une puissance maximale de 11 kW et sa charge en DC peut atteindre 250 kW sur un Superchargeur. Selon Tesla, 15 minutes de charge permettraient de récupérer environ 270 km d'autonomie.
Fiche technique Tesla Model Y
Tesla Model Y Grande Autonomie : faut-il craquer ?
Aucun doute : Tesla fait payer cher le gain de place manifeste qu'il y a entre un Tesla Model 3 et un Model Y. Toutefois, la réponse que le constructeur apporte aux familles (disposées à y consacrer un tel budget) à la recherche d'un tel SUV ne manque pas d'intérêt : il est non seulement spacieux, mais aussi dynamique, frugal et amusant à conduire.
Le peu de coloris et d'options proposés pourraient poser des problèmes à tout ceux qui n'aiment pas trop rouler dans « la même voiture que le voisin ». Pour Tesla, c'est un moyen de réaliser des économies d'échelle. Pour l'utilisateur, cela permet d'accéder à une offre moins chère que la concurrence, à prestation équivalente. D'autant qu'ici, pour profiter du bonus de 2 000 €, il faudra se contenter de la configuration de base : peinture blanche, jantes 19 pouces et intérieur noir.
Les fans d'automobile que nous sommes peuvent penser que les combinaisons chez Tesla laissent finalement assez peu de place à la surprise et l'originalité, mais pour le journaliste qui répond à la question « Le Model Y est-il un bon SUV électrique ? », la réponse est claire : c'est oui. Aucun constructeur ne peut se targuer d'en offrir autant à un tel niveau de prix, avec un tel réseau de charge, de telles performances, un tel dynamisme et une telle maîtrise de la consommation. Tesla règne en maître sur le réseau secondaire, avec une infrastructure de charge offrant une vraie possibilité de voyager loin en électrique sans stresser.
Les amoureux des choses plus exotiques iront voir du côté de chez Hyundai et son Ioniq 5, chez Volkswagen et son ID.4, chez Ford avec son Mustang Mach-e ou encore chez Volvo et son XC40 Recharge, pour ne citer qu'eux. D'autant que les évolutions législatives poussent à la création et au développement de réseaux de bornes de recharge qui bénéficieront à ces modèles.